Aller au contenu principal

De la pudeur à la paranoïa (18).

avril 16, 2020

Il faut lire de 1 à 10+

Partie  2

             Par Jean Simoneau

    La loi, c’est la loi!

         Quand ça fait leur affaire…

                         ou

       La nouvelle mafia sexuelle…

                      Le chantage.

                        Essai

                   Les Éditions du Temps. Québec.

            Tous les hommes sont créés égaux; ils sont doués par le Créateur de certains             droits inaliénables. Parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la                 recherche du bonheur.- Thomas Jefferson.

  L’esclavage moral religieux

La notion de pouvoir vient malheureusement annihiler toutes ces belles phrases sur le droit des individus quant à leur pouvoir de croire à autre chose que ce à quoi la majorité croit.

La majorité des humains préfèrent vivre la morale déterminée par les religions.  C’est plus facile et moins contraignant.         On accepte les balises religieuses parce que les religions, en prétendant connaître ce qui se passe après la mort, peuvent ainsi tracer un chemin qui nous conduira au bonheur éternel.  Puisque la très grande majorité des humains acceptent ces règles conduisant au bonheur éternel, mettre en doute ces croyances devient en soi une forme de crime.

Mais, les religions sont non seulement  initiatrices d’une multitude de guerres, l’histoire de l’humanité en est la meilleure preuve; mais la morale conduit à la ségrégation, car tous ceux qui ne pensent pas comme toi, ne croient pas dans le même Dieu, aux mêmes règles, concernant particulièrement la sexualité, doivent être exclus. Hors des Églises, point de salut!      

Être parfaitement isolé est particulièrement le cas de ceux qui osent s’avouer pédérastes. Car juste te dire pédéraste ou pédophile, c’est te condamner à faire de toi un éternel paria.  Si tu ne le dis pas, tu dois vivre toute ta vie socialement en hypocrite et en zombie sur le plan sentimental.  Les pédérastes sont l’équivalent moderne des sorcières. Ils sont porteurs de mal, selon la pensée populaire.

Presque tous ceux qui se découvrent pédérastes ou pédophiles vivront dans la haine d’eux-mêmes et ne pourront pratiquement jamais sortir de la garde-robe parce que dans la tête de la majorité, un pédé est un danger pour tous les jeunes de la terre. Le dire ainsi n’est même pas exagéré.  Pourtant, la pédérastie existe depuis des millénaires et fut même considérée comme le sommet de l’amour dans la Grèce antique. Même si depuis, la science a prouvé que la pédérastie est une orientation sexuelle, c’est le seul groupe d’individus à être condamné à ne pas vivre selon sa nature. Peut-on parler de droit de la personne dans cette situation?  

J’ai osé avouer que je suis pédéraste très jeune pour des raisons de principe : dire la vérité, être authentique et prévenir ceux qui pourraient venir en aide à un jeune que j’aurais pu blesser, sans le vouloir, en interprétant mal son consentement ou son refus.  Ce n’est pas toujours évident.         Lire le langage non verbal n’est pas toujours chose facile. Les parents les plus intelligents me disaient qu’ils faisaient confiance en leurs enfants, qui devaient apprendre à décider de ce qu’ils aiment ou non. 

Évidemment, j’élimine en totalité toutes les formes de violence dans les rapports humains.

J’ai donc passé ma vie à essayer de comprendre le phénomène de la pédérastie et à l’expliquer à travers mes écrits.  En ne parlant que de moi, comme un vrai narcisse, je ne mets personne en danger, sauf moi. Tout le monde sait que la façon de vivre sa sexualité est aussi différente qu’il y a d’individus. On dit également que personne ne peut échapper à « sa petite nature ». Quand tu nais pédéraste, tu meurs pédéraste.    Mais, tu peux vivre ta pédérastie dans l’amour et le respect, et non, dans la frustration et la violence.    

Je n’ai pas été seul, en compagnie d’une personne de moins de 16 ans, depuis plus de 20 ans. Puisque les gens ignorent la différence, au Québec, on appelle pédéraste, un pédophile.[1] En réalité, un pédéraste aime seulement les garçons pré-adolescents et adolescents alors que les pédophiles sont très souvent hétérosexuels et aiment les très jeunes enfants des deux sexes.

