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La liberté sexuelle 25

août 26, 2020

La liberté sexuelle 25

Qu’est-ce que la pédérastie ?

La pédérastie est non seulement une orientation sexuelle, mais c’est aussi la plus belle, la plus pure, la plus fougueuse des passions. C’est un hymne à la beauté de l’être humain, une recherche de la jeunesse éternelle et la tendresse infinie. C’est développer son âme d’enfant. Alors que le père se doit d’être autoritaire pour aider son garçon, le pédéraste va chercher l’égalité sentimentale, la complicité et le plaisir. Son but ne sera pas d’élever le jeune homme, mais de l’accompagner dans sa découverte de la vie. Malheureusement, certains peuvent abuser en se bornant qu’aux relations génitales, mais est-ce encore de la pédérastie ?

La pédérastie est, à mon sens, l’acte d’amour, de tendresse le plus achevé que la nature a créé puisque c’est une extase devant l’être aimé, un mélange d’amour maternel (de par son côté absolu) et paternel (par la responsabilité qu’elle engendre). Pour le pédéraste, son serin est tout. C’est l’acceptation sans limite de l’autre, la fascination, l’échange : la communication intégrale.

Quoiqu’en dise ceux qui dénigrent cette relation, le pouvoir dans la pédérastie n’appartient pas à l’adulte, mais à l’enfant qui apprend vite à se servir de ses charmes : le corps, le regard, la senteur des cheveux, le sourire, l’intonation de la voix et sa manière de réagir à la jouissance physique. Il apprend vite à se servir de sa puissance de séduction pour diriger à son bénéfice la relation amoureuse de l’adulte afin que celui-ci soit prêt à tout lui donner autant matériellement qu’intellectuellement.

Quoique l’on dise dans une relation pédérastique, l’enfant est roi. C’est d’autant plus vrai qu’on lui a donné le pouvoir de dénoncer quand les choses ne tournent pas comme il veut. Il suffit de dire qu’il a été sexuellement touché pour que sa communauté veuille pendre celui qui l’a fait. C’est tout un pouvoir, car, maintenant sa parole vaut toutes les autres. La victime est devenue un dieu, car se faire caresser est devenu une croix. Pourtant, il a bien plus de gens qui souffre par manque de tendresse, de caresses que de pauvres malheureux qui en ont trop.

La sexualité en pédérastie s’exprime presque toujours à travers le jeu puisque l’adulte essaie de vivre au même niveau que son jeune la découverte du corps, du plaisir et de la tendresse. La pédérastie est un effort de l’âme pour boire à la fontaine de Jouvence. Tout est axé sur la jouissance du jeune : il y a plus de plaisir à donner qu’à recevoir. Malheureusement, c’est aussi le défaut de la pédérastie, car, le jeune est habitué à tout avoir sans faire d’effort. Il est trop gâté. Voilà pourquoi il serait bon que le pédéraste puisse communiquer avec les parents pour savoir si cette relation permet au jeune d’être plus heureux.

Voilà d’ailleurs pourquoi cette relation ne peut pas être  » en soi  » traumatisante. L’atmosphère de la morale communautaire actuelle — qui condamne la sexualité qui ne correspond pas à ses normes — l’est bien davantage. Elle professe le rejet de la nudité en faveur d’un respect de soi qui est en réalité une honte de son corps.

Les campagnes de dénonciation engendrent la haine des autres et une forme de racisme ou de discrimination qui consiste à croire dans la supériorité de la morale dominante. L’intégrisme quant à lui, fait que la vie a moins d’importance que cette pudeur maladive. Cette morale a donné naissance à des guerres et des purges religieuses comme l’Inquisition, les sorcières de Salem, etc. Les assassinés furent des millions. Beau résultat moral !         

Évidemment, les pervers, les tordus rejettent à travers une morale sénile le corps et voient l’enveloppe charnelle comme vile pour ne pas dire impure. Le corps et alors le péché, l’obstacle à l’élévation spirituelle.

Les machos hétéros et les féministes homophobes radicales prétendent que la pédérastie est un geste qui nuit à l’enfant. Au contraire, ne serait-ce que sur le plan de s’accepter et d’avoir confiance en soi, l’enfant vit bien la découverte fabuleuse du plaisir d’avoir un corps, mais aussi celle de la tendresse des caresses, des émotions, parfois même de la passion.

