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Spirale intraprojective 29

octobre 4, 2020

Spirale intraprojective  29

Ou  Voyage au bout de ma folie.

L’indépendance et la mondialisation.  Un peuple. Un pays. (pp.  269 à 282)

 *  *  *   *   *  

 Si la religion avait la moindre parcelle de vérité, notre seul but sur terre serait de nous parfaire sur le plan spirituel (énergie fondamentale) de façon à accélérer notre possibilité à vivre un face à face avec Dieu (on a appelé ça le ciel) c’est-à-dire de pouvoir contenir en son propre intérieur l’ensemble de l’énergie universelle, tout en étant un petit grain dans l’infini, d’où la possibilité d’être à la fois tout et rien, unité et l’universalité.           

Donc, il est faux de prétendre que la vie sur terre aboutit à un enfer ou à un ciel.  Il y a encore moins de jugement dernier.  Il y a tout au plus ce regard sur notre vie juste avant de crever.  Mais, si on croit au monde spirituel on accepte que notre expérience serve à ouvrir davantage l’œil de l’amour personnel de la contemplation et du bonheur.  Les psychologues parlent d’esprit positif. 

C’est aussi pourquoi à mon sens, si on croit, la plus grande révolution a toujours été l’application dans la vie des réflexions sur l’Évangile, puisque le seul but de notre vie devrait être de permettre à l’amour (force de fusion ou d’intégration) de se développer, en se purifiant. 

La vie n’étant qu’ondes et lumières ; concentration et pesanteur. Lumière et communication, elle ne compte pas sur le matériel, le corporel pour se développer.  Encore moins sur la souffrance.            

Prétendre que notre vie sexuelle a un rapport avec la pureté, c’est mentir.  Le paradis terrestre n’a pas encore été créé, il est venir à travers le temps, en perpétuelle formation.  Un jour, la vie terrestre disparaîtra qu’en restera-t-il dans l’ensemble cosmique ?  Rien ? L’énergie peut-elle être consciente sans le cerveau ? Cette conscience ne peut certainement pas être la même que durant la vie.        

Dans l’état actuel du savoir, la seule chose dont on puisse être scientifiquement certain, c’est que notre monde est en évolution et par conséquent les gestes et les décisions que nous prenons aujourd’hui sont ce qui modèlera l’environnement dans lequel les futurs humains auront à évoluer.       

Et, si la réincarnation est possible et vraie, le monde, l’environnement que

« nous» aurons créé est le théâtre dans lequel nous serons appelés à rejouer un jour.  Nous sommes maîtres de créer notre futur ciel ou notre futur enfer.  Le monde, dans lequel nous reviendrons dans quelques siècles peut-être, serait ainsi façonné par nous maintenant.    

Chose certaine qu’on lise n’importe quel livre religieux, Dieu ne nous a pas créés pour être malheureux, mais heureux.  Ce sont les hommes qui exploitent les hommes.  Les épreuves sont là pour améliorer notre jugement et non une force intérieure pour nous casser. 

 Si les religions sont vraies, la terre pourrait être un aperçu du ciel si nous avions l’intelligence de baser notre vie sur l’amour plutôt que sur la violence et la cupidité.  Même si cela en a tout l’air, il n’y a pas de morale dans cette forme de réflexion, sinon l’appel à assumer sa liberté et à comprendre que les gestes individuels ont une répercussion immédiate ou future sur la vie de ceux qui sont appelés à repeupler la terre.  

Il est inouï qu’après des siècles d’existence l’homme n’a pas encore appris que la violence est son pire ennemi.  La cupidité est le pétrole de la violence.    

C’est inouï que l’on puisse se rendre sur la lune et que l’on ne sache pas encore traiter le cancer, les maladies mentales et le sida.      

Pourquoi n’y a-t-il pas de recherches pour trouver le médicament qui permettrait de soigner les gens de la paranoïa ou de la schizophrénie de manière à pouvoir, avec une faible médicamentation ou une absorption de marijuana ou de bière, les soigner, car il a été prouvé aux États-Unis que ces substances peuvent être employées comme médicaments ?        

Ces pauvres malades sont aussi très profondément paranoïaques.  On ne fait rien pour eux ou pour ceux qui veulent leur venir en aide. 

La majorité des itinérants sont rendus à ce niveau parce qu’ils vivent en permanence une profonde dépression.  Nos élus politiques gagneraient à lire     « L’intelligence émotionnelle», de Daniel Goleman.     

