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De la pudeur à la paranoïa (14).

avril 13, 2020

Il faut lire dans le sens du no1 à 10+

Peut-on condamner tous les  pédophiles, même les passifs, sous prétexte qu’ils pourraient éventuellement être un danger, même ceux qui ne seront jamais violents? C’est contraire à la Charte des droits.

On devrait peut-être soigner ceux qui souffrent d’une peur irrationnelle de la pédophilie? Être trop scrupuleux est une forme de névrose obsessionnelle, parfois même de paranoïa.

La définition de la pédophilie est si large que presque tout le monde, surtout les hommes, peut être pédophile. Il suffit d’être sexuellement attiré par les enfants. La beauté peut être en soi un attrait sexuel. On triture cette attirance que l’on tire souvent par les cheveux pour accuser surtout des hommes.

Tout le monde est pédophile parce que tout le monde aime les enfants et est émerveillé par eux. Le problème n’est pas là, mais sur le plan sexuel génital seulement. Notre éducation fait en sorte que le jeune pense que la sexualité est mauvaise. Tant qu’il ne sera pas assez âgé pour décider lui-même en conscience si c’est le cas, il craindra et méprisera tout ce qui est sexuel parce que c’est un point de vue quasi unanime des adultes. Quand il sera adulte, on dira qu’il a des problèmes à cause de ce qui est survenu plus tôt, mais rien ne justifie cette assertion. Ne pas pouvoir bander peut être dû à des milliers de raisons, le stress en particulier.

Le pédophile, celui dont la société doit se protéger, est celui qui passe à l’acte avec violence. La dangerosité devrait être la première chose dont on tient compte, dès que l’on apprend qu’une personne est pédophile.   On n’a pas le droit de condamner un individu, seulement sur le fait qu’il soit attiré par les enfants. C’est du fascisme pur.

Pour respecter l’égalité homme femme, on a réinventé, comme à l’époque de l’inquisition, que le sexe est un danger.   Les féminounes ont projeté leur haine de la sexualité sur leurs enfants. On ne s’est jamais demandé s’il existe une différence dans la manière de vivre sa sexualité, selon que l’on est un homme ou une femme, hétéro ou gai.

Au Québec, il n’y a que la voie féminoune qui est acceptée. Faudra-t-il que les hommes abandonnent leur réalité pour se soumettre à la pensée féminoune et renonce à leur perception de la sexualité?

Par ailleurs, il faut dire que le vrai féminisme, lui, avait engendré le respect des femmes et il a combattu, avec raison, la violence faite aux femmes.   Aujourd’hui, cet acquis prend parfois des airs de grande exagération. On retrouve le mot harcèlement dans toutes les sauces.

La différence homme femme est mieux perçue si on prend conscience que les femmes recherchent la sécurité du couple alors que d’autres, les homosexuels en général, par exemple, ont une moyenne de plus d’une centaine de partenaires au cours de leur vie.

Quand il est question de sexualité, on confond tout.

Cela s’explique surtout par notre éducation durant l’enfance. On maximise le danger de relations sexuelles chez les filles à cause de la procréation, on sacralise la maternité dans les normes de la société et on applique cette distinction de manière à rendre la vie intenable à toutes les femmes qui veulent vivre libres et maîtres de leur sexualité, en dehors des normes.

Criminaliser la prostitution individuelle est un moyen hypocrite de diriger la sexualité des adultes alors que le système prétend ne jamais vouloir s’immiscer dans les chambres à coucher des adultes.

La prostitution devrait être complètement libre sur un plan individuel alors que le proxénétisme, lui, devrait être sévèrement interdit.

Les prostituées sont assez intelligentes pour savoir si ce mode de vie les avantage ou non. Pourquoi prétendre que les mouvements contre la prostitution savent mieux que la personne concernée, si cela lui plaît ou non? La sexualité est une affaire très personnelle.

En réalité, à moins qu’il y ait violence ou domination, il n’y a rien, absolument rien de mal dans les relations sexuelles.

C’est un droit individuel qui est étouffé par la majorité, qui obéit aveuglément aux religions.

Le rôle de l’état dans ce domaine est d’assurer la sécurité des individus et non pas de jouer au gendarme de la morale.

Le système devrait mettre autant d’emphase à combattre la violence qu’il met pour s’en prendre aux activités sexuelles. Le jour où l’on fera une distinction entre une activité sexuelle violente et abusive et une relation de tendresse, de fascination, on aura commencé à évoluer.

Le choix de la manière que tu vis ta sexualité est un droit fondamental, le droit à la vie privée. Ce qui se passe dans ta chambre ne regarde personne, même sur internet, sauf, le leurre d’enfant qui consiste à séduire un enfant pour prendre un rendez-vous avec lui. Question de sécurité. Si les parents éduquaient leurs enfants en cessant de toujours avoir peur de parler des réalités de la vie sexuelle probablement qu’il y aurait moins de cas d’abus sexuel sur internet. Les jeunes savent mieux que les personnes âgées comment changer de lien si ce qui s’y passe ne lui plaît pas.