La pédérastie est une expérience de communication absolue à travers les caresses et la joie d’être l’un avec l’autre. L’AMOUR règne, sans compter tous les bénéfices matériels (argent, voyages, cadeaux, etc.) … Aucun jeune n’est mort, ne s’est asséché ou a perdu un membre à la suite d’une relation amoureuse avec un adulte.

Cependant, la sodomie devrait être totalement interdite avant l’âge adulte.

Très souvent, la pédérastie prend aussi la forme de la relation maître-élève, puisque l’adulte essaie d’initier son amant à ses connaissances intellectuelles, à ses goûts culturels. Le pédéraste cherche à procurer à son aimé le bonheur et l’épanouissement de sa personnalité naissante. Comme autrefois, le pédéraste servait de guide à l’apprenti. Elle lui permet de découvrir et d’exploiter ses talents. La pédérastie n’est-elle pas le coeur même du chamanisme moderne ?

Sur un plan strictement physique, qui peut prétendre que de se faire cajoler, masturber ou sucer procure de la douleur. C’est pourtant ce qu’on dit. Tous les pédérastes ne sont pas des sodomites ou des psychopathes.

Plusieurs pédérastes, bien au contraire, se révoltent contre le sort réservé aux enfants dans nos sociétés bien pensantes : pauvreté, exploitation sexuelle non consentie, commerce d’adoptions ou trafic d’organes (le cas Dutroux), travail abrutissant des enfants, la destruction des cerveaux par la drogue, brigade de la mort au Brésil, les enfants modernes de la rue de Duplessis-Rochon. Est-ce que toutes ces souffrances ne sont pas pires que des caresses, des cadeaux, de l’amour fut-il pédéraste ?

L’enfant n’est pas un fou, tout comme il n’est pas un être asexué comme l’a si bien démontré Freud. Il sait aimer et sent bien que cet amour n’exige de lui que sa présence, sa fraîcheur, son sexe, puisque cet amour est un hommage incessant et sans borne à sa seule personne, à sa beauté. Et, il le sait.

C’est aussi, et c’est là toute sa force, une osmose temporaire de l’âme de l’être aimé et de l’amant. L’amant digne de ce nom saura être attentif à l’aimé, à ses moindres désirs, à ses moindres problèmes, à ses moindres besoins. L’aimé devient presque un dieu et l’être qui permet ainsi à l’amant (qui vit cette expérience avec responsabilité) de découvrir la joie de contempler l’AMOUR dans son essence même pour ne pas dire la joie de contempler Dieu.

L’amour pédéraste est un avant-goût du ciel. La pédérastie est un partage, une initiation à la vie, aux rapports humains dans ce qu’ils ont de plus positifs. L’acceptation intégrale de « soi » (corps et esprit) pour être en harmonie c’est-à- dire en amour avec les autres.

Cependant, ces expériences sexuelles sont généralement passagères chez le jeune. Elles lui permettent de découvrir sa réalité sexuelle et de mieux assumer son orientation sexuelle, sa réalité corporelle. Le jeune hétéro ne sera pas intéressé à ce genre de découverte et d’expérience homosexuelle. Il s’en éloignera de lui-même. Si personne ne s’en mêle, l’aventure sera très vite oubliée s’il y a eu quelque chose de traumatisant.

Qu’on le veuille ou non, le rejet de la pédérastie est le rejet hypocrite de l’homosexualité. La peur que le jeune aime tellement ça qu’il devienne homosexuel est stupide. Tout individu est génétiquement orienté vers une telle orientation sexuelle dès la naissance.

Il y a une différence entre être gai ou vivre une expérience pour savoir si on l’est.

L’anthologie de la pédérastie en de Jean Ferguson (qui ne fut jamais publiée) nous rappelle que la pédérastie existe depuis les débuts de l’humanité. Elle a même été la forme d’amour dominante de la culture grecque. Elle a joué à travers les siècles, le rôle de chaman, du passage de la vie d’enfant à celui d’homme.