Une chose est certaine : personne ne sait ce qui se passe après la mort. Les religions ont profité de notre peur pour nous manipuler.  Comment faire croire que Dieu, l’Amour, puisse être pour la guerre et la violence. ?           

Deux choses sont possibles après la mort : 1- il y a un Dieu et notre conscience retourne, comme dans un de mes rêves, dans cette conscience universelle extraordinaire que rien ne saurait décrire 2- ou il n’y a rien.  C’est le vide absolu.  Fini. Fini.  C’est tout. 

C’est aussi une possibilité, même si c’est beaucoup moins exaltant que de rêver à un paradis.  Mais ça risque d’être plus possible.          

D’une manière ou d’une autre, le sens de la vie repose sur celui que l’on donne à la mort.  Il m’apparaît hasardeux et idiot de vivre pour une après-mort alors que l’on ne sait pas ce qui nous attend.  Quant aux versions religieuses, ce n’est que pure spéculation, en faire un acte de foi tient de la folie.   

Bien évidemment croire en la vie exige une nouvelle vision de l’homme où l’on cesse de croire qu’il faut nécessairement souffrir pour grandir intérieurement. C’est une philosophie masochiste dans laquelle dieu est un sadique.  Et/ou on prend conscience que la matière a autant d’importance que l’esprit, l’homme étant fait de chair (matière) et d’esprit (la vie serait-elle une forme d’électricité ?) 

C’est tout un acte de foi et de confiance sans borne que d’accepter, malgré tout ce que l’on voit, que Dieu a créé la vie et que cette création soit en soi quelque chose de bien.         

C’est une remise en question des fondements de toutes les religions, devenues lavage de cerveau pour mieux exploiter les gens en condamnant la chair, la limitation de ce que nous sommes.  L’homme veut d’instinct se reproduire parce qu’il ne veut pas mourir.  Le bonheur et la souffrance sont des parties intrinsèques de notre fragilité et de notre expérience.  On ne peut pas connaître l’autre sans comparaison.          

Comme disait Bouddha, il faut chercher l’équilibre.  

Cette façon de voir la vie remet en question la mondialisation actuelle.  Un esclavage économique.           

Puisque l’argent, le pouvoir, la caste sociale ne doivent plus être le centre de nos univers, nous devons créer un monde pour les humains.  Ce doit être l’humain, la vie, l’Amour qui doit être le centre de notre univers, le chemin de notre bonheur individuel.  

Il est impossible de vivre ces valeurs dans les institutions telles qu’elles existent aujourd’hui.  L’économie est strictement égoïste.  Nos sociétés n’ont pas à changer en fonction de leurs structures, car elles sont efficaces ; mais dans leur but, leur finalité, leur processus de répartition.  Nos sociétés, en agissant contre-nature sur le plan humain, manque de respect à l’individu. Elle ne tienne pas compte de la nécessité de l’individualité, de la vie privée.        
 
Ceux qui prétendent que la mondialisation vient annihiler l’objectif d’un Québec indépendant oublie qu’au contraire la majorité de la population mondiale survivra en dehors de la misère qu’à la condition de revoir la notion de solidarité, d’état, à travers de petites communautés.  Puisque les riches seront plus riches.  Ils tenteront d’être plus répressifs et oppressifs pour mieux asseoir leur pouvoir alors que les pauvres (incluant dorénavant la classe moyenne) devront être de plus en plus solidaires pour survivre dans la dignité humaine parce que dans ce monde de la mondialisation l’être humain, la vie aura moins d’importance que le profit.  D’ailleurs, ce dernier est de plus en plus concentré entre les mains des mêmes riches

La jungle de la survie s’est transformée en arène.  Elle a fait de l’argent le dieu moderne.

La mondialisation, c’est le règne de la mafia mondiale légale, bourgeoisie et aristocratie des affaires, à l’échelle planétaire. 

Alors que dans le monde démocratique le pouvoir part du bas de la pyramide pour s’élever de façon à ce que chacun soit bien traité; dans la mafia légale, particulièrement financière,  le pouvoir est entre les mains d’une petite minorité et le pouvoir s’exerce du haut vers le bas, rejoignant de plus en plus d’individus appelés toujours à mettre la main dans leur portefeuille pour nourrir l’étage supérieur. 

La morale de la mondialisation est l’hypocrisie, l’opacité, le mensonge et l’exploitation dont la fin ultime est de nourrir cette cupidité insatiable des plus riches.  La mafia légale justifie la police et l’armée en créant les bandits.  Le meilleur exemple est celui de l’agression sexuelle alors qu’il y a consentement.  Rien, sauf la violence, ne devrait être interdit. Quant à la violence, à ne pas confondre avec la force, elle doit être soignée, redirigée et non punie ; car on crée ainsi une autre forme de violence.      

