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Communiqué de presse.

juin 1, 2020

                         Communiqué de presse

Mon livre « Dieu et le sexe[1] » a été écrit dans le but très précis de trouver une solution préventive pour éliminer la violence dans les relations sexuelles, soit avoir des cours sur la sexualité basés sur la science et non sur les religions.

La répression sexuelle fut responsable de centaines de suicides chez les jeunes quand j’ai commencé à aborder le sujet dans ma poésie, fin des années 1960.

De plus, j’ai commencé à donner des conférences dans les années 1980 pour que cesse la haine religieuse de l’homosexualité puisque notre façon de voir la sexualité nous vient des religions.

Les jeunes se tuaient quand ils découvraient leur homosexualité parce qu’ils étaient souvent bannis de leur famille ou harcelés publiquement et certains tuaient leurs victimes parce qu’Ils avaient peur de la haine sociale, si on apprenait leurs gestes.

Cette haine de la différence était un cadeau des religions, même si elles confondaient le sperme et le cerveau, ce qui prouve qu’elles n’y comprenaient pas grand-chose. Imaginez quand elles définissaient les femmes.

De fait, le péché originel est originaire de St-Augustin.

Comme certaines sectes religieuses primitives, il prétendait que la chair est impure, d’où la notion de péché originel, entre 300-400 ans après Jésus-Christ. Créer le péché, c’est créer la culpabilité. La honte d’être ce que l’on est, soit un être matériel.

La culpabilité est l’arme la plus fantastique inventée pour diriger les individus. Le péché est depuis toujours un pouvoir aux mains des religieux. Pas besoin d’armée. La censure personnelle dicte l’agir.

La haine des homosexuels prétendait que les gais étaient tous des pédophiles en puissance, ce qui n’est absolument pas vrai.

On a alors commencé à confondre orientation sexuelle avec l’âge. Les féminounes (et non féministes) ont inventé le terme pédophilie pour faire peur aux parents et aux enfants. On a même nié l’existence de la pédérastie en Grèce antique. Quant aux homosexuels, ils ont su se libérer en mettant la crainte du sexe sur le dos des pédophiles, soit environ un pour cent de la population. En acceptant le mariage gai, on acceptait que les homosexuels puissent être vus comme tout le monde. La peur diminuait.

Ce livre[2] n’a pas été envoyé sur le marché parce que la Couronne me menaçait de me poursuivre. Elle prétendait qu’on pouvait reconnaître mon accusateur dans l’histoire de Malaise quoiqu’il ait été prouvé hors de tout doute raisonnable que mon cas n’avait rien à voir avec celui des poursuites dans le cadre de l’enquête Malaise.

 À la différence des sexologues (cent piastres de l’heure et la bénédiction des universités) qui apprennent dans des livres la réalité sexuelle, je me base sur mon expérience de vie pour définir une balise qui respecte pour  vrai l’intégrité des jeunes, selon la Charte des droits de la personne, tout en tenant compte de la réalité[3].

Tout individu est sexué et l’orientation sexuelle existe bel et bien chez les jeunes. « Pas de violence, consentement clair, cours de sexualité pour préparer les jeunes à faire face à la vie », voilà ce que préconisent mes écrits que l’on cherche à interdire parce que j’ajoute que le sexe consenti est un plaisir et non une forme de violence.

Richard Martineau et Jonathan Trudeau ont organisé une entrevue piège puisque le but évident était de me montrer comme une espèce d’abruti. J’avais trois minutes, sans préparation, pour répondre à une foule d’informations plus ou moins erronées. On aurait dit des chiens enragés quand ils m’ont interviewé. Ils ont mis l’entrevue sur Google pour monter leur grande sagesse. On fait disparaître ce que j’écris On s’est promis, semble-t-il, que la seule chose dont les gens se rappelaient de moi quand je mourrai sera que j’étais un salaud.

Depuis, Edilivre, à Paris, a mis fin à son contrat d’éditeur pour quatre de mes romans par crainte, semble-t-il du scandale. Mais, les livres publiés à Paris sont de purs romans, donc des histoires inventées. C’est aussi très loin d’être un succès en librairie.

 « J’ai toujours essayé de respecter la loi, ce qui ne m’empêche pas de voir les changements apportés sous l’ère de Stéphane Harper comme un retour à la justice de la vengeance. Vive la liberté d’expression ! Vive la liberté de conscience! 

Comme disait M. Trudeau père, il ne faut pas respecter une loi qui va contre notre conscience; mais vous pouvez dormir en paix, je ne suis pas dangereux quoique radical.  Cependant, juste dans les trois derniers mois, selon le Journal de Montréal, des prédateurs ont tué leurs victimes parce qu’ils avaient peur de la réaction populaire.

Dans mon esprit, un jeune qui se tue ou est tué, en est un de trop.

Si le meurtrier est la morale puritaine, il faut la combattre, même si la Constitution canadienne,  les religions et le système judiciaire en sont les défenseurs[4]

La violence est ce qu’il faut combattre, pas le plaisir.

Il a été établi, comme je le dis, que l’orientation sexuelle[5] est génétique et que les sentiments ont plus à voir avec les hormones qu’avec un choix moral que l’on retrouve dans presque  toutes les religions.

De la pudeur à la paranoïa est un livre qui inclut Dieu et le sexe et La loi c’est la loi, soit un essai, c’est-à-dire une argumentation pour introduire un sujet de discussions. Il traite du fait particulier de la sexualité vue sous mon angle. Je suis un amourajeux, devenu de toute prépondérance un vieux gai.

Le livre n’est pas sur le marché à cause de la censure. La censure peut être aussi la non–distribution et par conséquent la non-vente.

J’en ai tiré mes conclusions, je n’ai pas des millions de subventions pour faire connaître mon point de vue. J’ai la « place » d’un humain dans l’univers.


[1]Dieu et le sexe ainsi que La loi, c’est la loi, tant que ça fait leur affaire ont été publiés sous le titre de De la pudeur à la paranoïa.

[2] Dieu et le sexe

[3] – Que je sois ou non, un maudit cochon,  ne change rien puisque j’ai aussi le droit d’expliquer mon point de vue. C’est justement ça un essai littéraire.

[4] Ce live a été remis à la Commission Laurent.

[5] Orientation sexuelle : elle se joue avant la naissance. Revue Science et Vie, no 1230.

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