D’ailleurs, on devrait bannir le droit à se servir d’un pseudonyme sur internet. Si tu n’as pas courage de dire ton nom, ton opinion ne vaut pas grand-chose. L’anonymat est devenu une force sociale aveugle.

On a inventé l’hypersexualité tout simplement parce que la pornographie est plus facile d’accès maintenant qu’autrefois. Autrefois, il y a avait Playboy que l’on cachait et on faisait un drame dès que l’on en trouvait un, même si cette curiosité est tout à fait normale.

Le problème en sexualité est d’exagérer les dangers.

Ce n’est pas parce qu’une personne est pédéraste ou pédophile qu’elle va automatiquement sauter aux organes génitaux de tous les jeunes qu’elle aperçoit. Penser que les jeunes ne sauront pas se défendre est plus que nettement condescendant. C’est une réalité absolument fausse dans la plupart des cas. On oublie la force du groupe, des amis, à l’adolescence.

Aujourd’hui, il y a l’internet. L’accès à la pornographie est d’une facilité quasi absolue. La peur de cet intérêt pour la sexualité est une véritable paranoïa collective. Quand un jeune est nu devant sa caméra, on en fait la première page du quotidien au lieu de lui parler et lui faire comprendre les dangers reliés à des relations douteuses.

On veut, comme avant, continuer d’interdire le sexe qui se confond souvent à un regard sur internet. C’est comme si, quand nous étions jeunes, nous n’aurions pas été curieux, nous aussi.  

La différence est que l’on cachait tout, on avait même peur d’en parler. Juste, prononcer les mots « se crosser » et on était condamné aux flammes de l’enfer. Que dire des pensées impures? Pas étonnant qu’aujourd’hui, tout le monde a peur ou honte du sexe.

Aujourd’hui, avec internet, c’est impossible de surveiller et de dominer la sexualité de son enfant en tout temps. Dialoguer sur le sujet avec son enfant est la seule solution gagnante. Il faut apprendre au jeune qu’il est maître de son corps. Quant au chantage, si les parents ont eu de bonnes discussions sur le sujet, il sera normal pour le jeune de prévenir ses parents. Il n’aura pas peur de passer pour un cochon ou un imbécile.

Des études ont démontré que bien des jeunes cherchent ces contacts pour échapper aux griffes de leurs parents. D’ailleurs, les jeunes connaissent mieux l’internet que la très grande majorité des plus vieux. N’importe quel jeune peut découvrir des sites pornographiques alors que les parents ignorent même leur existence. Et, le plus surprenant, les jeunes ne rejettent pas la pornographie pour ce qu’ils y voient, mais parce qu’on montre toujours des choses qui leur semblent irréalistes.  Toujours avoir des scènes de pénétration anale n’a rien pour rendre la sexualité alléchante. Faire croire qu’un gars perd la tête parce qu’on lui touche le bout des mamelons, c’est prendre les gens pour des niaiseux.

Quand j’ai enseigné la morale, les jeunes disaient haïr la pornographie parce qu’on y « jouait » l’orgasme et qu’ayant tenté l’expérience, rien ne se rapprochait de ce que l’on montrait. « Je n’ai jamais senti le besoin de crier ou de me trémousser comme eux », avait-on dit.

Les jeunes cherchent la vérité, contrairement, aux adultes qui se contentent de condamner sans même se demander si être vu nu est si catastrophique que ça.

Les règles sur la pornographie juvénile doivent exister pour protéger les jeunes contre d’éventuels prédateurs dangereux et non pour prendre la place des religions et éliminer toutes les possibilités de rechercher le plaisir. La curiosité ne tient pas compte de l’âge.

Comment le fait de consulter de la pornographie gratuitement , grâce à une simple recherche, qui est accessible à tous, qui consiste soit dans des photos ou des petits films, sans contact avec les acteurs, sans donner un sou, met des jeunes en danger? 

Interdire la pornographie est une nouvelle manière de contrôler la vie sexuelle des gens.

Il existe, c’est vrai des sites de contacts, mais ceux-ci sont, je crois, réservés aux adultes et tu dois payer pour les fréquenter. Je ne suis pas assez spécialiste pour discuter du comment trouver ces sites. Je sais comme tout le monde qu’il suffit de faire une recherche pour en trouver. À qui nuis-tu, si tu regardes, chez toi, dans ta chambre, de la pornographie pour t’exciter et te donner plus de chance d’éjaculer et de jouir? Le sexe est sur la base du plaisir, une fois, réalisé le besoin n’existe plus, tant que ton corps ne le redemande.

