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La liberté sexuelle 24

août 25, 2020

La liberté sexuelle 24     
(pp. 232 à 240)

Le Québec ne pourra jamais être un pays tant que les femmes n’auront pas solutionné leur problème émotif concernant la sexualité. Le féminisme politisé retarde l’inévitable ascension du Québec vers son indépendance ou la création d’une véritable confédération. Les Québécois exigent d’être respectés. Ce n’est pas parce que tu es un indépendantiste ou un fédéraliste que tu es un crétin. L’intelligent choisira la structure qui puisse le mieux servir les prochaines générations.

La guerre sexuelle est individuelle. Elle sert à faire oublier le plus important : la fin des guerres et de la misère, la création planétaire d’une véritable démocratie, un retour au respect de la nature, et finalement, sur le plan des valeurs, de découvrir «sa» vérité puisque la Vérité a été détournée pour assurer le pouvoir de nos institutions. Dieu n’est pas qu’un pouvoir financier…

La pédérastie est un acte d’amour qui ne peut pas rapporter financièrement à nos institutions : voilà pourquoi on la chasse, sous prétexte qu’il faut protéger les jeunes.

Pour illustrer la stupidité du système face à la pédérastie , un attouchement sexuel , sans violence , peut valoir neuf mois de prison , sans possibilité de libération conditionnelle, à moins de se proclamer un paria , un être abject , alors qu’un type qui a commis deux meurtres est libéré parce qu’il est un délateur …

La pédérastie n’est pas de la pédophilie.

Je suis toujours étonné de l’hypocrisie, de l’hystérie collective ou de la psychose que suscite le mot  » pédophile  » ou « prédateur sexuel » dans la collectivité québécoise, surtout qu’on l’interprète faussement, en confondant volontairement pédophilie et pédérastie.

La pédophilie est strictement un rapport avec les enfants des deux sexes âgés de moins de 10 ans. Personne ne peut appuyer sans restriction la pédophilie puisque le jeune n’est pas encore en mesure de comprendre ce qui se passe et ainsi profiter d’une telle expérience.

S’il peut connaître une certaine curiosité, «faire l’amour», comme on dit chez les adultes, implique une pénétration, une douleur évidente, une peur de domination. Cela ne correspond pas à ses besoins et à son développement. Ce n’est pas une question de morale, mais une réalité physique.

Freud a établi qu’avant cinq ans, les bambins développent leur personnalité à travers différents stades de développement. Quant à sa sexualité, disons que l’orientation sexuelle de base est déjà acquise, à l’âge de cinq ans. Par ailleurs, de cinq a dix ans, le jeune connait habituellement une phase de latence c’est-à- dire de désintéressement quasi total de la sexualité. Par contre, vers 10 ans, selon chaque individu, car la vitesse de développement est différente pour chacun, on assiste à l’éveil de la sexualité.

Contrairement au bambin qui s’intéresse à son petit zizi par curiosité, le jeune adolescent s’intéresse tout autant à l’autre que ce qui se passe dans son corps. Il vit des sensations nouvelles dues à la puberté. Cette phase est souvent homosexuelle. C’est la période des comparaisons avec les camarades. Puis, l’intérêt pour les filles apparaît avec les nouvelles hormones. S’il n’y a pas d’éducation sexuelle, le jeune peut considérer tous ces changements comme de plus en plus mauvais. Ce rejet de soi est souvent à la source des suicides. Le discours moralisateur de la société lui donne l’impression qu’il est un monstre ou un dégénéré.

Pour les jeunes, âgés de plus de 10 ans, la violence et les drogues sont une réalité bien plus dangereuse que la découverte sans violence de leur sexualité, même si celles-ci obtiennent une moins bien grande attention des adultes. La peur de la sexualité est la plus insidieuse, la plus fondamentale, la plus ancrée dans l’inconscient collectif. C’est celle qu’on inculque dès la petite enfance.