À cause de cet esprit mercantile, notre civilisation est sur le bord de l’éclatement, en pleine décadence.  Seul le profit compte.  Au plus fort la poche.                

Après s’être fait mentir par les religions, obsédées par la folie schizo-paranoïaque du péché de la chair, nous avons sur réagi en supprimant tout idéal, toute notion spirituelle, toute valeur humaine, ce qui est à mon avis une erreur fondamentale, car l’esprit fait aussi partie de notre réalité.         

Sur le plan idéologique pratique, le communisme a prouvé qu’il ne vaut pas mieux que le néo-libéralisme et le capitalisme. 

Toutes ces idéologies existantes ont été des idéologies de domination, assujettissant et exploitant le peuple au profit d’une royauté, d’une bourgeoisie pourrie ou un dictateur (majoritairement militaire), créant des états policiers.             

Comme le disait mon ex-patron : où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie.   En ce sens, je préfère l’anarchie, comme elle est décrite dans le livre «L’ordre, moins le pouvoir», deNormand Baillargeon, Agone, Comeau et Nadeau, Montréal, 2001)  

Ce n’est pas la mondialisation comme structure qui est mauvaise en soi, mais la fin pour laquelle on s’en sert.  La mondialisation est le mouvement universel normal de l’intégration de toute l’énergie pour créer un nouvel être ou du moins un nouvel ordre intégrateur.      

Malheureusement, le mouvement tendant à la mondialisation est voué encore à la domination de la majorité par une minorité de plus en plus restreinte. 

La mondialisation devrait être, si on respecte le sens de la démocratie et de la liberté, un accès plus global des richesses de l’espace-temps à tous les individus qui, comme la cellule dans le corps humain, crée un esprit commun.  Elle devrait être la découverte de l’importance de l’individu dans l’ensemble terrestre.  Les pays sont comme les organes, la force d’une culture particulière, donc, l’unité d’un certain type d’énergies.      

Dans un monde idéal, tout individu devrait avoir le droit de vivre là où il se réalise le mieux, dans le pays qui correspond le plus à ses valeurs fondamentales, mais aussi là où il est capable de mieux se réaliser pour le bien de la communauté dans lequel il appartient.    
Ce n’est pas tout que d’avoir des talents, il faut savoir en faire profiter les autres. 

En ce sens, tous les peuples pour éliminer la guerre et permettre une tolérance terrestre absolue, devrait avoir leur espace, donc, leur propre pays. Ils devraient du moins pouvoir vivre sans contradiction avec la majorité qui les accepte.

La base de la mondialisation, je dirais même de notre civilisation, est la violence.  Il faut des guerres pour permettre à l’économie de fonctionner.  Et, les religions ne sont qu’un instrument économique pour dominer. 
C’est la mondialisation, dans le sens d’une concentration des pouvoirs, qu’il faut immédiatement rejeter si l’on ne veut pas faire sauter la planète, même si l’on envisage que des petites guerres régionales ou locales. 

La valeur d’un seul humain est plus grande et plus importante que l’avoir de toute une planète et ses richesses.  Il faut cesser de jouer le jeu de ceux qui veulent nous dominer, savoir qui profitent de qui, dans quel but et en se servant de quel moyen de contrôle.

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Il est possible grâce aux nouvelles communications permises par internet que les nouveaux savoirs éliminent le lavage de cerveau idéologique et religieux qu’on a fait subir au peuple jusqu’ici, en se servant surtout des religions.      

Par contre, pour contrôler ce que pensent et rêvent les gens, on a inventé le crime affreux de pédophilie afin de justifier une nouvelle intrusion dans la vie privée de chaque individu qui ne correspond pas à l’hétérosexualité.  Jamais la pédophilie ne sera acceptée d’emblée.  Cependant, il faut faire une nuance entre la pédophilie et la pédérastie qui, elle respecte le rythme de développement des jeunes, si elle est assortie de trois conditions : le consentement, la responsabilisation, et le plaisir.      

Inutile de souligner que ces trois critères éliminent directement toute forme de violence. Le langage employé par le système pour des relations sexuelles entre un adulte et un jeune devient  une forme de violence verbale.    

