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La liberté sexuelle 18

août 19, 2020

La liberté sexuelle 18 (pp. 171à183)

L’abstinence sexuelle est contre – nature. Les rêves ou les règles s’en chargeront d’ailleurs naturellement…mais pour un jeune ignorant, les rêves peuvent être la preuve que sa perversité est telle qu’il ne peut même pas la fuir dans ses rêves. L’ignorance fait plus de dommages que l’expérience. Que les adultes aiment cela ou pas, de nombreux jeunes adorent ça parce qu’ils sont baignés dans une atmosphère de jeu, de tendresse, de cadeaux et d’une attention qu’ils ne connaîtront probablement jamais autrement. Ce n’est pas parce que tu es noyé de cadeaux que tu es devenu «accro» à la personne qui te les donne : c’est que ça te fait plaisir et que tu te sens considéré.

Si on n’avait pas maintenu la sexualité taboue aussi longtemps, le jeune n’aurait pas peur d’en parler. Adolescent, c’est lui le maître de ses fréquentations. Le point de vue des paires est souvent plus écouté que celui des parents et ceux-ci sont souvent impuissants, car un véritable dialogue est difficile. Bien des parents deviennent dingues juste à penser qu’ils doivent parler de sexualité avec leurs enfants.

Plutôt que d’étouffer le jeune avec la morale, il faut lui apprendre à devenir maître de ses sentiments et de ses émotions. Le développement humain, ce n’est pas d’être chaste, c’est de devenir autonome et responsable. La pureté ce n’est pas d’être chaste, mais avoir de bonnes intentions et agir avec amour.

Rien ne justifie les règles sexuelles actuelles, s’il n’y a pas de violence. Ces règles existent uniquement pour nous culpabiliser et nous dévaloriser afin de rendre l’homme exploitable de sa naissance à sa mort. Le psychiatre W. Reich l’explique très clairement dans ses livres sur la révolution sexuelle. La culpabilité permet une meilleure performance au travail pour se revaloriser face à la société.

C’est donc pourquoi, on implante chez l’individu un profond sentiment de culpabilité et de mépris de soi : le péché originel ou de la chair. La culpabilité et le mépris de soi sont les meilleurs moyens d’exploiter sans arrêt les individus, car, ils sont programmés dans la conscience de l’enfant, avant même de pouvoir comprendre. Les adultes sont trop marqués par l’éducation qu’ils ont reçue pour s’apercevoir que rien ne justifie cette peur sexuelle et l’ostracisme à laquelle on est condamné dès l’enfance.

On prétend qu’il y aura de prétendues séquelles, oubliant que ces séquelles se confondent généralement avec le chantage et le désir de continuer à recevoir une rétribution affective ou monétaire. La prétendue victime n’accepte plus  d’être privée et le besoin est énorme surtout si elle fait usage de drogues. Plutôt que de blâmer les drogues, le système préfère prétendre que c’est un traumatisme sexuel. Mettre quelqu’un en accusation, ce peut être très lucratif. Mais, s’il n’y a pas assez de dénonciations, ça ne vaut plus la peine de nourrir et entretenir une industrie créée autour de l’interdit sexuel et du phénomène de «victime». Voilà pourquoi il faut être encore plus sévère : strictement pour justifier son existence.

D’autre part, les séquelles naissent davantage à partir de la situation hystérique autour d’un jeu sexuel qui tourne à l’enfer quand les adultes en entendent parler.

Les pédérastes savent d’expérience que la majorité des jeunes sortent grandis de cette expérience s’ils ne croient pas qu’ils sont condamnés aux foudres divines ou celles des adultes. Une telle liberté met en danger la capacité de créer un beau troupeau docile. C’est pourquoi tout est traité sous forme générale, les mêmes règles s’appliquent à tous, même si ce sont tous des cas particuliers. C’est au jeune de voir s’il aime ça ou pas.

Qu’on le veuille ou non, l’amour charnel des aînés pour les adolescents existe depuis le début de l’humanité. C’est la recherche de la beauté, de la jeunesse et de l’immortalité ou la tentative de revivre sa propre enfance à travers son amant. Le pédéraste veut combler des désirs et des besoins qui ne le furent pas quand ils étaient jeunes. C’est une forme de fixation et de régression. La pédérastie est encore moins présente dans la société que l’homosexualité d’où sa capacité de provoquer une peur injustifiée.