Éjaculer fréquemment en regardant de la pornographie est probablement un moyen pour ne jamais ressentir le besoin de passer à l’acte pour un pédophile. Tu peux rêver d’une pénétration, mais tu en es incapable, tu ne bandes plus.

Ainsi, contrairement à ce que l’on nous dit, la pornographie peut être utilisée pour empêcher de passer à l’acte, comme ils disent dans leur jargon. 


On devrait aussi savoir que plus tu vieillis, moins t’es dangereux. Avec l’âge, tu as même plus de difficulté à bander. Pour un gars, en dehors la sodomie, rien n’est souffrant, c’est au contraire, un plaisir garanti.

Pourtant, on dénonce des faits qui remontent parfois jusqu’à 40 ans. On ne peut pas changer le passé, qu’est-ce que ça donne de dénoncer sinon se créer une petite auréole ou une manière de demander de l’argent?

On ostracise ceux que l’on nomme pédérastes ou pédophiles.   Ainsi, sans le vouloir, on institutionnalise leur besoin de vivre en hypocrite

Si, au contraire, on ne faisait pas tout un plat avec les actes sexuels, cela permettrait aux jeunes de vivre dans un milieu où il n’est pas honteux d’en parler, ce qui constitue une sécurité de plus. Tout doit être fait pour éliminer la violence, et, la culpabilité est une des pires violences.

Tu peux tuer et faire 15 ans de prison, mais si tu as une relation sexuelle avec un mineur, on te poursuivra jusque dans ta tombe et si possible même après ta mort, depuis l’affaire Jutra.

On essaie de rendre illégal, même le fait d’en parler. On veut interdire de raconter des aventures sexuelles dans des textes,  si elles sont pédérastes, et ce, même dans les livres pour adultes. Je comprends que ce soit le cas dans la littérature de la jeunesse, mais chez les adultes c’est parfaitement débile parce que l’on refuse la réalité. Dans Outlander, une très belle série de romans, il y a trois cas de sodomie. Est-ce mal. Absolument pas. Chaque cas sert à mieux comprendre ce qui anime intérieurement le personnage.

Le Québec n’est plus libre, il régresse.

Où est le droit à la liberté d’expression, dont on se vante tant? Quelle hypocrisie et quelle étroitesse d’esprit !

On essaie de créer une société encore plus scrupuleuse que celle de notre enfance qui était déjà complètement malade concernant tout ce qui touche au sexe. 

On a qu’à se rappeler le drame quand, à l’Expo 67, des femmes venues d’Afrique ont dansé les seins nus ou encore quand fut publié Les dieux ont soif.

Pire, on accuse ceux qui osent fréquenter les pédophiles d’avoir la même tare, comme si la pédophilie était un virus qui s’attrape par la respiration.   La pédophilie n’est pas un virus qui se propage dans l’air que l’on respire. C’est même moins dangereux que de fumer du pot ou de texter en conduisant.   Mais isoler quelqu’un comme on fait envers les pédophiles peut avoir directement des effets sur sa santé mentale. On prend une personne saine et on en fait avec le temps un criminel.

Quand on condamne le pédophile à l’isolation, on le traite encore pire que ce que l’on faisait avec les lépreux. Ce n’est plus de la justice, mais de l’abus de pouvoir. 


La peur de la pédophilie est devenue une véritable paranoïa d’adulte.

La chasse à la pédophilie est du même type que jadis la chasse aux sorcières.

Agir ainsi, c’est pousser le prédateur, comme elles disent, à la tentation de la violence. D’ailleurs, on avouera un jour que l’absence de  sexe et la frustration sont un élément déterminant dans toutes les radicalisations, un pont vers la violence ou le fascisme.

Est-ce qu’on est responsable de ce qui nous attire? S’il n’y a pas de violence ou de domination, les jeux sexuels sont des plaisirs consumés depuis le début des temps. Pourquoi en fait-on un tel plat aujourd’hui?

Être trop scrupuleux, c’est plus pervers que pas assez, puisque l’on voit du mal partout.  

La tolérance est loin d’être au rendez-vous quand il est question de sexe.

D’ailleurs, il serait temps que l’on commence à examiner sérieusement la perversité économique parce que celle-ci fait plus de dommages aux êtres humains que la liberté sexuelle. 

La planète est en danger de mort à cause de la soif financière des pétrolières, de ceux qui ont accès aux boutons pour le déclenchement d’une guerre nucléaire, de la folie de certains de nos dirigeants. Le un pour cent qui nous domine met en danger l’existence de la race humaine, c’est bien pire qu’un jeu sexuel, mais ils ont l’argent pour leur éviter de répondre de leurs crimes.

Quand j’ai commencé à lutter pour la liberté sexuelle, la loi de Pierre-Elliot Trudeau n’était pas encore passée.