Le changement d’attitude vis-à-vis la sexualité est d’abord question de connaissance et de valeurs. On sait que bien des pays se servent des jeunes pour travailler dans les services secrets et que la pédophilie devient un prétexte pour espionner la vie privée des gens sur internet.  En appelant à la délation, on crée un tel esprit de paranoïa que de l’enfance à la mort, on ne peut même pas avoir confiance aux membres de sa propre famille.  Il suffit d’un soupçon pour devenir un pédophile ou un terroriste… les deux identités données à ceux que l’on veut faire taire, Les médias s’occupent ensuite de détruire l’individu en inventant des scénarios qui font lever le coeur.       

Tout le monde sait que la répression sexuelle (chrétienne, juive ou musulmane) entraîne automatiquement la déification de la violence en justifiant la peine de mort et le pouvoir.  Quelle sera ta vie quand tes intérêts sexuels, la force la plus puissante chez chaque individu, devient ce qui peut causer ton exécution ?  Qui étaient les plus menteurs et les plus malades quand on prétendait que l’homosexualité est une maladie mentale ?     

Sur le plan strictement spirituel, la peine de mort est un crime.  Elle est injustifiable car elle empêche un individu d’évoluer assez dans sa vie terrestre pour provoquer un changement d’attitude et une réorientation dans une vie future.  On croit dans une vie future ou on n’y croit pas. La peine de mort ne peut se justifier que pour des raisons économiques : un prisonnier mort coûte moins cher qu’un condamné à perpétuité.    

En spiritualité, il est impossible de retourner en arrière, tu ne peux pas perdre le degré de qualité de l’énergie que tu as déjà atteint.  Par conséquent, une prison à perpétuité peut au contraire t’aider à te purifier plus un peu l’esprit avant la mort.

 La raison d’exister de la prison, c’est de protéger les gens qui sont à l’extérieur et non seulement de punir.  Comment peut-on justifier de mettre en prison une personne pour crime sexuel, comme les vieux prêtres, alors qu’ils ne peuvent même plus bander ?  Comment peuvent-ils être encore capables de rapports sexuels dangereux ?  Ils peuvent tout au plus sucer l’autre.  Un jeune ça court plus vite qu’un vieux de 70 ans et plus.  La peur de la pédophilie est une forme de paranoïa féminoune. Ce sont des gens qui projettent leur haine de la sexualité sur les autres.   

Le nombrilisme, l’individualisme, grâce au capitalisme sauvage est beaucoup plus dangereux pour l’humanité que la pédophilie ; mais c’est la grande messe de ceux qui croient dans l’argent.            

Un jour, les égoïstes devront trouver un nouveau idéal qui sera basé sur la découverte à l’effet qu’il est impossible d’être heureux si les autres autour de nous ne le sont pas.  L’interdépendance est une réalité humaine.     

Chaque individu doit découvrir sa valeur d’être unique, mais aussi il faut savoir reconnaître en chacun la responsabilité collective quant à l’avenir de l’humanité. 

C’est un processus qui est déjà enclenché dans les groupes de non-violence / ou de respect de la nature.  L’avancement de l’humanité dépendra de sa liberté de parole, de ses communications, du sort que l’on fera à la vérité.

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La révolution doit reposer sur le peace and love, et non être un facteur économique.  La non-violence est la lutte à la drogue, à la violence, au militarisme. 

La démocratie exige une nouvelle répartition des richesses et un nouveau respect de la nature.  L’homme est l’animal le plus nuisible de la planète en s’accaparant de tout.   

Si Platon croyait qu’il faut d’abord se connaître, il n’éliminait certes pas le devoir de chercher ce qu’il y a de bien chez les autres… est-ce que le respect est de l’angélisme ?  Tout individu a une raison d’exister.           

Quand Sartre parle de la liberté, il n’est certainement pas sans savoir que la liberté absolue chez l’homme est impossible, qu’elle n’existe pas.  Qu’on le veuille ou non, nous avons tous un inconscient.  Notre réalité matérielle obéit à des règles chimiques, à des hormones… Nous sommes tous limités, imparfaits et vouloir se comporter autrement n’est que de l’orgueil.  La liberté ne peut pas exister sans la responsabilité qui exige une remise en question permanente de sa perception et de son agir, car on ne cesse d’avoir de nouvelles connaissances. 

La liberté, l’autonomie s’acquiert dans et par son propre exercice.  La liberté se développe en chacun et permet d’agir sans toujours demander quelque chose en retour.  Mais la liberté peut aussi conduire à l’erreur.         