Pour les pédérastes, très souvent, ces élans sont inexplicables. Leur adoration pour les jeunes, cette manie de les couvrir de cadeaux, de les amener en voyages, de rechercher leur joie ne sont pas seulement une forme de séduction ou de sécurisation inconsciente, mais ce sont aussi et surtout des marques d’amour et d’affection.

C’est bizarre que pour le pédéraste, selon les adultes, tomber en amour ou donner des cadeaux, c’est une feinte pour mettre le jeune en confiance, pour lui cacher ses vrais désirs, alors que tous les adultes vivent la même chose quand ils se fréquentent. On dira qu’il y a une différence d’âge ; mais une différence d’âge ne veut pas dire que le jeune ne sait pas ce qu’il fait. Ce jugement sur la capacité du jeune d’avoir l’intelligence de comprendre ce qui se passe ne peut pas justifier la répression de l’autonomie individuelle.

La Charte des droits de la personne prétend défendre les jeunes contre la ségrégation à cause de l’âge ; mais quand il est question de sexe, la Charte n’a plus rien à dire. En quoi les cadeaux pour les fréquentions adultes sont-ils moins une façon d’obtenir ce que l’on veut, une forme différente de séduction ou de prostitution que les échanges entre un adulte et un jeune ? C’est de l’hypocrisie. Avec le jeune, c’est acheter ses services sexuels tandis que pour les adultes, c’est acheter l’amour. D’une manière ou d’une autre, c’est attirer l’attention et l’affection du partenaire recherché. Quelle différence ? De l’amour, c’est de l’amour. L’amour n’a pas d’âge. Personne ne peut survivre dans la vie sans amour…

Pour justifier les règles sexuelles, on les a subdivisées, s’assurant ainsi qu’il y aura au moins un élément qui permettra de crier au crime. Quand il y a une situation sexuelle, on confond pédophilie, pédérastie, viol, inceste, etc. pour que le public n’y voit que du feu. Il faut créer l’horreur pour donner un bon exemple et faire un bon papier.

D’ailleurs, cette prétendue liberté de presse autour des tribunaux ne fait que permettre aux prisonniers d’être informés pour qu’ils donnent la raclée à cet accusé , raclée que la police ne peut pas donner , car, malgré l’intolérance aveugle des «guerriers de la fausse pudeur » , il existe encore chez plusieurs une tentative de compréhension et une foi , une espérance dans la réhabilitation. À la décharge des prisons, il faut savoir que les criminels sexuels sont maintenant dans des lieux plus sécuritaires, en autant que ça ne se sache pas.

Qui peut croire dans un espoir de réhabilitation quand on exige d’un individu de se détruire lui-même pour avaler la culpabilité sexuelle obtuse que l’on transmet de générations en générations pour exploiter la conscience de tous les individus? Si l’on ne peut pas modifier une orientation sexuelle, on peut la conscientiser  et la contrôler pour assurer qu’elle se manifeste dans la non-violence, le consentement et le respect de l’autre.

La pédérastie ne peut être valable, comme dans toutes les relations humaines, que s’il y a un amour profond et sincère. Évidemment, les spécialistes du système refusent d’y entrevoir cette possibilité. Si on accepte que c’est un rapport amoureux, on ajoute immédiatement pour justifier sa répression que c’est un amour malsain…comme s’il peut exister des amours sains et malsains.

Les spécialistes ne veulent pas faire la nuance entre pédophilie et pédérastie, car ils perdraient leur raison d’intervenir et de se faire des sous. La répression est plus payante que la liberté.

Elle est payante pour le système judiciaire et pour la pègre puisque pendant qu’on s’occupe des individus, le crime organisé domine le proxénétisme et la traite des esclaves humains à l’échelle mondiale. Il n’y a pas que le sexe avec le crime organisé, il y a aussi la vente d’organes, le chantage, le vol et le meurtre, etc. C’est plus facile et plus rentable, en terme de statistiques et de « show », de s’attaquer à un individu que de s’en prendre au crime organisé.