Les femmes ont toujours craint la pédérastie parce qu’elle sous-tend un partage de leur pouvoir et de leur relation privilégiée avec les enfants.  Leur projection  est celle de leur propre peur de la sexualité. Elles ont aussi toujours craint que cette initiation prédispose le jeune à préférer l’homosexualité à l’hétérosexualité. Pourtant, rien n’est plus faux. S’il n’y a plus la conception comme finalité en quoi les orientations sexuelles sont-elles différentes dans leur manifestation ?

Des études américaines ont clairement démontré que déjà à cinq ans (à moins d’expériences violentes et traumatisantes) l’orientation sexuelle de l’individu est non seulement prévisible, mais irréversible.

La pédérastie est une expression parmi tant d’autres de l’amour et plusieurs ont d’ailleurs, comme moi, expérimenté plus d’une forme d’expression sexuelle : hétérosexualité, pédérastie, homosexualité, bisexualité, etc.

La pédérastie est simplement une forme différente d’expression de l’homosexualité selon l’attrait  » de l’âge », donc, du développement du corps. Cependant, le pédéraste n’est généralement pas intéressés à des rapports avec

ceux qui ont le même âge que lui ou qui ont plus de 18-20 ans, car un jeune qui savoure une aventure avec un gars de son âge est simplement homosexuel… et c’est possible à tous les âges…

Malheureusement, la barbarie romaine l’a emporté au niveau des valeurs morales et depuis la pédérastie est décriée sous tous les toits particulièrement par les machos qui s’imaginent que leur pouvoir de domination tient à la grosseur et à la longueur de leur pénis comme chez les primates. Les féministes radicales, elles, souffrent d’homophobie virulente quotidienne, viscérale même, assez pour qu’elles rêvent qu’un jour la terre n’appartienne qu’aux femmes.

Ainsi, la pédérastie est-elle la cible de toutes les calomnies et d’une foule de mensonges quant à la façon de s’exercer et les résultats qu’elle engendre. Le sujet est tabou. Ne pouvant être officiellement barbare dans une société qui prétend respecter les droits de l’homme, le système s’est organisé pour que les vrais ou faux prétendus prédateurs sexuels subissent une raclée ou soient tués en prison. Cela peut aussi se produire en leur rendant la vie si insupportable que le suicide soit la seule solution restante, un meurtre légal. Ce que la police n’arrive pas à faire, elle le fait faire par la pègre à l’intérieur du  » silence  » des murs des prisons.

Cette chasse-aux-sorcières tient d’une première erreur, soit de confondre pédérastie et pédophilie. Pourtant, il y a tout un monde entre les deux.

La pédérastie est un amour purement homosexuel-lesbien qui ne s’intéresse qu’aux préadolescents et aux adolescents alors que la pédophilie ne s’intéresse qu’aux jeunes, surtout les filles, disons de 0 à 10 ans.

Le pédéraste est sidéré par la beauté physique et mentale de l’adolescent (ou préadolescent) alors que le pédophile agit parce qu’il n’arrive pas à établir un lien avec les adultes qui lui permette de trouver amour et sécurité. Cependant, dans les deux cas, la curiosité sexuelle semble la même. Voir le corps de l’autre, y toucher. Briser le mystère …

Dans le cas de la pédérastie, le jeune est bien conscient de ce qui se passe, il a déjà sa propre morale à savoir s’il aime cela ou pas, si dans sa tête, c’est bien ou mal. Les pressions de la société contre l’amour du « trop jeune pour aimer  » ressemblent plus à un lavage de cerveau qu’à l’exercice de sa liberté, le jeune n’a pas le choix à savoir s’il accepte ou pas.

Dans le cas de la pédophilie, le ou la jeune est incapable de choisir à cause de son âge et de sa vulnérabilité. Il subit la situation sans pouvoir comprendre et s’y opposer. C’est là toute une différence. Là, où les prétendus purs font erreur.

Les pédérastes sont plutôt homosexuels alors que les pédophiles sont plus souvent hétérosexuels.         

Si les jeunes jouent à la victime comme le veut la société quand ils sont pris dans un scandale sexuel, c’est qu’ils sont socialement incapables de supporter le jugement des autres et d’affirmer leurs propres valeurs.

