Petite anthologie de textes érotiques masculins par Jean Ferguson (fin).
JOHANN-JOACHIM WINCKELMANN
(Allemand, 1717-1768)
Il fut archéologue, bibliothécaire, érudit et écrivain. Sa renommée fut mondiale. Des hommes aussi influents que Goethe et Schiller l’admirèrent Il fut prédisposé à des amitiés ferventes pour de jeunes gens plus beaux que des archanges par son intérêt pour les cultures grecque et romaine anciennes. Il eut une vie agitée comme tous ceux qui recherchent la compagnie des jeunes gens. Lors d’un voyage, il fut pris d’un vif sentiment pour un jeune homme au nom prédestiné, Archangeli. Celui-ci, un escroc de basse catégorie, chercha à l’assassiner pour le voler et après l’avoir poignardé à cinq reprises, il le laissa pour mort dans une chambre d’auberge. Winckelmann s’en remit et Archangeli fut pris et exécuté quelques mois plus tard.
Pour Winckelman, seule l’amour des garçons peut ouvrir l’esprit sur l’art ancien.
Nous reproduisons ici un extrait d’une lettre qui envoya à son ami, Frédéric de Berg, pour qui il éprouvait une amitié passionnée. Il lui dédia d’ailleurs un livre: De la capacité de sentir le beau dans les ouvrages d’art (I763).
« C’est à vous-même que j’en ai pris le sujet. Notre commerce a été court, trop court pour vous et moi; mais, dès la première fois que vous vis, les affinités de nos esprits me furent révélées: votre culture me prouve que je n’avais pas tort; et je trouvai dans un beau corps une âme créée pour la noblesse douée du sens de la beauté. Quand je dus vous quitter, je ressentis un des plus grands chagrins de ma vie; et notre ami commun peut vous assurer que ce sentiment dure encore en moi car notre séparation ne me laisse pas l’espoir de vous revoir jamais. Souffrez que cette étude soit le monument d’une amitié qui, en ce qui me concerne, est pure de tout mobile égoïste et qui reste toujours soumise et dévouée à vous seul. »
« Comme c’est, de l’avis unanime, la beauté de l’homme qui doit être comprise sous une idée générale, j’ai remarqué que ceux qui ne sont frappés que par la beauté des femmes et qui ne sont pas émus, ou ne le sont que peu par la beauté des hommes, ont rarement un instinct impartial, vital, inné de la beauté des œuvres d’art. La beauté de l’art grec leur semble toujours imparfaite, parce que cette beauté est plutôt mâle que femelle. Mais il faut une plus haute sensibilité pour comprendre la beauté de l’art que la beauté de la nature, parce que la beauté de l’art, comme les larmes que l’on répand au théâtre, ne cause aucune douleur, n’a pas de vie, et ne peut être créée et comprise que par un esprit cultivé. Or, comme la culture de l’esprit cause un bien plus grand enthousiasme aux jeunes gens qu’aux hommes faits, cet instinct dont je parle doit être exercé et dirigé vers tout ce qui est beau avant qu’on ait atteint cet âge où l’on aurait honte d’avouer qu’on n’a aucun goût pour la beauté. »
XÉNOPHON
(430-355 av. J.-C. environ)
Xénophon, d’une famille de riches propriét4ires, fut élève de Socrate. Cet Athénien, même s’il a d’abord été un intellectuel, fut aussi de la classe des chevaliers; il prit part à des expéditions guerrières où il s’illustra. Il condamna aussi la tyrannie dans un ouvrage sur Hiéron.
Xénophon aimait les jeunes athlètes dont la beauté le troublait même s’il s’est toujours fait un devoir de prôner l’ascétisme jusqu’au mépris des plaisirs.
Nous reproduisons ici un dialogue entre Hiéron, tyran de Syracuse (478-466 av. J.-C), et le poète Simonide.
Hiéron parle de la difficulté de ses amours avec Daïloque, son jeune amant.
Le poète Simonide :
— Peut-être ne tiens-tu à la tyrannie que pour mieux goûter les plaisirs de l’amour, car, à cet égard, vous pouvez, vous autres tyrans, choisir parmi ce qu’il y a de plus beau.
Hiéron:
— Sache, Simonide, qu’en cela même nous sommes beaucoup plus mal partagés que les particuliers, surtout en ce qui concerne les voluptés à prendre avec les garçons. Nul n’ignore que les rapports qui donnent le plus vif plaisir sont ceux qu’accompagne l’amour; mais l’amour ne se développe guère dans le coeur des tyrans. Comme cette passion se nourrit surtout d’espérance, les jouissances toujours prêtes ne sont point de son goût, et, de même qu’on n’éprouve aucun plaisir à boire quand on n’a pas soif, de même on ne peut connaître ce qu’il y a de plus délicieux dans les caresses quand on n’en a pas d’appétit.