Fort probablement que la panique des parents lorsqu’ils découvrent l’intérêt des enfants pour la sexualité (qui correspond à leur âge) est plus traumatisante pour l’enfant que l’expérience même. Comment ne pas trouver cela important puisque les parents font une véritable crise d’hystérie devant les manifestations sexuelles des jeunes qui prennent conscience de ce nouveau besoin-plaisir.

La sexualité a fait naître la peur parce que les humains ne la comprenaient pas. On avait toujours peur que la sève soit limitée.

Pourquoi dès qu’il est question de la sexualité des jeunes dont-on réagir comme de parfaits ignorants ou comme des hystériques ? Est-ce le fait que la presse se prend pour la conscience du peuple, confondant droit à l’information et jaunisme. Avec le voyeurisme, on préfère voir ce qui se passe dans le pantalon des autres plutôt que ses propres défauts. C’est souvent pour combler sa propre impuissance.

Pourquoi retient-on seulement l’enseignement maladif de la sexualité des religions plutôt que le message essentiel de tolérance que l’on retrouve dans toutes les religions :«aime ton prochain comme toi-même pour l’amour de Dieu»? Pourquoi n’admet-on pas que chaque individu possède «sa» propre sexualité potentielle, dès sa naissance, ainsi que son propre rythme de développement ? N’est-il pas étonnant que l’on magnifie les lois répressives concernant la sexualité, même si l’on sait que les conceptions et les interprétations religieuses ont justifié la grande noirceur, la peur, le fanatisme et le fascisme ?

N’est-il pas étonnant que l’on accorde plus d’attention aux rapports sexuels des jeunes qu’à l’insécurité face à l’entrée dans la vie adulte, la violence, le vol et la drogue ?

Personne n’est diminué physiquement ou autrement à la suite d’une relation sexuelle consentie et heureuse, qu’importe le sexe ou l’âge ; mais la consommation d’une drogue trop forte peut faire éclater un cerveau. On dirait que dans cette échelle de valeur le sexe est plus important que la vie.

La pédérastie n’est pas responsable d’autant de maladies mentales, d’autant de décrochage scolaire que la drogue et la violence. Pourtant, on en fait tout un plat. Pourquoi les lois sur le proxénétisme permettent-elles une prescription de deux ans, n’est-ce pas encourager clairement l’esclavage féminin ? N’y a-t-il aucune différence entre un rapport sexuel obligé, donc un viol, et une expérience consentie et heureuse ?

Il serait temps que l’on aborde la sexualité d’une façon positive et responsable. Si le colonialisme est l’esclavage des peuples, la répression sexuelle est celui des individus, leur aliénation.

Il est plus simple de condamner toutes relations entre un adulte et un jeune plutôt que de tenir compte du développement et de l’épanouissement sexuel qui existent chez tous les préadolescents, à la suite d’une aventure heureuse. C’est plus facile d’interdire que d’éduquer les individus.

Admettre que les relations sexuelles peuvent grandir les individus ça change fondamentalement l’interprétation et la lecture de tous les rapports dans ces relations humaines.

On ignore l’approche scientifique de la sexualité, basée sur la liberté, la conscience et la responsabilité. C’est plus simple d’aliéner les individus en leur faisant croire qu’ils sont des pécheurs dès la naissance parce que tous les individus sont sexués. On est encore à la peur que nous ont léguée les religieux et la bourgeoisie. La « responsabilité » est automatiquement plus exigeante et nuancée que l’interdit. La sexualité n’est pas que «génitalité ». Elle est aussi, et surtout, émotion, tendresse et communication.

L’interdit sexuel réprime l’imagination, la vue, le toucher, même la parole. C’est un tabou, un silence qui est une des principales causes de destruction pour bien des humains. L’interdit aveugle de la sexualité comprend automatiquement un rejet de sa «corporalité», de ses limites et une inconscience totale de sa véritable valeur. On écoute des gens nous ont, à travers leur propre projection, en nous faisant croire qu’ils parlaient au nom de Dieu, appris à mépriser notre corps ainsi que celui des autres.