Le but fondamental de la mondialisation devrait être le désarmement complet de tous les états, la légalité territoriale des états sur les multinationales et une économie sans super puissance économique ou militaire, impérialiste (Chine, Russie, États-Unis, etc.)

La démocratie doit aménager, sur une échelle mondiale, une répartition des richesses qui permet à chaque individu de se réaliser pleinement.  La raison de vivre, c’est de jouir de la vie.  La priorité des priorités doit être la lutte pour l’acquisition pour tous les individus de la planète d’un minimum vital : sécurité, nourriture, logement décent, santé, éducation et travail.

Malheureusement, la mondialisation actuelle, toute mercantile qu’elle est, ne sert pas le mieux-être de l’humain.  Elle cherche à mieux exploiter la masse au profit d’un petit groupe d’exploiteurs, en canalisant tout à travers l’économie et la finance.  Le marché mondial est une vaste fraude tant qu’il dépendra de la spéculation.  Les riches s’enrichissent aux dépens des plus pauvres, car c’est avec de l’argent que l’on fait plus d’argent.  C’est tout ce système de mafia mondial qui se résume dans un mot encore plus indécent que pédophilie : les intérêts.  Les intérêts ou le profit justifient toutes les formes d’exploitation : la violence, les drogues, l’abus des médicaments, la spéculation.           

Le pays dans ce grand ensemble n’est qu’un territoire, une forme de vie qui permet à un individu de se développer.  C’est pourquoi, tout être humain devrait pouvoir se rendre vivre dans le pays le plus près possible de sa propre philosophie de vie, de sa propre longueur d’ondes … pour y vivre heureux, en harmonie avec lui-même.            

Si l’intelligence est de savoir s’adapter à toutes les situations, encore faut-il choisir le milieu qui nous convient le mieux.  En ce sens, les Amérindiens ont absolument raison : personne ne devrait être propriétaire, mais locataire en temps-espace de la terre.  Il est urgent de prendre conscience que notre valeur est d’être un humain et non les richesses que l’on a engrangées.

L’ARGENT ET LE POUVOIR SONT LA CAUSE PREMIÈRE DE LA BÊTISE HUMAINE.

 L’argent est un outil indispensable, moderne qui peut même permettre le développement individuel. C’est indéniable.  Il remplace le troc.  Il permet de jouir de la vie.  Ce n’est pas péché de vouloir être riche, si on l’entend dans le sens de se fournir les outils pour mieux se réaliser ; mais la cupidité, elle, est à bannir.          

Axée sur aider l’homme, l’individu à bien vivre, établir une vraie démocratie, la mondialisation pourrait être bien, une structure organique planétaire formidable, car elle permettrait que le bien-être des citoyens soit respecté dans tous les pays du monde, grâce à un gouvernement mondial (les Nations Unies en mieux) ; mais sans cet objectif humain, la mondialisation actuelle est un cancer, car elle déshumanise le monde et met la survie de la planète en danger pour l’argent et le pouvoir. 

La mondialisation est actuellement purement commerciale.     

La hiérarchie capitaliste (le communisme n’est qu’une version du capitalisme puisqu’il aboutit au même résultat) permet aussi l’exploitation du savoir aux dépens des mieux nantis. 

L’exploitation de l’ignorance est vieille comme le monde et le propre des institutions. Le lavage des cerveaux par les religions se poursuit par l’establishment médical.  D’ailleurs, au temps de la Bible, les prêtres étaient à la fois les psychologues, les juges, les médecins, les chefs guerriers et la police.  Toutes les institutions de l’état.  La caste dominante s’appuyait sur une seule personne : dieu devenu le roi.  Quelle bêtise !  Quel irrespect total des individus. 

Tous les sujets appartenaient au roi avec ou sans consentement.  Aujourd’hui, les chefs politiques ont droit à tout, tant qu’ils ne sont pas pris ; ils ont l’argent et le pouvoir pour s’en sortir.  Ce droit n’existe pas pour les pauvres.   

Pour dominer les individus, on créée des chasses aux sorcières qui aujourd’hui s’appellent les pédophiles parce que personne ne comprend et que ça répugne juste d’en parler.      

On ne s’intéresse même pas à savoir si les jeunes sont vraiment des victimes.  On a décidé que la sexualité est mauvaise donc qu’elle ne doit pas exister chez les jeunes.   C’est une vérité proclamée même si on la sait absolument fausse.  On peut tuer si on a de l’argent, mais on ne peut pas jouir des plaisirs sexuels si on n’est pas  assez vieux.   