D’ailleurs, en bout de piste, les profits vont dans les mêmes poches. Les crimes comme les attouchements, attentat à la pudeur ou la possession de marijuana permettent la survie économique d’une meute de professionnels : trop sévère ou pas assez, tu crées une clientèle. Mais, si on veut être juste, il faut reconnaître qu’il y a plus de policiers honnêtes et bien intentionnés que de ripoux. Aucune société évoluée ne peut se passer de lois et de policiers pour les faire respecter, car il y en aura toujours qui essaieront de contourner les règles. Qu’on le veuille ou non, il faut faire une nuance entre l’exploitation, l’aliénation et la discipline.

La discipline est essentielle à l’évolution de tout individu. Elle est plus efficace et plus stable qu’une morale imposée, surtout si celle-ci est injustifiable.

Le sexe est le seul cas dans la vie occidentale où le chantage est non seulement accepté, mais sacralisé. Le sexe, en dehors de la procréation, était un lieu commun de haine absolue approuvé par toute la société jusqu’à il n’y a pas très longtemps. C’est une preuve que l’inconscient collectif obéit encore aux vieilles règles religieuses ignares. Que tu dises n’importe quoi en faveur de la pédérastie, les paroles seront détournées pour en prouver encore plus sa nocivité. De quoi le système a-t-il peur ? Si on permet à l’individu de créer sa propre conscience, la vraie démocratie risque de s’installer.

Pour certaines féminounes, la séduction des jeunes – une obsession on ne peut plus féminine – est un geste de mépris. Selon elles, la femme est la proie, l’objet convoité qu’on veut acheter. Elles s’imaginent donc que les jeunes qui découvrent leur sexualité sont aussi des proies faciles et idiotes. Si la société n’accordait pas une importance indue, maladive, aux rapports sexuels des jeunes et ce à quoi les autres pensent de nous, les jeunes pourraient cesser d’avoir une image négative d’eux. Il n’y aurait plus toute cette ambivalence culpabilisante entre le désir et l’interdit sexuel.

Privés d’une culpabilisation innée et du mépris d’être humain qui en découle automatiquement, comprenant le besoin de se connaître, les jeunes découvriraient que dire «je t’aime», ça peut se manifester de bien des façons et à tout âge.

C’est plus important de leur apprendre à être responsable, à respecter la décision de l’autre, à être autonome ; car, la sexualité dans sa manifestation totale (tendresse, amour, amitié, désir de voir l’autre heureux, etc.) est ce qu’il y a de plus essentiel pour s’épanouir et vivre heureux, fiers de ce que l’on est.

Cette responsabilité touche aussi les gens qui nous entourent, ce qui en multiplie les effets bénéfiques ou pervers. Tant que les humains, particulièrement les femmes, seront esclaves des modes pour des besoins de séduction, elles n’ont qu’à s’en prendre à elles-mêmes parce qu’en jouant à la poupée, elles entretiennent elles-mêmes le mythe de la femme objet qu’elles dénoncent. Vivre selon la mode, c’est avant tout une affaire de femmes… tout comme vivre avec la peur de la sexualité. Un des principes fondamentaux pour vivre heureux c’est de s’accepter comme on est. Seule la violence devrait être interdite.

Les femmes n’ont pas qu’un physique à montrer pour se faire désirer…La beauté n’est pas un gage d’intelligence et d’amour, mais un moyen de «flasher». Apprendre à vivre sans toujours avoir peur de ce que pensent les autres, ce serait un bien meilleur moyen de lutter pour obtenir une égalité homme femme véritable. Les scrupules féministes ne sont pas que sexuels.

Dans une égalité réelle, il n’y a plus ni hommes, ni femmes, il n’y a que des humains.

Tout ramener à la peur d’être un appât sexuel recentre le débat au niveau strictement physique de la femme. Les femmes auraient avantage à insister sur leur différence. C’est un aspect plus positif. Ce n’est pas parce que tu es différent que tu es inférieur, bien au contraire.

Les féminounes focalisent sur le moins important : être un objet de désir ; mais c’est ce qu’elles engendrent et dénoncent en même temps. Si elles veulent l’égalité, ce doit être aussi sur un plan moral et émotif, car toutes les religions présentent la femme – donc la sexualité — comme le mal suprême. Les femmes doivent faire ressortir le mensonge de cet enseignement millénaire. Elles doivent prouver que la femme apporte une richesse de créativité intellectuelle, artistique et sociale beaucoup plus importante qu’un simple désir physique hypocritement dénoncé comme le mal ambulant.