Cette hypocrisie des adultes, face à la sexualité, repose sur notre éducation religieuse et le faux motif de protéger les jeunes. Les protéger de quoi, du plaisir?

Est-ce les protéger que de les tenir de force dans une vision hétéro-macho de la sexualité ? Les rapports sexuels sont-ils autre chose que la pénétration, soit une forme de communication ? Est-ce protéger les jeunes que de leur faire croire  que Dieu peut avoir indiqué comment se comporter dans sa sexualité, lui, qui n’aura jamais ni de corps, ni de limite ? N’est-ce pas plutôt le besoin des adultes de dominer les adolescents plutôt que de les informer et leur apprendre à se servir de leur « libre arbitre» ? Faut-il imposer sa morale ou transmettre la compréhension et l’application de ses valeurs ? Est-il préférable d’obéir aveuglément à des valeurs que de les faire siennes, après avoir compris leur raison d’être ? L’éducation n’est-elle pas d’apprendre à vivre ce phénomène de façon positive ?

Pourquoi un jeune devrait-il accepter que jouir est plus condamnable que la violence ? Dans notre folie actuelle, mieux vaut tuer que de jouir. Est-ce la perception de la sexualité que l’on veut transmettre aux jeunes ?

La sexualité est-elle autre chose que l’horreur que nous définissent les féministes homophobes ou toutes les religions qui entretiennent la femme dans un rôle inférieur à l’homme, grâce à cette perception ? Ne nous disait-on pas quand nous étions jeunes que se masturber donnait des boutons, rendait fou ou nous empêcherait de satisfaire notre partenaire à l’âge adulte ? Pourtant, la masturbation est un geste normal et souvent un moyen de combattre l’anxiété. Si on a pu nous mentir sur une chose aussi fondamentale que notre sexualité ne peut-on pas nous avoir menti sur d’autres sujets ? Pourquoi ne fait-on aucune nuance entre la tendresse, l’amour et la génitalité ? En quoi jouir est-il mal ?

La richesse des rapports sensuels est-elle une valeur positive seulement si les rapports humains se réalisent entre personne d’un même âge ?

L’histoire de l’humanité prouve que le contact entre les adultes et les adolescents peut servir à l’épanouissement du plus jeune : les chamans, l’expérience grecque, etc. ?

Contrairement, à ce que l’on pense au Québec, plusieurs jeunes cherchent et aiment vivre de telles expériences parce qu’elles procurent beaucoup de plaisir.

Contrairement, à ce que l’on prétend, plusieurs jeunes sortent grandis d’une telle expérience. On refuse cette vérité simplement parce que l’on a peur que celle-ci se propage, car dans l’esprit des adultes « sexe » rime avec « péché ». Les siècles ne nous ont pas encore débarrassés de cette vision erronée.

Il en sera ainsi tant que la sexualité ne sera pas jugé positivement : comme un moyen de s’épanouir, un moyen d’enrichir sa relation avec la réalité.

Il en est autrement de la pédophilie, car, elle consiste avec des rapports sexuels entre un enfant de 0 à 10 ans et un adulte. Personne ne peut accepter une telle situation pour au moins deux raisons fondamentales.

La spécificité de la pédophilie est de ne pas ne pas pouvoir prouver sans doute raisonnable de respecter le point du vue du plus jeune et agir avec son consentement. Avant dix ans, un jeune peut accepter par intimidation. Le problème c’est qu’on ne sait pas exactement quand c’est le cas. Cependant, il ne faut pas devenir fou. Il y a des jeunes qui cherchent à répondre à leurs questions, leurs interrogations et l’une d’elle est, parce qu’on en fait un tabou : comment est constitué l’adulte physiquement ? Si on ne faisait pas un tel drame avec la nudité, ce problème n’existerait même pas. La curiosité est normale.