Tu nais pédéraste, c’est-à-dire avec l’attrait physique des garçons et, tu n’as pas un mot à dire sur ta réalité fondamentale.  C’est justement ça une orientation sexuelle. Tu es ce que tu es et tu dois apprendre à vivre avec.

Un pédéraste est automatiquement et strictement homosexuel.  C’est une orientation sexuelle à laquelle on a ajouté l’âge, comme si un gars vivrait sa sexualité, en ressentant différemment un rapport génital à 13, 20 ou 65 ans.  Un garçon s’excite, bande, éjacule (s’il est assez vieux, sinon ça ne fait que chatouiller) et débande, comme tout mâle adulte. C’est automatiquement un plaisir, car aucun ne souffre à travers un attouchement, une masturbation ou une fellation, à moins que ce soit vraiment très mal fait. C’est différent si on est sodomite. Je crois qu’il est impossible de vivre cette expérience sans que le passif souffre, mais je dois avouer ne pas l’avoir vécu (sauf dans une tentative de viol), ce qui n’a rien pour me changer d’idée.

Dans notre société, nos règles sont basées sur le savoir et non sur la connaissance.[2]

Il n’y a pas une quantité limitée de sperme par individu, comme on le croyait jadis, quand on a imposé la chasteté des garçons. Cette fausseté permettait de prétendre qu’éjaculer en dehors du mariage te rendra impuissant.  Pour la plupart des gens, le sexe en dehors du mariage est une perversion comme le veulent les religions. Mais, la perversion ne peut exister que dans la tête des pervertis, ceux qui voient du mal partout.  Si nos prérequis sont basés sur des faussetés, comment les règles qui en découlent peuvent-elles être bonnes et respecter la réalité humaine que l’on a dénaturée?

Nos lois sur la sexualité sont–elles légitimes?

L’ignorance de la nature humaine réelle est le fondement de nos règles en matière sexuelle.  La plus grande des perversions mentales serait-elle l’excès de pudeur?

Les religions ont inventé des stupidités pour justifier la répression sexuelle.  Ces conneries ne peuvent pas être remises en cause parce qu’elles nous viendraient de Dieu lui-même.

On nous disait, par exemple, que la masturbation donnait des boutons.  C’est ce genre de conneries sur laquelle repose la répression sexuelle.  

Il y a, c’est vrai,  le geste génital dans la pédérastie; mais le plus important est la beauté, la tendresse, la complicité, l’amitié qui s’installent.   Toute la différence tient au lien émotif.

La sodomie est la seule activité à avoir une possibilité de souffrance. Je ne m’y attarde pas parce que je n’y connais pas grand-chose, ce n’est pas mon rayon.  Un pédéraste ou un gai n’est souvent pas sodomite, contrairement, à ce que la majorité des gens pensent.  Les adultes ne voient le sexe qu’à travers ce qu’ils vivent eux-mêmes.  Pour eux, le sexe se confine à la pénétration.

La très grande majorité des gais ne sont pas pédophiles ou pédérastes.

En réalité, il n’y a que deux vraies orientations sexuelles fondamentales : homosexuelles et hétérosexuelles.  Les autres sont des catégorisations ou déclinaisons des différentes façons d’exprimer son attirance, son amour ou son plaisir.  Ces catégories ont souvent été créées pour justifier ses choix sexuels, se distancier des autres ou contrôler la sexualité des autres, oubliant que la sexualité est la base même de la vie privée. Et la vie privée, celle de la démocratie.

Un pédéraste est exclusivement attiré par les adolescents alors que les pédophiles sont généralement hétérosexuels et intéressés par les très jeunes enfants des deux sexes, majoritairement féminins.

Sans violence ou domination, aucun homme ne subit un dommage corporel une blessure ou même une douleur, s’il a une relation sexuelle, car, c’est, au contraire, un plaisir.

Par contre, l’environnement peut l’influencer et créer une culpabilisation éducative qui soit négative, car elle donne naissance à la honte de soi et ne peut produire que de la culpabilité. La répression sexuelle est la source première de toutes les discriminations, en produisant la culpabilité.  On a créé un mur contre les relations entre les différentes races, religions et groupes d’âge.

La rencontre entre deux individus relève surtout du savoir-vivre et du respect, d’où l’importance cruciale d’avoir des cours de sexualité qui ne soient pas un bourrage de crâne religieux.