Normalement, on ne passe pas sa vie à penser à sa sexualité…il y a des choses bien plus importantes. Et, contrairement à ce que l’on dit, pour l’adulte qui aime les jeunes, sa vie sexuelle tourne beaucoup plus autour de ses fantasmes et de la masturbation, car il y a moins de relations génitales qu’on le fait croire.

Maintenir la peur et la haine de la sexualité, c’est garantir l’impossibilité d’une égalité entre les hommes et les femmes ; car pour être égales les femmes doivent être aussi fières de leur sexualité que les hommes. Que l’on cesse de s’occuper de ce qui se passe dans les culottes des autres et le monde ne s’en portera que mieux. Que l’on s’en prenne à la violence et il sera possible de rêver un monde plus égalitaire.

Il faut apprendre aux jeunes que l’allure physique d’un individu n’est pas la seule chose qui compte. Il faut vivre une vie qui nous permettra de se dire en mourant : ce fut une expérience enrichissante.

Les jeunes doivent cesser d’être esclaves de la mode et inventer une morale individuelle, responsable et permanente.

Tant que les religions focaliseront sur la sexualité avec leur unicité du savoir et de la vérité, leur exclusivité à interpréter Dieu, elles mettront au monde des fanatiques et seront la première cause des guerres après l’économie.

Si on veut vivre sur une planète pacifique ; il faudra accepter les individus tels qu’ils sont et combattre l’ignorance. Il faudra remettre l’économie au service de l’humain et non le contraire. L’humanité doit apprendre que la tolérance est plus glorieuse et porteuse de progrès que la lutte à la sexualité vécue sans violence. Si on ne veut pas vivre sur une planète où l’on risque à chaque instant que surgissent des religions fanatiques qui nous mettent en danger, il faudra apprendre le besoin et le désir de se parler pour trouver la vérité. Si on arrive à imposer la Charia dans le monde, nous nous retrouverons vite avec les assassinats collectifs que l’on dénonçait chez les Talibans.

L’amour pédéraste n’a rien de différent d’un amour hétérosexuel ou homosexuel, sauf, l’âge du couple concerné.

Dans un amour pédéraste, le plus âgé s’efforce de vivre la jeunesse à travers cet amour. C’est la fascination, la tendresse, l’amour fou, la passion. Le partage de jeux et d’émotions. Si le milieu ne les condamne pas, cette expérience s’avérera très positive pour les jeunes à cause de l’élargissement de leurs connaissances et de la variété des expériences que cette situation crée. Si l’aîné est sincère, il offrira en partage le meilleur de sa vie au plus jeune. Cette relation permet aussi au jeune de découvrir sa propre personnalité et d’expérimenter ses talents.

La pédérastie est surtout axée sur la tendresse. Loin d’être que de la chair fraîche, le jeune est une éponge de tendresse, l’âme qui n’a pas encore appris à haïr, le plaisir de vivre. L’amour, c’est être bien avec un autre. L’attrait pour un autre n’a rien à voir avec le sexe et l’âge. La pédérastie est une corde de transmission du savoir puisque l’âgé fait don de son expérience au jeune. La pédérastie est l’initiation à la vie qu’on retrouve à l’adolescence dans toutes les civilisations.

Par contre, cette expérience ne peut être que néfaste si elle se réalise dans la violence ou l’abus de pouvoir. Ce n’est pas parce qu’un individu est adulte qu’il fait automatiquement peur au jeune. Les jeunes d’aujourd’hui savent se défendre, ils savent qu’ils peuvent détruire l’autre par le simple fait de les dénoncer.

La majorité des adultes ne voient que du feu dans ces rapports adultes – enfants parce qu’ils se comportent comme de vrais hystériques dès qu’il est question de sexe. Il a suffi longtemps pour le jeune de dire qu’on avait abusé sexuellement de lui pour excuser tous ses gestes, allant même parfois jusqu’au meurtre.

Ce pouvoir de chantage n’est pas ignoré par les jeunes et les féminounes qui le préconisent. C’est une force illimitée. Plusieurs adultes innocents ont vu leur vie brisé en miettes pour permettre aux jeunes de se venger ou d’obtenir une bonne compensation financière, à la suite d’une expérience qu’ils ont imaginée ou adorée.