S’il y a violence ou manifestation de pouvoir en utilisant la peur, c’est automatiquement une forme de viol. L’autre raison repose sur un fait évident : les organes génitaux d’un adulte sont trop développés pour une pénétration sexuelle avec un jeune dont le physique n’est pas encore complètement constitué.

Il en ait tout autrement en ce qui concerne la pédérastie puisque le plus jeune est en âge de décider s’il aime ou pas ce genre de contacts. Les parents peuvent croire que les ados ne sont pas encore assez vieux pour le décider, mais s’ils peuvent choisir une religion, ils peuvent bien choisir leur partenaire et vivre leur évolution sexuelle comme ils l’entendent. Ils doivent apprendre à faire confiance à leur jeune. Il peut en toute connaissance de cause refuser ou accepter. Pour cela, il est impérieux cependant de recevoir une éducation qui lui permette de faire le choix en toute connaissance de cause. Pas question de leur faire peur, de les moraliser, mais de les informer des faits.

Concevoir la sexualité, sans égard à l’âge, aux changements corporels qui naissent dans le corps du préadolescent, est le priver de son droit à la vie privée.

Tout individu a droit à sa morale personnelle dès qu’il peut décider pour lui (ou elle) ce qui est bien ou mal, et ce, évidemment, en autant que cette liberté ne brime pas celle des autres. La répression refuse le respect du « droit sacré de chaque individu» à l’effet que son corps n’appartient qu’à lui. Les moralistes se prétendent supérieurs aux autres.

Serait-ce que des milliers d’années de domination religieuse, d’intolérance vis-à- vis la sexualité, de prétendues damnations pour les péchés de la chair, ont si profondément marqué les humains que l’on doit maintenant parler de la domination abusive des adultes envers les jeunes ?

S’il était normal, dans les temps anciens de concevoir la sexualité uniquement pour donner naissance à un enfant puisque la survie de l’humanité en dépendait, ce n’est plus la situation actuelle avec la surpopulation.

La sexualité doit être revue comme une relation de communication et d’harmonisation entre humains. Le but de la vie n’est plus de transmettre la vie, mais d’améliorer la qualité de vie pour rendre la vie agréable à tous. Si la douleur nous forme, elle n’est pas indispensable. Notre regard sur notre communauté peut nous indiquer les voies à suivre pour améliorer sa vie.

La répression sexuelle engendre l’obsession sexuelle, le mépris de soi. Elle nous amène les moralistes à croire que leur valeur morale est la seule valable.

La répression sexuelle crée la haine, la foi dans sa supériorité et l’inégalité entre les individus. Le « castré moral » croit que tous ceux qui trouvent du plaisir dans la sexualité sont des monstres. Il est incapable de saisir que c’est se priver d’une telle réalité qui est anormale.

La répression sexuelle permet de criminaliser tous les individus dès leur naissance, car tous naissent avec une libido. Cette castration mentale, psychologique et morale fait en sorte qu’il faut être honteux d’être humain. Et, cette morale macho fait de la femme un péché ambulant, car elle est objet de désir. La tempérance n’est pas la finalité de la vie. Ne nous a-t-on pas appris que même le désir était un péché mortel ? Une punition éternelle en est le prix. N’est-il pas normal d’être attiré par un (e) autre ? En est-on toujours responsable?

La répression sexuelle ne permet pas seulement à envoyer un signal aux jeunes à l’effet que la sexualité est pire que les drogues et la violence ; elle permet de maintenir l’inégalité entre les hommes et les femmes. C’est invraisemblable que les féministes ne se soient pas encore rendu compte de cette réalité. Entretenir la peur sexuelle, c’est maintenir la honte innée de son corps. Ce que notre système s’est toujours appliqué à faire.