Ces cours doivent définir très clairement ce qu’est le consentement et son importance pour définir si une activité sexuelle est légale ou illégale.

Le contexte est d’une importance capitale, mais en cour on se demande seulement s’il y a eu contact ou incitation.  En fait, dans nos têtes, c’est le geste qui constitue le crime, que ce geste rende heureux ou malheureux, qu’il soit violent ou non.  Cette règle permet d’éliminer tout ce qui peut justifier qu’un geste sexuel est d’abord et avant tout un rapport émotif.

Il y a peu de temps, la Cour suprême a affirmé qu’elle n’avait pas à faire observer les rites d’une religion lorsque les autochtones ont demandé la protection de leur terre qui était justement intégrée aux croyances de cette religion autochtone. Alors, pourquoi le judiciaire se mêle-t-il de la sexualité des individus puisque les religions ont déjà trouvé moyen de faire du sexe un péché mortel?  On dirait que l’on ne sait pas faire la différence entre la religion et le prosélytisme.

La Charia incite aux meurtres des homosexuels.  Ce qui la disqualifie.  Les autres religions méprisent tout autant les gais, sans cependant, appeler à leur disparition. C’est plus évolué. Les spécialistes sont ceux qui devraient s’occuper des problèmes d’ordre sexuels pour apprendre à tous les individus à bien vivre dans leur peau, sans aucune forme de honte ou de culpabilité.

Croire au péché de la chair est-ce une obligation à laquelle personne ne peut échapper?

S’il n’y a pas de misère physique et que l’on ne croit pas au péché,  pourquoi le judiciaire prend-il la place des religions pour punir ceux qui croient que la sexualité n’est pas un danger, mais un plaisir?

On sait depuis des décennies que je suis pédéraste parce que je donnais des conférences sur le sujet, à Montréal, dans les années 1980 afin d’éliminer les risques de violence. 

J’expliquais comment se vivait la pédérastie dans les faits et non dans les livres. Si on ne fait pas peur aux autres, si l’on ne croit pas que toutes les intentions pédérastes sont criminelles, on est condamné à être vu comme un pervers.

J’étais terrassé d’apprendre la mort de petits garçons et je croyais que s’ils avaient été tués, c’était peut-être, entre autres, pour répondre à la peur du prédateur d’être dénoncé ou parce que ces garçons se retrouvaient entre les mains de psychopathes.  

J’avais, en découvrant que j’étais pédéraste, une peur affreuse de devenir un jour un de ces monstres.

Il suffit de dire que tu es pédéraste, même dans le but de protéger les jeunes qui te fréquentent, pour être automatiquement un paria.  C’est déjà le contraire de ce que dit la Charte des droits de la personne.[3]

J’ai couru les services de santé mentale pour guérir, mais plus je lisais, plus je m’apercevais que de créer un crime sexuel à partir de gestes non violents ou sans domination est un geste d’ignorance de la nature humaine.  Un abus de pouvoir. Le pouvoir de l’adulte de décider pour le jeune ce qui est bien ou mal, pour lui.

En plus de l’amitié, la pédérastie se présente plus souvent sur le plan génital comme étant le partage d’un plaisir et d’une curiosité. 

Qui a un rapport sexuel dans le but de commettre un crime plutôt que d’avoir du plaisir ?  Le plaisir est-il un crime? Dans les années 1980, j’appelais la pédérastie, de l’amourajoie, et les pédérastes étaient des amourajeux.

Sans geste sexuel, la pédérastie est une identification du jeune à l’adulte ou vice-versa. C’est comme un mécanisme de défense qui aurait pour but de conserver ta vision d’enfant de la vie, d’où une certaine forme de révolte contre l’autorité de la vie adulte.  Ainsi, le pédéraste s’identifie émotivement à l’adolescent qu’il aime.

On nie cette possibilité, mais on a qu’à regarder l’effet du manque d’hommes en éducation pour voir que c’est absolument possible. Que l’on continue les campagnes de dénonciations sexuelles et bientôt ce sera les infirmiers, les médecins, qui refuseront de soigner les femmes, devenues des signaux d’alarme en puissance.  Dénoncer est un acte devenu payant à partir des recours collectifs.

Tout ça parce que les statistiques servent à justifier les subventions.  Comment peut-on dire qu’il y a tel pourcentage de gens qui sont agressés, mais qui ne le disent pas.  Si elles n’en parlent pas comment peut-on savoir combien il y en a? Ces gens pourraient tout aussi bien ne pas l’avoir été. 