Combien d’adultes ont été accusés faussement par vengeance ou parce que le jeune voulait attirer l’attention ? Quand tu retournes voir ton soi-disant prédateur, ce n’est certes pas parce que tu en as peur ou que tu es forcé d’y retourner ; mais bien parce que tu as aimé ça ou que tu recherches ce que cet échange te procurait.

Créer des êtres autonomes, c’est créer des gens qui savent dire oui ou non et respecter leur décision. S’il y a ambivalence sexuelle à l’adolescence, ce n’est certainement pas le jeûne absolu qui permettra d’éclaircir ses vrais désirs profonds.

Il faut aussi se demander, pour comprendre les séquelles sexuelles, si l’usage de la drogue à long terme crée les mêmes effets que ceux que l’on attribue habituellement à un abus sexuel dans son enfance : honte de soi, besoin de faire n’importe quoi pour avoir l’argent nécessaire pour se droguer, incapacité d’avoir une relation sexuelle satisfaisante avec une autre personne, problème d’érection, etc. Qu’est-ce qui a provoqué cet état ? Un jeune se prostitue-t-il pour avoir plus d’argent afin d’acheter de la drogue ou se drogue-t-il pour être capable de se prostituer ?

Quand il est question des effets à long terme de ces activités, on devrait avoir l’honnêteté de se demander si une personne se serait droguée ou non sans avoir connu une expérience sexuelle précoce ? C’est comme la question de l’œuf et de la poule. Le problème de mésestime de soi est-il dû à une expérience sexuelle, à la drogue ou autre chose ? Cela a-t-il été provoqué par une expérience sexuelle ou par la drogue ou les deux ? Cette culpabilité est-elle le fruit de son éducation ? C’est si facile de se mentir.

Certains peuvent s’en vouloir de ne pas avoir su maintenir tous les privilèges qu’ils avaient étant jeune et croire que cette situation, ce rejet, est la cause de tous leurs déboires. C’est plus facile de prétendre au tsunami d’une expérience sexuelle que d’admettre sa fragilité intérieure antérieure. Si on pouvait parler sans honte de sa sexualité, on n’aurait pas à éclater comme une bombe à retardement dix ans plus tard. On n’aurait pas besoin de faire sien tous les reproches qui se disent et de voir chez les autres des expériences qui se confondent à son cas personnel.

On se rend souvent compte qu’il y a des séquelles quand les psychologues ont mis dans la tête des poursuivants une jeune aventure sexuelle qui a mal tourné. Serait-ce les intervenants qui ont l’esprit tordu, en manipulant leurs propres scrupules de façon à ce que leurs clients se perçoivent automatiquement comme des victimes ?

Une chose est certaine, la drogue est la principale source des maladies mentales au Québec. Des générations entières ont été sacrifiées au profit des narcotiques. La drogue est aussi la principale cause du décrochage. Pourtant, les adultes y attachent bien moins d’attention qu’à la sexualité. Ils préfèrent encore une fois l’interdit plutôt que le contrôle. Pourquoi ne pas décriminaliser la marijuana, permettre sa production individuelle ? C’est le meilleur moyen de combattre les produits nocifs, mais on ne le fait pas. C’est comme si le système judiciaire était le meilleur allié du crime organisé.

Les jeunes savent très bien comment il est facile d’extirper tout l’argent voulu d’une personne accusée d’un crime sexuel, s’ils ne la savent pas, les adultes qui les entourent le savent bien. La morale sexuelle, déguisée en service de protection pour les jeunes, est devenue le mode de chantage par excellence et le moyen d’assurer la survie de l’aliénation.

C’est facile de créer des fondations pour aider au paiement des poursuites : l’accusé acceptera ce chantage, qu’on lui vide les poches pour échapper à la prison où sa vie est quotidiennement menacée. C’est un commerce super – lucratif. S’il n’y a pas assez de dénonciations, les statistiques ne justifient plus d’entretenir une telle peur. Souvent les fondations constituent un bon fond de retraite pour les propriétaires ou un excellent moyen de payer sa consommation de cocaïne. Rares sont les fondations qui sont véritablement à but non-lucratif : les frais d’administration mangent plus que la moitié de dons.