D’un autre point de vue, on fait de la sexualité un tel monstre que l’on s’imagine qu’un crime sexuel est plus grave qu’un crime économique. Caresser est devenu pire que tuer. Assez idiot merci !

Les pétrolières et les multinationales tuent quotidiennement des enfants pour voler sans scrupule les pays conquis, mais, pour eux, la mort de ces humains ne semble pas importante. Puisqu’ils vivent des réalités religieuses et culturelles différentes, ces enfants ne sont pas des humains, mais des « sous êtres ».

On accorde plus d’importance à un attouchement sexuel (pourtant ça ne fait mal à personne, au contraire) que la responsabilité sociale face à la guerre et à la destruction de la planète. Sauf pour le chantage, les rapports sexuels sont

individuels, donc, moins payants. Est-il plus criminel de toucher un pénis que de permettre la mort de sept personnes et la maladie de centaines d’autres, par négligence ? En payant des taxes pour maintenir un système militaire, on endosse la violence et le crime organisé légalisé au nom de Dieu, d’Allah ou de son pays.

La sexualité est l’élément primordial, fondamental de la vie privée et, à ce titre, ce qui se passe dans les culottes des autres ne me regarde pas.

Par contre, il est impossible d’échapper à la psychose collective, héritage de notre religion, qui consiste à crucifier tout ce qui est différent par pure ignorance. On a une telle peur viscérale de la sexualité qu’on en perd la tête et les justes proportions.

On semble ignorer que des nuances, ça existe, qu’il y a une différence aussi épaisse que le mur entourant Israël, entre un viol, la prostitution, le commerce charnel, le proxénétisme, la pédérastie et la pédophilie.

Si on regarde la situation avec un oeil religieux, conservateur, fanatique, le « cul

» c’est notre perte. Par contre, si on l’observe avec une conscience scientifique (et qu’on ne cherche pas, comme certains psychologues, l’interprétation psychologique la plus payante possible), on se rend vite compte que le système entretient cette peur, ce dégoût parce qu’il permet à des professionnels de s’en mettre plein les poches, en exploitant l’ignorance et la peur des gens. La culpabilité est un mal payant à soigner.

Pendant qu’on tergiverse à la télévision et les journaux sur le sort d’un individu qui, une fois condamné pour crime sexuel, ne fait que commencer à vivre son enfer ; le système peut détourner nos pauvres petits yeux de leurs crimes

«légaux» commis quotidiennement : des guerres qui tuent des milliers d’humains, une exploitation économique de la très grande majorité des populations, de recherches militaires de drogues et de maladies pour attaquer le clan ennemi.

La plus grande valeur morale dans un tel système est de maximiser son avoir en exploitant les autres. Plus tu es riche, plus tu as de pouvoir. Et, la richesse est concentrée entre les mains d’un bien petit nombre, capable de définir, grâce aux religions et au pouvoir judiciaire, ce qui est bien et ce qui est mal. Au lieu qu’être humain soit une valeur en soi, la valeur humaine est maintenant définie en rapport à ce qu’elle rapporte. Le sens de la vie n’est plus d’être capable d’aimer la vie parce qu’elle nous rend heureux, d’admirer la création, mais de pouvoir aveuglément survivre à l’exploitation économique du système.

Ce détournement de la réalité permet de légaliser meurtres (guerres) et vols, car vol est classé «profit», que le travail devient un esclavage ou la vente de son corps et de son esprit en pièces détachées. Au lieu de signifier épanouissement, très souvent travail signifie malheureusement« exploitation ». Pourtant, le travail est un moyen de se réaliser.

Les individus peuvent être exploités en tous temps dès leur naissance jusqu’après leur mort pour permettre aux riches de maintenir leur statut et leur exploitation.

Focaliser sur le sexe permet d’ignorer que l’on vit dans un système pernicieux, responsable de décréter ce qui est bien et ce qui est mal. Le bien étant maintenant confondu avec «profit »et le mal avec sexe (individualité).