Pourquoi 50 enquêteurs sur la pornographie juvénile, alors qu’il y a des préoccupations bien plus importantes et dangereuses? Le vol de l’identité, la recherche des gens disparus, le proxénétisme, par exemple.  Un crime qui donne naissance à une douleur physique est quand même pire qu’un geste sexuel qui t’apporte du plaisir, non?  Ça ressemble à l’époque où des policiers se rinçaient l’œil en examinant les vidéos obtenues dans les toilettes publiques. Retournons-nous à cette même guerre contre Playboy?

Les relations sexuelles dans un CÉGEP ou une université ne visent-elles pas des personnes adultes? En quoi la vie sexuelle d’autres adultes nous regarde-t-elle? Le contrôle de la sexualité des gens est une attaque au droit à la vie privée.

Il est évident,  cependant, à partir du « moi-aussi », qu’il y a un terrible problème de connaissance et de communication entre les hommes et les femmes, problème qui existe probablement parce qu’on a créé une culpabilité et une honte autour du mot sexe.  Il ne faut pas vivre, ni parler de sexe en dehors du mariage. Ce qui correspond à demander aux gens de vivre contre nature. Rien ne sera jamais pire que le silence absolu sur la sexualité que les gens de ma génération ont connu.  Pas étonnant qu’il y ait aujourd’hui autant de malentendus entre les hommes et les femmes.  Le silence sur la sexualité d’antan fut le principal instrument de l’obscurantisme actuel.

Je n’ai jamais voulu étendre mes recherches sur la sexualité des femmes parce que la sexualité féminine est absolument différente de celle des gars et qu’étant un gars, je peux difficilement comprendre le travail des hormones féminines.  Si j’étais une femme, est-ce que je considérerais les seins comme une zone génitale? Pourquoi accepte-t-on ailleurs sur les plages les seins nus et qu’ici on en fait tout un drame? On en est encore à discuter si une femme doit ou non porter une brassière?

Les mâles auraient sans doute avantage à lire La chair interdite, de Diane DucretAutant   je combats les féminounes qui réagissent toujours contre le sexe, autant j’appuie sans réserve les féministes qui se battent pour l’égalité entre les hommes et les femmes.

Le Journal de Montréal a aussi publié des textes affirmant qu’un certain pourcentage de femmes ne peut pas avoir de plaisir à faire l’amour pour différentes raisons. C’est essentiel que les hommes le sachent aussi pour les respecter. Par ailleurs, les féministes ont toujours exigé d’être les seules responsables de leur propre sexualité.  « Ton corps t’appartient » devrait être une réalité universelle, d’où une meilleure connaissance des réalités sexuelles des hommes et des femmes.

J’ai essayé de faire comprendre ce qu’est la pédérastie à travers mes écrits pour que l’on cesse de la voir sous un angle de paranoïa hystérique.  En aucun moment, je n’incite qui que ce soit à devenir pédéraste.  Je sais qu’on l’est en naissant ou qu’on ne le sera jamais.

L’approche sexuelle de jadis a toujours eu pour fonction de faire peur aux jeunes. Si on ose dire que les choses ne se passent pas comme le prétend notre morale judéo-chrétienne, on est digne du bucher.  Tout est vrai, sauf ce que ressentent les pédérastes. Pourtant, nos savants ont bien été obligés d’admettre que l’homosexualité n’était pas une forme de maladie mentale.

Pour un gars, un attouchement, une fellation ou une masturbation, ce n’est pas une violence, au contraire, c’est un plaisir.  Un plaisir condamné par les religions afin de pouvoir dominer la conscience de chaque individu.  Vivre dans la chasteté absolue n’est pas humain et les problèmes de l’Église catholique en sont  la meilleure preuve.  La chasteté absolue est l’autoroute de l’hypocrisie.

Aujourd’hui, on ne va plus à l’église parce que l’on n’a pas eu le courage de remettre en cause l’enseignement religieux sur la sexualité.  Pire, on se sert du judiciaire pour être encore plus punitif, plus répressif.   Freud est un inconnu, pire encore pour Reich, Fromm, Michel Foucault, etc. 