La guerre aux pédophiles à travers les religions n’est qu’un moyen de déstabiliser l’autre, en étant un plus névrosé que lui. 

Le système économique se développe seulement s’il y a des guerres.  Il faut donc éviter tous les moyens qui permettent à l’homme de s’aimer.  Prétendre que se faire sucer est une agression, ça tient carrément de la débilité.           

Dans un monde idéal, il faudrait instaurer ce que j’ai appelé la méritocratie. Tout individu naît avec une certaine intelligence et une certaine conscience de l’autre.  Il doit développer ses talents au maximum pour les mettre au service des autres puisque l’humain n’est pas capable de se développer sans l’autre.  Il est aussi important d’aimer et être aimé que de manger. 

Les restrictions sexuelles sont en-soi carrément débiles.  La haine de la prostitution fut créée par les riches qui ne savent pas ce que c’est de souffrir, de manquer de ressources, de l’absence de l’essentiel et qui ne comprennent pas que son corps puisse devenir une valeur marchande. 

La pauvreté des riches est de ne pas avoir le temps de jouir de la vie.  De penser que souffrir, c’est jouir.           
 Au lieu d’en tirer des profits mercantiles, l’humain devrait naturellement tendre à sa propre réalisation et cesser de toujours exploiter l’autre.  Si je suis très intelligent, j’ai plus de responsabilités vis-à-vis non seulement moi-même, mais aussi vis-à-vis les autres.  C’est la gratuité en amour.  Vivre et laisser vivre.  C’est avoir un tel respect de l’autre que je ne peux pas accepter de l’exploiter consciemment, d’où la responsabilité individuelle, le respect de la liberté de l’autre, la remise en question de sa raison d’être.           

Il est possible d’être un salaud en se croyant tout autre.  Le jugement sur nous repose sur la justification que l’on donne à ses gestes et à son existence. Pourquoi passons-nous notre temps à juger les autres ? Pourquoi vivre selon leurs normes ?     
 
La mondialisation est une exploitation consciente de l’homme planétaire.  Et, cette exploitation est l’âme de la mafia mondiale.        

Le pouvoir de la mafia légale repose fondamentalement sur le lavage de cerveaux effectué par les religions qui exploitent sans vergogne la peur de la mort des individus.  On propose un ciel après la mort plutôt que de créer une planète où il sera de plus en plus paradisiaque d’y vivre.  

Si l’homme a évolué techniquement, il demeure émotivement un primitif.  Il gobe tout ce qu’on peut inventer de théorie pour satisfaire son impuissance à comprendre le sens même de son existence.           

L’homme est le seul animal qui tue pour le plaisir ou le pouvoir.  Est-il vraiment l’animal le plus intelligent ?  

Il faut avoir une bien petite conscience pour accepter la peine de mort, légale ou illégale, pour considérer la guerre comme le seul moyen de relancer l’économie, pour accumuler des fortunes individuelles alors que tout autour de nous les gens crèvent de faim.   Personne n’a besoin d’un million de dollars pour bien vivre toute sa vie.  Pourquoi n’y aurait-il pas une limite à ce que puise accumuler un individu aux dépens de la majorité ?  Pourquoi ne veut-on pas contrôler la répartition des richesses entre les individus ?          

Par exemple, même si l’avortement doit être un droit de la femme, un choix de conscience individuelle, pourquoi ne libérerait-on pas les possibilités d’adoption pour ceux qui le désirent, sans que ça coûte une fortune, sous prétexte de défendre la chasteté de l’enfant adopté ?  La peur des prédateurs sexuels est un bon moyen de faire payer davantage les parents potentiels.  Une hypocrisie pour dissimuler le commerce légal d’êtres vivants.  Est-il pire de se faire masturber que de crever de faim ?       

Au lieu de poser la question aux bourgeois qui font les lois, on pourrait le demander à ceux qui crèvent de faim.  Cette bande d’hypocrites.  L’adoption est un racket international : le nouvel esclavage légal.  Il faut payer pour permettre à un être vivant d’être heureux… une vraie bande d’inconscients à force de chercher la surprotection des jeunes, ils en font une denrée.     

En ce sens, l’état, même si cela est contradictoire avec l’idée que l’on se fait de l’anarchie, l’état international peut jouer un rôle unique de distributeur des biens essentiels à sa population et appliquer un respect véritable des droits de l’homme.  Par contre, cela exige une redéfinition et surtout une nouvelle façon de vivre la démocratie.  Cela demande même de redéfinir l’anarchie.  N’est-il pas troublant que tous ceux qui ont conduit des révolutions sont ensuite devenus des tortionnaires qui, parfois, comme en France en 1789 goûtent aux fruits de leur propre révolution.  Peut-on échapper au fanatisme ?  