D’ailleurs, à cette époque, les gais s’appelaient encore homosexuels. Le mot gai n’existait pas, encore moins les mots LBGT, transsexuel ou pédéraste.   Le mot gai est né à la même époque que le mot pédophilie. Les gais se faisaient souvent taper dessus autant par le public que par la police. La peur d’être dénoncé comme homosexuel créait une véritable vie d’enfer.  

Changer d’appellation était un moyen de parler d’homosexualité en faisant semblant de parler d’autre chose. Ça a marché parce qu’on a ainsi réussi à éliminer la peur et la honte qui existaient autour du mot homosexuel. Puisqu’il n’y avait pas de mot pour pédéraste féminin, puisqu’on n’entendait pratiquement jamais parler de lesbianisme, on a inventé le mot pédophile qui ne veut rien dire, sinon traduire la peur que certains (es) ont de la sexualité chez les jeunes. Une pure projection. Il faut protéger les jeunes, mais il ne faut pas les étouffer avec ses propres problèmes.

Je me suis demandé longtemps si la pédérastie n’était pas un mécanisme de défense, une forme de fixation ; la fixation étant l’incapacité de sortir du modèle qui nous a déjà rendus heureux. 

Par contre, il y a définitivement une forme de rejet, de rébellion contre l’adulte dans la pédérastie. Même si on y voit que du mal, la pédérastie se structure à partir d’un besoin d’authenticité et de tendresse. Aucun pédéraste ne se sent intérieurement plus vieux que l’être aimé, d’où ce besoin de communication hors temps et, malgré ce que l’on en pense, en dehors de toute forme de domination. 

C’est plutôt le pédéraste qui est esclave de celui qui lui est tombé dans l’œil, surtout aujourd’hui, avec l’appel à la dénonciation ou la confession publique. Chaque proie potentielle songe aux bénéfices de se proclamer éventuellement une victime.

La honte d’être gai était maladive. Un jeune pouvait tuer un plus vieux sans conséquence, pourvu qu’il puisse prétendre que c’était pour se protéger d’un gars qui voulait lui poigner le cul, comme on disait alors.

Puisqu’on ne pouvait jamais parler de sexe sans rendre les adultes complètement fous, car ils vous croyaient alors possédés du diable, il fallait chercher des réponses dans les livres, lesquels étaient tous écrits à partir du fait que le sexe est mauvais. On essaie de nous faire croire qu’avoir du plaisir en « jouant aux fesses[1] » est plus dommageable que les drogues.

On ne connaissait rien et on devait se créer une façon d’interpréter les règles de la vie.

Même certaines femmes se posaient des questions à savoir si les jeunes pouvaient aimer ça pour vrai. Elles avaient encore assez d’ouverture d’esprit pour comprendre que la décision appartient au jeune et non aux parents.

C’était normal d’être aussi libre puisque les féministes de cette époque ne cessaient pas de répéter et vivre leur slogan : ton corps t’appartient. J’ai toujours pensé que la pédérastie peut nous apprendre à accepter les autres quelle que soit la race, la couleur, la langue et la religion. Elle peut conduire à la tolérance et à l’amour de l’humain.

Depuis cette période de liberté, la société n’en finit plus de créer de nouvelles normes pour combattre la liberté sexuelle. 

Aujourd’hui, la solidarité féminine vise l’imposition de normes sexuelles féminounes aux hommes. On rêve de matriarcat, de domination féminine. Tout devient scrupule. Elles s’enflent la tête entre elles et on retourne aux années 1940.

Le problème sexuel est devenu un problème hétérosexuel, car il s’applique surtout à la communication homme femme. Chez les pédérastes, on a appris depuis longtemps que ça ne donne rien d’essayer de faire comprendre aux gens que la violence va bien plus de pair avec la chasteté qu’avec le plaisir. Étant donné, l’incapacité des prétendus « normaux » de comprendre ce qui ne leur est pas identique, la pédérastie continuera de se vivre à la cachette. Vivez, mais ne vous en vantez pas. Vivez et rappelez-vous que peut-être cinquante ans plus tard, un imbécile décidera de raconter sa « petite histoire de cul » pour attirer l’attention ou vous faire chanter. Votre vie sera brisée, mais au moins vous l’aurez vécue.

La liberté sexuelle est prisonnière de la relation hétérosexuelle, car, le bien vivre ensemble n’est pas enseigné. On doit apprendre de la vie comment se comporter. Les balises sont personnelles.  Plutôt que d’avoir des exemples qui permettent de prévenir les problèmes, on préfère le silence et ses conséquences.


[1] -On nommait ainsi les jeux sexuels quand nous  étions jeunes. Pourtant, la sodomie n’était pas au rendez-vous. Caresses, masturbation, fellation complétaient le menu.

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