En refusant de reconnaître que la pédérastie est une orientation sexuelle autre que la pédophilie (que de plus en plus de scientifiques reconnaissent comme une orientation sexuelle), la société continue d’entretenir la peur et la répression sexuelle chez les adolescents. Alors qu’on leur enseigne que la sexualité est non seulement quelque chose de normal, mais de bien ; on donne le signal contraire en dénonçant et punissant toute liaison sexuelle avec un adulte. Sur quoi repose une telle restriction ? En quoi l’adulte est-il plus dangereux qu’un jeune ? Non seulement cette situation est incohérente, mais elle est totalement hypocrite. Rien, excepté ce que l’on prétend que Dieu a dit, ne justifie une telle approche négative de la sexualité. On juge ce qui se passe maintenant avec les yeux ignorants de l’homme des cavernes, à cause des religions.

On fait croire n’importe quoi pour justifier et entretenir la haine de la pédérastie que l’on confond volontairement avec la pédophilie, l’inceste et le commerce charnel international. La pédérastie est l’amour entre deux personnes et n’a rien à voir avec le crime organisé. La vie privée doit être un droit sacré pour tous les individus.

À chaque fois que les médias focalisent sur la sexualité, c’est pour dénoncer la pédophilie. On rappelle ainsi aux jeunes et aux adultes qu‘il y a quelque chose de fondamentalement mal et mauvais dans la sexualité, comme si la sexualité était une maladie ou une expérience réservée aux plus vieux. En réalité, on ne protège pas le jeune contre un danger, mais on essaie de l’empêcher de vivre une expérience sexuelle en dehors du mariage, donc, en dehors de la procréation.

Ce n’est pas le jeune que l’on cherche à protéger ainsi, mais la morale. Tout est hypocrisie. On dirait que toucher un pénis est pire encore que de tuer. Cette hystérie est pure folie. Faudrait-il que tous les hommes soient castrés pour faire plaisir aux féminounes homophobes ? Ce n’est quand même pas la faute de l’homme s’il a un pénis et que pour lui une expérience sexuelle est jouissante.

La société serait gagnante de faire preuve d’une approche plus humaine, plus tolérante et compréhensive de la sexualité.

Il n’y a pas de sur-sexualisation des adolescents, mais commercialisation du sexe. Dans notre système, l’importance de la vie se résume au mot «profit» qu’il soit légal ou non. C’est pourquoi qu’en rendant la sexualité en partie légale et illégale, c’est plus payant, plus universel. Le système reçoit ainsi les profits des institutions mises sur pied pour régenter légalement la sexualité, tout en profitant également des profits de la pègre, forcée de créer des moyens pour contourner les lois. En focalisant sur la pédophilie, on arrive à faire ignorer l’ampleur des autres crimes. Dans notre société, le sens du mot «universel» se résume au fait que tous les individus deviennent un marché potentiel.

La sexualité a toujours été un attrait indescriptible pour les adolescents (es) ; mais on avait peur. Rien avant le mariage…Ceux et celles qui se battent contre la sexualisation des jeunes ne pensent pas autrement. Ils n’ont aucun respect pour l’individu. Ils veulent imposer leur norme.

C’est renversant de voir autant de vieux et de vieilles dans les manifestations ou les mouvements à caractère sexuel. Ils ont vécu leur vie pourquoi se mêlent-ils d’imposer leur vue aux autres ? Pourquoi être aussi obsédés par ce qui se  passe dans le pantalon du voisin (tu ne jugeras pas) ? Est-ce parce qu’il ne se passe plus rien dans le leur ? La morale est un droit et une norme individuelle, sauf s’il y a violence ou domination. Maintenir les lois actuelles sur la sexualité est un viol de conscience, car, on fait croire dans un mal ou un danger qui n’existe pas… à moins de continuer à croire qu’une relation sexuelle est un péché mortel qui nous conduit droit en enfer.

Plusieurs ont connu des expériences en bas âge et se rappellent l’état euphorisant qu’elles communiquaient. Cependant, à notre époque, la sexualité est vue comme le crime suprême. Nous avons ainsi développé une approche hypocrite. Les aînés veulent maintenir leur morale et s’inquiètent de ce que les jeunes ne ressentent pas la même nausée qu’eux face à la sexualité. Cette nausée qu’on leur imposait par l’enseignement d’une sexualité-péché.