Pour la société, la pédérastie est une tare parce qu’on croit à tort qu’elle conduit le jeune à devenir homosexuel. Au contraire, le jeune hétéro prétendra plus tard dans sa vie qu’il a été abusé, brisé par cet abus, parce qu’il n’aura pas assez mûri dans la connaissance sexuelle de sa propre personne pour accepter la responsabilité de ses propres choix et encore moins, la force de se servir de ses erreurs pour mieux se connaître et se renforcer.

Bien des jeunes qui prétendent avoir subi un traumatisme, rejaillissant bizarrement à l’âge adulte, viennent d’effectuer une visite chez un psy. On note aussi que souvent le jeune est retourné chez la personne par qui il prétend avoir été assailli. Après une première expérience qui devrait le mettre en garde s’il n’y consentait pas, un tel comportement est étonnant. Si on ne consent pas pourquoi retourne-t-on librement chez son agresseur ?

Dans une foule de cas, on retrouve cette culpabilisation chez des jeunes qui ont des difficultés avec leur consommation de drogue. Leur expérience sexuelle se confond-elle à une certaine forme de prostitution ? Devenus adultes, ces jeunes refusent de reconnaître que malgré leur véritable orientation hétérosexuelle ils ont accepté des jeux homosexuels ce qui les rend honteux d’eux-mêmes. Alors, plutôt que de faire porter à la drogue son effet négatif sur la sexualité (trop de drogue, trop longtemps rend impuissant), ces jeunes prétendent que leur impuissance sexuelle tient à leurs expériences passées.

Il est plus facile de blâmer les autres que de reconnaître ses propres défauts. Leur véritable honte est orientée vers l’adulte qui leur a fourni l’occasion d’obtenir ce qu’il voulait en se prostituant. Il blâme l’autre plutôt lui-même. Mais, il est le véritable responsable. Il n’a pas su respecter sa nature profonde d’hétéro en échange de drogues. C’est son droit et cela ne regarde que lui, mais il doit l’assumer.

La possibilité de dénoncer un acte sexuel jusqu’à plus de 20 ans plus tard permet d’exercer un chantage contre ceux avec ils ont déjà eu de telles expériences. Devenir victime pour obtenir des compensations financières, c’est un nouvel emploi. Celle du chantage à retardement.

Pourquoi dans les cas de proxénétisme (ce qui est pire puisque sur une base collective) la proscription est-elle de deux ans ? Les lois sont-elles faites pour défendre la mafia et écraser ceux qui n’empruntent pas les réseaux commerciaux ? En rendant la pédérastie, un geste strictement individuel illégal, ne force-t-on pas le pédéraste à devoir obligatoirement avoir recours au service

de la mafia ? C’est comme avec la marijuana, en la rendant illégale, on permet à la mafia de s’enrichir en la vendant exclusivement.

D’ailleurs, dans toutes les études sur la pédérastie, on ne demande jamais des candidats qui ont connu une telle expérience dans leur jeunesse qui ont aimé cela et qui en sont sorti grandis. Si cette vérité était dévoilée, on s’apercevrait qu’il s’agit d’un processus normal à l’adolescence. Il y en a probablement  eu  plus que ceux qui ont des reproches à faire à ces expériences. Le plaisir ne crie pas sa joie sur les toits.

Malheureusement, on oublie les propos de Freud, A. S. Neil, W. Reich et Fourrier. On préfère maintenir le mensonge. On préfère la violence à l’amour. Tous ces hommes de sciences et écrivains ont établi sans nul doute le lien direct et automatique entre la frustration sexuelle et la violence.

Ceux qui nous conduisent à la guerre pour leur propre intérêt sont les mêmes qui imposent cette morale sexuelle collective alors que rien n’est plus privé que la sexualité. On essaie de faire croire que la pédérastie est un crime contre l’humanité alors que ces mêmes agents de la pureté ont organisé des guerres, des génocides, des viols et meurtres.

La pédérastie ne doit pas être confondue avec l’exploitation commerciale que  l’on en fait. La pédérastie, c’est un amour-passion individuel qui peut être positif ou négatif. Il ne pourra jamais être collectif (le pédéraste est jaloux comme une femme) puisque cet amour lie deux personnes et les petits amants sont rares. En quoi le pédéraste peut-il être aussi condamnable que la CIA, Staline ou Hitler ? Les caresses n’ont jamais blessé, ni tué. Au contraire, pratiquer la fellation est le sommet des plaisirs.