Toutes les civilisations reposent sur « leur » religion.  Si elles mènent au fanatisme, à la violence, à l’intolérance, n’est-ce pas la preuve qu’elles sont pourries et condamnables ? 

La majorité des guerres naissent avec les religions.  Pourtant, ce sont des philosophies de vie qui devraient nous apprendre à nous aimer, à être tolérants.

Toutes les religions partent de fausses prémisses.  Elles s’appuient sur le délire d’expériences schizophréniques (parano-masochistes)  qui rejettent la matière (la chair) pour mieux contrôler les sens de chaque individu et les rendre coupable de n’être que des hommes plutôt que des anges.           
Les religions agissent comme si les prêtres voulaient devenir eux-mêmes des dieux d’où leur obsession de la pureté qu’ils confondent d’ailleurs avec la chasteté.

Pourtant, le créateur, d’après tous les livres religieux, a jugé sa création bonne.  Pour dieu, autant selon la Bible que le Coran, tous les humains sont beaux et égaux.       
 
Le plus grand, le premier des péchés, selon la Bible, vient de Lucifer qui par orgueil, a refusé de se prosterner devant l’homme.  Un mépris de Dieu et de sa création.  Voilà le vrai péché originel (la perte du paradis terrestre n’en est qu’une conséquence, si on croit dans ce mythe).  Lucifer a refusé qu’un être terrestre, aussi limité que l’homme, ait la même valeur aux yeux de Dieu qu’un ange ou un archange, pourtant plus près de la perfection.  Il a méprisé sa liberté, son droit absolu de choisir.      

Pire encore, l’homme a même le droit de nier, de refuser Dieu.  La chair n’est pas un enjeu.  Adam et Êve étaient nus, ce qui veut autant dire que leur esprit n’avait pas encore subi d’influences extérieures et connus la différence entre un ange et eux.  La honte de la chair fut plutôt la honte de percevoir la réalité de leur matérialité, de leurs limites, de leur temporalité : ils se sont vus, en mangeant la pomme, tel qu’ils sont en réalité.    

D’ailleurs, comment Dieu peut-il condamner la sexualité ? C’est une conséquence essentielle à la matérialité soit d’être en éternel changement.  Pourquoi Dieu a-t-il pensé que sa création était bonne ?  Par ignorance?  Comment peut-il connaître une différence entre l’homme et la femme, des êtres humains, par essence, des êtres limités ?  S’il est un esprit, il ne peut pas connaître la limite matérielle.  Il est bien évident que les livres religieux rejettent la sexualité car elle est une projection des hommes religieux, une projection macho qu’ils ont écrit pour leur faciliter la tâche d’êtres  » supérieurs »… des machos à la recherche du pouvoir.       

Le péché fut l’orgueil en essayant de tout comprendre, tout connaître, grâce à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, une drogue tellement trop forte qu’ils ne pouvaient que faire un bad trip.  Leur état de conscience n’était pas encore prêt à vivre une telle expérience, une telle révélation.  Leur esprit n’était pas encore assez développé pour saisir un tel degré de connaissance.  

Si l’homme est un co-créateur, comme on veut nous le faire croire, cela reviendrait à dire que la réincarnation existe et que le sens de notre existence est de créer à travers les siècles le paradis terrestre que Dieu a créé pour l’homme.  Plus l’homme est parfait, plus la terre sera parfaite pour lui permettre d’accéder au bonheur, c’est-a-dire à la contemplation permanente de la perfection de la création, œuvre de Dieu et par conséquent de son créateur.              

Heureusement que l’homme est aussi une énergie, car il serait définitivement certain qu’il disparaîtra un jour comme la terre et même le soleil.  Le sort de tout ce qui ralentit, froidit, s’obscurcit, principe de matérialité.   

Il est incroyable que toutes les religions aient dévié de cette interprétation plus positive et plus responsable de la vie.  Évidemment, une telle conception élimine totalement le besoin de dominer, c’est plutôt un partage, une communion avec l’Autre.  Selon Saint Jean, il faut être le serviteur de l’Autre. Le péché originel n’a rien à voir avec le corps, la chair, la temporalité, mais le refus de la liberté fut le premier geste de rébellion d’un archange contre Dieu, la première lutte des classes.