Il est temps qu’on laisse les jeunes vivre leur vie. Il faut apprendre à leur faire confiance. La vie n’a aucun sens sans amour. L’amour est aussi indispensable que l’air que l’on respire. Cet amour, sans violence, est fondamentalement bon qu’il soit déviant ou non et qu’il s’exprime entre personnes du même sexe, du même âge ou d’âge différent. Si l’on apprenait à ne pas juger les autres, ça ne nous intéresserait pas de savoir comment ils vivent leur sexualité.

Tant qu’il n’y a pas de violence, il n’y a que du plaisir.

Cependant, la vraie protection exige une éducation qui montre les moyens à prendre pour vivre une sexualité responsable, vraiment respectueuse de l’autre. Si l’aspect charnel est important pour éviter les maladies ; il faut se rappeler que les jeux sexuels sont aussi accompagnés d’émotions qu’il faut aussi apprendre à gérer pour son bien et celui des autres.

Malheureusement, les maladies transmises sexuellement, ça existe tout comme les personnes intolérantes. Ne pas éduquer les jeunes face à ces problèmes, c’est plus criminel que le plaisir.

Un système mondial qui rejetterait la violence, tout en reconnaissant la beauté de la sexualité, modifierait complètement nos vies… mais il serait moins payant. C’est pourquoi on le combat avec autant d’acharnement. La paix et la liberté ne produisent pas assez de dépenses inutiles pour nourrir le système économique. La guerre est la nourriture essentielle à la survie de l’économie …

La pédérastie est une orientation sexuelle dans le sens d’une attirance. Cependant, puisque la relation est établie entre un adulte et un jeune garçon, pour la protection de ce dernier, il faut s’assurer que toute relation sexuelle soit consentie, sans violence et responsable. Le pédéraste consciencieux doit s’assurer que sa relation permette au jeune d’y être heureux et assurer le développement de sa personnalité.

Personne ne peut échapper à son orientation sexuelle, à sa petite nature. Cependant, la société doit aussi s’assurer que ces relations ne mettent pas le jeune en danger. Interdire la pédérastie, c’est priver le jeune de son droit à la vie privée et à la formation d’une conscience personnelle.

Les lois actuelles protègent-elles vraiment les jeunes ou la morale du système ?

L’interdit sexuel, quand il n’y a pas de violence ou de domination, repose sur rien, sinon la tradition, une interprétation religieuse et bourgeoise millénaire. L’évolution de la connaissance scientifique démontre clairement que ce scrupule est absurde, car, il repose sur le péché mortel, l’existence d’une après-mort et le désir d’éviter l’enfer une pénalité contre le plaisir.

C’est un «préjugé social» plutôt qu’une philosophie ou une façon de percevoir la vie, qui survit, grâce à l’ignorance, sous la lorgnette de la mort. Il rejette le corps,

donc, le plaisir, et prétend que l’homme est un être dégénéré parce qu’il a été chassé du paradis terrestre, grâce bien évidemment à l’intervention de Ève ou de la femme-sexualité.

Selon les religions, le corps est soit une imperfection de l’esprit, sa prison, soit un Cénacle, habitacle de Dieu, des visions qui sont tout à fait l’inverse l’une de l’autre, mais qui aboutissent au même résultat : le rejet du corps.

Alors que la science repose sur des preuves vérifiables, les religions émanent de l’imaginaire, des mythes ou de l’inconscient. Elles conduisent directement à la maladie mentale lorsqu’elles deviennent des croyances fanatiques. Le problème avec les religions, c’est qu’en prétendant être des vérités éternelles, immuables, elles créent des dogmes et des certitudes, qui les empêchent d’évoluer. Alors que tout était écrit sous forme symbolique, les fanatiques voudraient que ces paroles soient interprétées, en dehors du temps, et mot à mot. Ce rejet de la réalité est une forme de schizophrénie.

Ne pas être touché pour ne pas être sali ; penser qu’un toucher aux endroits prescrits par une société de plus en plus bigote est un manque de respect envers son intimité, comme si tu étais fait différemment et plus précieusement que les autres : c’est la bourgeoisie qui a établi cette façon de penser pour bien marquer sa supériorité sur les gens du peuple.