Pire, on ne fait aucune différence entre les gars et les filles. Alors que pour bien des filles, la découverte de la sexualité est peur, honte, danger, angoisse ; chez le garçon, cette découverte est un bienfait, la fierté de la révélation de sa virilité et des plaisirs qui s’y rattachent. Le garçon connaît la jouissance et tendresse, même si le jeune n’éjacule pas encore. Chez la femme, la sexualité s’entoure encore de tabous et de responsabilités parce que c’est elle qui engendre.

La femme par sa structure corporelle prend-elle plus de temps à découvrir la jouissance de son propre corps. Elle doit aussi combattre l’image « macho » de la femme (objet) que la société vénère.

La peur de la nudité révèle le peu de respect que bien des hommes et des femmes portent à leur corps.

La libération de la femme ne saura se réaliser qu’avec la libération sexuelle de tous les individus. Elle n’existera que le jour où la femme cessera de porter le fruit « macho » d’être la tentation et laissera à l’homme la responsabilité de contrôler ses pulsions sexuelles.

Cette conception de la liberté sexuelle absolue ne pourra émerger que si l’on reconnaît que chaque individu, quel que soit le sexe, l’âge, est libre et responsable. L’amour est un besoin aussi essentiel que l’air que l’on respire. La libération de la femme ne se réalisera que le jour où l’on comprendra que le péché de la chair, ça n’existe pas, sinon pour contrôler les individus.

Toutes nos religions font croire que la chair est le mal. Pourtant, l’acte sexuel est un geste d’amour. Il ne peut qu’être beau et bien. Dieu est AMOUR …

Le péché qu’on lie à la sexualité tient plutôt au manque de responsabilité vis-à- vis l’enfant qui peut naître et de la société qui devra en prendre charge. Le péché de la chair est de ne pas assumer les responsabilités que portent les relations sexuelles. S’occuper de sa famille exige dévouement et fidélité pour créer un  lieu d’apprentissage propice aux enfants. C’est manquer à cette obligation qui est mal et non le plaisir rattaché à la sexualité.

Ceux qui ont tracé les paramètres de notre morale sociale sexuelle étaient souvent des malades mentaux puisqu’ils rejetaient la réalité corporelle et affichaient ainsi un amour de la souffrance qui tient parfois de la démence. Ils ont su créer un dieu macho à leur propre image, leur projection, où la femme est la servante. Pourtant, même Mahomet affirme que la femme doit être la partenaire égale de l’homme. Tant que la sexualité ne sera pas perçue pour ce qu’elle est, un plaisir, l’expression de l’amour, un moyen de développement personnel , la femme ne saura personnifier rien d’autre que la tentation, la chute, le péché… une obsession des machos qui ont créé le péché pour se défendre contre leurs propres pulsions, même si ces frustrations conduisent à la violence.

À mon sens, si j’ai bien lu les Évangiles et le Coran, le seul péché vient de Lucifer qui a refusé de se prosterner devant l’homme. Il refusait la grandeur de la LIBERTÉ que Dieu offrait à l’homme en cadeau.

Le vrai péché n’est pas la chair, mais l’orgueil. Lucifer a cri que la liberté est une erreur faite par Dieu, lors de la création.

Si nos religions venaient de Dieu, elles engendreraient l’amour et la paix. Au contraire, elles nous font connaître la ségrégation, la violence, l’argent et la domination, le pouvoir. Ce sont tous des attributs du veau d’or, donc, du diable plutôt que de Dieu. Ne doit-on pas juger un arbre à ses fruits pour le reconnaître? Si Dieu est AMOUR alors pourquoi l’amour charnel ne serait-il pas sous toutes ses formes une manifestation de Dieu ? Le péché ne serait pas la chair, mais le mensonge et l’hypocrisie de faire croire que le plaisir de la chair est un péché.

Admettre que la création est à l’image de Dieu exige que l’on accepte la liberté et les limites humaines ainsi que la responsabilité que cela implique.

D’ailleurs, dans le Coran, Lucifer dans son pari avec Dieu affirme qu’il se servira du mensonge pour confondre l’homme. N’est-ce pas ce qu’il a réussi de mieux en créant le péché de la chair et en donnant assez d’orgueil à ceux qui le servaient pour prétendre parler au nom de Dieu. Le seul péché, s’il en est un,  est le manque d’amour. Or, personne ne peut être plus en amour qu’un pédéraste et son mignon.