Notre religion vient d’une morale évangélique chrétienne : pardonner, ne pas juger les autres, aider son prochain, tendre la joue plutôt que de répondre par la violence à la violence. Mais à l’Évangile, nous avons ajouté Ancien Testament, Bible, Charria, Torah, tous ces livres religieux basés sur l’interprétation des religieux des paroles de Dieu. On oublie qu’il est impossible d’aimer Dieu, sans aimer les humains. On nous fait croire que ces livres sont religieux parce qu’on les étudie à l’université. Pour mieux contrôler, les religions ont besoin de recherches comme dans tous les autres domaines. La théologie doit se donner un petit air scientifique ou du moins universitaire.

Pour assurer leur pouvoir, les différents systèmes ont mis en place leurs religions et leur prétendue infaillibilité, ce qui permet de dominer tous les autres, tout en justifiant tous les crimes qui leur rapportent un profit matériel ou spirituel.

Les religions veulent être protégées par les gouvernements, car leur pouvoir réside dans le fait de ne pas pouvoir être contredites, surtout, par la science et la logique. Ce n’est pas pour rien que les chrétiens, les musulmans, les juifs veulent instaurer leurs lois : les religions permettent le contrôle des individus.

Malgré leurs appels hypocrites à la tolérance, toutes les religions se confondent essentiellement dans un même grand melting pot devenu la larve de toutes les intolérances. Un cancer social. La pensée rationnelle est remplacée par l’émotif et l’irrationnel.

Il n’y a plus d’humanisme dans notre monde, tout ce qui compte c’est le pouvoir, l’argent et encore l’argent.

Plutôt que d’aborder la sexualité — qui n’est pas que la génitalité — comme quelque chose de bien, de grand ; on nous a appris à mépriser notre corps, à préférer juger les autres. On choisit la violence plutôt que les caresses. On nous a inculqués à tous que les femmes sont le péché ambulant des hommes. On oublie que ces règles étaient créées pour défendre les créateurs de ses livres divins de leurs tentations de machos. Ces règles servent à les défendre de leurs pures projections.

Partout, dans nos Écritures dites saintes, on dévalorise la sexualité à pleines pages. Comment peut-on faire croire aux individus qu’ils sont le mal ambulant, sans leur interdire une chose dont ils ne peuvent pas se passer : leur corps, leurs sens, leur sexe. En interdisant le corps et le plaisir qu’il apporte, sous prétexte d’être un ange déchu qui ne rêve qu’à une spiritualité intemporelle et immatérielle, on peut contrôler tout le monde, car, un jour ou l’autre, tout le monde désobéira à cette règle folle de la dégénérescence et de la chasteté. Interdire d’aimer son corps, de jouir de ses sens, de désirer les autres, permet une domination psychique de l’être qui accepte une telle aliénation comme sa propre rédemption.

Qu’on le veuille ou non, cette mer d’informations venues d’en-haut, détourne nos regards de ce qui se passe de plus grave quant à l’exploitation légale des individus par un système qui se sert de sa morale pour aliéner les individus.

Pendant que l’on nous endort, on nous vide les poches… Pendant qu’on décapite un individu, on subventionne la violence pour s’approprier du bien des moins bien nantis.

Cette nouvelle conscience sociale permet de nous faire accepter de vivre comme si nous étions des robots. L’ordinateur remplace les mouvements créés pour défendre les individus, les institutions n’ont pour seule valeur que les profits qu’elles génèrent. Bientôt, nous n’aurons qu’accès à des services en ligne et des boîtes téléphoniques. Nous serons les nouveaux esclaves de nos ordinateurs et de ceux qui les programment.

C’est déjà une réalité quotidienne dans le monde du travail, par exemple.

Est-ce vraiment le monde que l’on veut laisser en héritage à la future humanité?

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