Si on lit le Coran, on apprend aussi que le diable a décidé d’attaquer Dieu, en simulant Dieu, en mentant à l’homme pour lui faire partager sa révolte.  Est-ce que ceux qui parlent au nom de Dieu aujourd’hui sont les porte-parole de Lucifer?

Les religions qui condamnent la chair sont-elles le premier geste d’hypocrisie et de mensonge introduit par Lucifer dans la conscience humaine ?  Il a dévié le refus de la création dans le temps, en rejetant la perfection évolutive, créatrice de la race humaine, donc, en rejetant le droit à la liberté, à la conscience individuelle, ce que les êtres supérieurs ne peuvent pas vivre.  Ce mensonge du péché de la chair permet de créer «L’homme révolté» ou le «Sisyphe», de Camus

Lucifer serait-il l’orgueil du pouvoir et la violence de la domination ?  Donc, le Dieu que l’on nous enseigne et qui condamne la chair serait Lucifer ?  Comment l’Amour (Dieu) peut-elle tolérer la haine, la violence, l’inégalité ?  La seule différence entre Dieu et le diable serait-elle une simple question de dosage quant à la perfection des énergies qui les composent ?    

J’ajouterais (en faisait la correction de ce texte après le World Trade Center) que la guerre actuelle ressemble au serpent qui se mange la queue.  Cette attaque ressemble étrangement aux événements d’octobre au Québec.  Tout a été organisé par le système.  

La famille de Ben Laden était de grands amis de la famille de George Bush.  Ils sont tous dans l’industrie du pétrole.  Ils ont même des parts dans la même compagnie de pétrole. Notre société refusait de plus en plus les interventions militaires depuis Kennedy.  Pour sauver le capitalisme, il fallait de quoi d’assez gros pour justifier tous les changements que l’on voulait opérer.  Que les terroristes aient agi ne pouvaient pas se réaliser sans l’aide de la CIA ou du FBI, sans que, du moins, ils ferment les yeux.             

Les États-Unis attaqués, des innocents tués, il était bien évident que toutes les personnes sensées exigeraient que cela ne se reproduise jamais quitte à créer une nouvelle guerre au Moyen Orient pour appuyer en même temps Israël.  

Comme en 1970, on les a laissé faire, on les a peut-être même aidés, en souhaitant qu’une attaque chez-eux fasse réaliser à la population le besoin d’une force militaire à l’extérieur.  Tout le monde sait que Ben Laden était de la CIA ou du moins, aidé par ce vaste mouvement terroriste mondial.  Cet acte sauvage et fou permet de justifier toutes les répressions d’où toutes les nouvelles lois autorisant même la torture.  Hitler l’a aussi utilisé contre les juifs. Un renvoi de l’ascenseur ?  Ne se passait-il pas la même chose en Russie dans sa guerre contre la Tchétchénie, toujours pour le pétrole.

Quelle est la différence entre les républicains et les démocrates ?  Les républicains croient que les Etats-Unis doivent dominer le monde puisque c’est voulu dans la Bible alors que les démocrates croient que les Etats-Unis doivent être protectionnistes.        

Ces guerres permettent de revoir la carte du monde sur la terre.  Les États-Unis sont l’armée, l’Angleterre, le commerce.  Israël en profite pour attaquer et assurer sa suprématie au Moyen-Orient.  Le Cachemire devient un point stratégique plutôt qu’un pays.  On attend pour voir si la Chine bougera et si oui, dans quel sens.  On compte sur le Japon au cas où.  On parle à peine du Népal et du Tibet. 

La Russie peut oublier ses bavures d’invasion de la Tchétchénie puisque les États-Unis pourraient être tentés d’en faire autant au Québec, au Canada et au Mexique. Le commerce est le premier moyen d’éliminer les frontières, tout est artificiel, illusions. 

Pour pouvoir agir ainsi, il faut éliminer la culture québécoise, d’où le rôle de Stephen Harper : créer un état du nord aussi bouché par la paranoïa que les États-Unis.

Cela donne l’impression que tout ce grand brasse-camarade est une lutte entre les riches à savoir qui aura tel ou tel morceau de la couverture.  Les États-Unis comme le Canada appliquent la même politique que Trudeau en se servant d’un faux danger pour envoyer l’armée.  Sous prétexte de sécurité, on est prêt à tuer, à éliminer les droits de la personne.  Pour le profit, on centre l’avenir de l’univers autour du pétrole, même si cela doit nous conduire à la destruction de la planète.

L’homme est un animal malade à cause de son avidité.  

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