Toutes les religions sont des moyens bourgeois pour exploiter le peuple et le contrôler. Elles sont donc le contraire de ce que Dieu attend de l’homme. L’homme est incapable de vivre sans aimer et être aimé, la folie paranoïaque de notre morale bourgeoise essaie de nous empêcher de jouir de nos sens afin de diviser les individus et les empêcher de créer une conscience personnelle ou collective dans laquelle la violence, la haine, le fanatisme, le racisme n’existeraient pas. La haine, la division, voilà le vrai sens du mot mal. L’absence d’amour. La guerre pour assurer une bonne économie.

En ce sens, les féministes ont raison : l’individu est le seul responsable de son corps, de sa sexualité. Sa morale individuelle doit ne pas être violente et respecter la liberté de chacun. Ni l’état, ni les Églises n’ont le droit de soumettre une morale individuelle aux normes d’une morale collective. La liberté doit être respectée, si les gestes sexuels sont consentis par ceux qui les donnent et les reçoivent. Les fantasmes sont encore plus personnels.

La liberté sexuelle sur un plan individuel et la vie privée sont fondamentaux dans une véritable Charte des droits et des libertés qui n’est pas détournée pour défendre l’exploitation des individus par les institutions ou un régime judiciaire dans lequel la police se confond avec la pègre.

De nos jours, la pègre a tellement infiltré le système judicaire que l’on ne peut plus parler de justice, mais de règlements de compte sociaux. C’est pourquoi, la Charte des droits et liberté ne défend plus les individus, comme elle le devrait, mais les organismes criminels. Il faut être très riche pour avoir une simple apparence de justice.

Et, si l’amour et la vie sont ce qu’il y a de plus précieux, aucune ne forme de sexualité vécue dans l’amour et la responsabilité n’est mauvaise.

J’ai beaucoup de respect pour des êtres comme Marc Lachance qui ont su rendre positif cet amour des garçons qui le dévorait. Il s’est suicidé plutôt que d’y renoncer et que l’œuvre qu’il avait construit soit salie par le chantage. C’est un courage que je n’ai pas.

Marc savait que l’on ne choisit pas et que l’on n’échappe pas à son orientation sexuelle. Elle finit toujours par nous rattraper. Il aimait les jeunes garçons et il a vécu en fonction de son amour. Il a donc décidé de vivre sa passion de manière positive. Marc Lachance fut d’abord un enseignant afin de faire profiter les jeunes de son amour pour eux. Puisqu’il aimait jongler, Marc essaya de communiquer ce talent à ses jeunes protégés dans une école privée de Montréal. Fatigué de la pression pernicieuse et paranoïaque que les pédérastes doivent vivre au Québec, Marc décida de se rendre enseigner en Éthiopie.

Rendu sur place, il enseigna et créa un premier cirque bien particulier : il réunissait les jeunes de la rue et leur offrait éducation, gîte, nourriture en échange de leur prestation dans le spectacle. Cet amour du cirque se propagea tellement que cela devint à une véritable institution nationale. Marc était considéré à l’ambassade du Canada comme le plus grand ambassadeur du Canada en Éthiopie. Évidemment, Marc avait ses amants. Victime de chantage à travers des lettres anonymes, Marc, pour protéger la réputation du cirque, s’exila en Amérique du Sud. Puisque ce chantage se poursuivait, Marc décida de se pendre, laissant sur internet un message dans lequel il disait que son suicide devait être interprété comme un meurtre.

Évidemment, à Radio -Canada, on essaya de faire croire que Marc était relié au tourisme sexuel international. Je n’en crois pas un mot. Je sais par expérience que la police peut souvent fausser la vérité pour avoir la tête de celui qu’elle accuse. Mais, je trouve étrange que dans cette même période de chasse aux pédérastes, qu’on appelle pédophile, Tony Duvert aurait aussi été assassiné ainsi que son petit amant1. Y aurait-il maintenant une escouade mondiale de la pureté pour éliminer tous les pédérastes ? Des espèces de malades qui ont décidé de purifier la terre.

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