Les lois canadiennes sont en pure contradiction avec la pensée québécoise qui, elle, croit dans la réhabilitation et encourage la prévention plutôt que la punition.

Cependant, en prônant l’amour et la charité, entre autres,  les religions sont une richesse, si on mettait en pratique ce qu’on enseigne.  De ce point de vue, je suis très religieux.

La censure m’a appris que la liberté de conscience et d’expression est une farce monumentale au Québec. 

Deux mots sèment l’hystérie chez nous : la pédophilie et le référendum. 

Ici, on ne connait pas la différence entre la pédérastie et la pédophilie.  On pense qu’il est anormal d’être sexué alors qu’on est strictement un animal sexué dès notre naissance.

Le Québec n’est jamais sorti de l’ignorance face à la sexualité, semant la culpabilité, créant une gêne invraisemblable pour tout ce qui entoure le mot sexe, et, une honte abominable du nu, du corps et ses plaisirs.

Je travaillais à l’écriture de Dieu et le sexe quand la Cour suprême a exigé du gouvernement Harper de légaliser la prostitution. 

Le choix de ta sexualité est strictement personnel.  Donc, à mon avis, la prostitution est un choix individuel et toutes les formes de proxénétisme devraient être absolument interdites.

Un peu plus tard, M. Trudeau remplaçait Harper et disait vouloir rétablir la pensée scientifique.   À cette époque, j’ai rempli, sans cacher avoir voté Bloc québécois, un sondage libéral fédéral. J’ai fourni le 2$ minimum et j’ai signifié ce que je pensais des politiques proposées.

Le Noël suivant,  je recevais une carte de Noël de la famille Trudeau[4] et j’ai alors décidé d’envoyer le deuxième tome de  Les derniers amours de Platon à Justin Trudeau[5]. C’est un roman totalement inventé que je trouve ironique, drôle, basé sur la réalité de la Grèce antique quant à la pédérastie.  Je parle aussi du statut de la femme et comment certains philosophes voyaient cela. Étant donné ma réputation, on a peut-être pensé que c’était une menace, alors on se trompait gravement.

M. Trudeau disait exactement ce que je pense : il faut repenser la façon d’aborder la sexualité en fonction des connaissances scientifiques. 

Je n’ai pas cessé pour autant d’être indépendantiste, mais on m’a invité à quitter les partis politiques indépendantistes. Je me suis donc lentement tourné vers le parti libéral du Canada puisqu’il est responsable de la justice, dans la répartition constitutionnelle des pouvoirs. C’est le fédéral qui écrit les lois criminelles, c’est sa juridiction. Les conservateurs sont l’équivalent des républicains américains, une sorte de régression de l’intelligence, à cause de leur religiosité. Les républicains sont le parti de Trump. Pour moi, ça suffit pour ne jamais être conservateur au Canada. Pire, ils sont les marionnettes des pétrolières.

Avec les élections qui s’en viennent, j’espère désespérément que les conservateurs ne formeront pas le prochain gouvernement, pour le bien supérieur du Québec.

Il faut lutter pour que le fédéral nourrisse le principe que le Québec est une société distincte à l’intérieur du Canada.  Il faut mettre de la chair autour de l’os. Pas d’oléoduc de l’est, pas de contestation de la loi 21, pas de contestation de la loi 99, reconnaissant le droit du Québec à  s’autodéterminer. Une vraie confédération, pas une fédération. C’est mon point de vue. On peut même plus facilement voter Bloc Québécois pour les mêmes revendications.  L’important, c’est que les conservateurs ne soient pas élus.


[1]– Voir mon livre Dieu et le sexe, les Éditions du Temps, Québec, 2017

[2] – Le savoir est ce que l’on apprend des autres à travers nos lectures alors que la connaissance repose sur le savoir, en plus,  de sa propre expérience.

[3] Charte des droits, chapitre 1, no 4 : Toute personne a droit à la sauvegarde de sa dignité, de son honneur et sa réputation. Et, l’article 5 : Toute personne a droit au respect de sa réputation.

[4] – Cette carte a probablement été envoyée par le parti libéral du Canada. Trudeau ne me connaît pas. Je ne cache pas qu’aux prochaines élections j’espère que les libéraux garderont le pouvoir.

[5]Les derniers amours de Platon, tome 1-2-3, Edilivre, Paris.

No comments yet

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueueurs aiment cette page :