Il y a cent ans, en Angleterre, particulièrement, la sexualité était un des commerces les plus florissants. On donnait même une nourriture spéciale aux nourrissons pour s’assurer qu’ils ne bandent pas. Auparavant, évidemment, il fallait s’abstenir de tout plaisir sexuel pour suivre la doctrine de l’Église – aucun plaisir en-dehors du saint sacrement du mariage – pour éviter les flammes de l’enfer. Que la chair soit interdite parce qu’elle est un péché ou parce qu’elle est trop précieuse ; c’est la même chose par son inverse : un interdit. Tu te crois ou trop bien ou trop mal ; mais d’une manière ou d’une autre tu n’arrives pas à t’accepter comme tu es : une force innée qui se développe par les acquis puisés dans son milieu de vie.

Le système remet la répression sexuelle individuelle entre les mains du judiciaire, mais il ferme les yeux sur les dangers réels. C’est plus facile de s’attaquer à un individu qu’à la mafia. Le sexe est moins dangereux que la drogue ; mais on y accorde plus d’importance.

Le crime sexuel violent est souvent international et presque toujours le fruit de la pègre. Il est le fruit du crime organisé planétaire, du manque de respect de l’être humain à qui on préfère le «profit». Le dieu que l’on nous enseigne et qui domine actuellement ne devrait pas s’appeler Dieu, Yaveh, Je suis, Allah ou Bouddha, Jésus ; mais « Pouvoir économique ». Les multinationales et les cartels internationaux n’ont rien de différent de l’esclavage et de la puissance romaine. Dans les pays riches, l’homme est soumis à son pouvoir d’achat et on lui fait

croire qu’il vit  dans une démocratie parce qu’il peut  voter de temps en temps.  La mafia, c’est un cartel international économique qui n’a qu’une  raison  d’exister : le profit. Et, le profit ne peut pas exister sans le pouvoir. L’amour se confond mal avec un signe de piastre.

Pendant que l’on fait la traite des blanches ou des enfants (souvent pour voler leurs organes vitaux : reins , yeux, etc.) , que l’on tue des enfants parce qu’ils troublent l’économie par leur pauvreté comme au Brésil ou qu’on enrôle de force des enfants dans des armées, que les gens se font arnaquer à cœur de journées par des vols d’identité ou des contrats politiques, qu’on ne compte plus les disparitions ; les policiers de chez-nous ont pour tâche de jouir en regardant des sites web de pornographie juvénile. La police est devenue gardienne d’enfants, comme si elle n’avait rien de mieux à faire.

Toute une manière de supposément protéger les enfants de leur curiosité (ils en profitent quand leurs parents ne sont pas là) ou d’un prédateur sexuel éventuel.

Si la police veut vraiment protéger les jeunes, elle ne passera pas trois mois avant d’obtenir un rendez-vous lui permettant d’incriminer un individu sur  internet. Il y a bien d’autres urgences. C’est évident que si le policier s’identifie, le prétendu prédateur va disparaître. Le jeune a toutes les chances du monde de ne plus jamais en entendre parler. Et, je ne crois pas que si ce prétendu prédateur a déjà donné ses coordonnées, il sera tenté de recommencer de sitôt. Sur n’importe quel site, il est d’ailleurs possible de signaler les abus. Pourquoi investir des millions pour la même chose ?

Il suffirait d’écrire  » vous avez la police à votre écoute » et le signaler à un service de police qui colligerait ce genre d’information, au cas où ça continuerait. Je suis certain que le bonhomme abandonnerait et aurait en reçu une leçon pour les prochains.

Même pas besoin d’être policier pour créer la peur nécessaire ; la maman suffit. Et ainsi, on n’est pas pris avec le syndrome du 911, soit que la police remplace le père absent. Ça coûterait pas mal moins cher et ça permettrait aux policiers de s’occuper des vrais crimes violents.

D’ailleurs, il est prouvé qu’habituellement les pédérastes ne parlent pas en cachant leur intention. L’important, c’est qu’aucun jeune ne soit mis dans une position dangereuse. Si les jeunes n’avaient pas honte de parler de sexe, ils avertiraient leurs parents si un individu ose les approcher par internet. Si le jeune le fait à la cachette, c’est qu’il est conscient du problème.

La manière d’aborder la sexualité représente un danger véritable, car le jeune n’osera pas avertir ses parents si une telle situation se présente. Le sexe est devenu un enjeu politique. Pour avoir des votes, il faut faire plaisir aux féminounes. Il faut des arrestations pour justifier les subventions à la police et pour la création de prison.

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