— Que dis-tu là, Hiéron? reprit Simonide en riant. À t’en croire, l’âme des tyrans serait fermée à j’amour des garçons. D’où vient donc que tu aimes ce Daïloque qu’on a surnommé le Très-Beau?
— Ah! Simonide, ce que je désire le plus, ce n’est pas, je te le jure, ce qu’il m’est aisé d’obtenir de lui; c’est ce que rend presque impossible la condition même de tyran. Sans doute l’amour que j’ai pour Daïloque me fait désirer de lui certaines faveurs que la poussée de l’instinct naturel oblige tous les hommes à désirer d’un beau garçon; mais ces faveurs, je voudrais que ce fût son amitié qui me les accordât: car, de les prendre de force, je m’en sens moins capable que de vouloir me faire du mal à moi-même. Prendre de force quelque chose à un ennemi, c’est, je crois, le plus grand des plaisirs; mais pour ce qui est des faveurs d’un aimé, les plus enivrantes sont celles qu’il accorde volontairement. Quelle douceur dans les regards échangés, dans les questions et dans les réponses de celui qui vous paie de retour! Quelle douceur et quel charme même dans ses fâcheries et dans les querelles que l’on peut avoir avec lui! Mais jouir par force de ce que l’on aime, cela me paraît de la piraterie plutôt que de l’amour. Et encore le pirate trouve-t-il au moins quelque plaisir dans le gain qu’il fait, dans le dommage qu’il cause à l’ennemi; mais jouir d’un garçon aimé quand cela ne lui procure que du désagrément, être haï de celui que l’on aime et lui donner des caresses dont il a horreur, comment cela ne serait-il pas une souffrance insupportable et déplorable? Si l’aimé se prête de bonne grâce aux désirs du particulier qu’il aime, cette complaisance est la preuve certaine qu’il accorde ses faveurs par amitié, car il n’y a aucune nécessité qui l’y contraigne; mais un tyran n’est jamais en droit de croire qu’on l’aime. Les tyrans n’ignorent pas que ceux qui se soumettent par crainte à leurs désirs, simulent autant que possible le véritable amour; mais personne ne tend plus d’embûches aux tyrans que ceux qui feignent de les aimer avec le plus de sincérité.
STEFAN ZWEIG
(Autrichien, 1881-1942)
Stefan Zweig, écrivain d’origine autrichienne très prolifique, vécut en allemagne jusqu’en 1935 où il quitta pour le Brésil. Historien, poète, romancier, spécialiste de Freud, il s’est beaucoup intéressé aux écrivains français comme Balzac, Verlaine, Verhaeren. Il refusa le nazisme et devant la victoire de celui-ci, il protesta par son suicide avec sa femme en 1942.
Dans son roman La Confusion des sentiments, publié en 1926, l’écrivain se penche sur l’amour homosexuel d’un professeur pour son jeune étudiant
— Tu es jeune, tu es limpide et beau … [ … ] toi, toi, beau et jeune …
Soudain sa voix se mit à trembler et il se pencha près de moi, si près que son souffle glissa sur mon visage. De nouveau je sentis le chaud enveloppement de ses regards, de nouveau je sentis cette étrange lumière, comme … comme dans ses rares et singulières secondes qui se produisaient entre lui et moi. Il s’approchait toujours d’avantage.
Et puis il murmura tout bas, à peine si ses lèvres remuèrent :
— Je … Je … t’aime …
[ … ] Cette voix dans l’obscurité, cette voix dans les ténèbres, ah! comme je la sentais pénétrer jusque dans le structure la plus intime de ma poitrine! Un accent résonnait en elle comme je n’en avais jamais entendu auparavant, et comme je n’en ai jamais entendu depuis, — un accent venu des profondeurs que n’atteint pas le destin des hommes moyens. Un être humain ne pouvait parler de la sorte qu’une seule fois dans sa vie à un être humain pour se taire ensuite pour toujours, ainsi qu’il est dit dans la légende du cygne, qui seulement en mourant peut, une unique fois, hausser jusqu’au chant la raucité de son cri.
[ … ]Brusquement la voix se tut et il n’y eut plus entre nous que l’obscurité. Je savais qu’il était près de moi. Je n’avais qu’à remuer ma main et, en la tendant, je l’aurais touchée. Et j’éprouvais un puissant désir d’être secourable à sa souffrance.
Mais il fit un mouvement, la lumière vibra. Je vis se lever du siège une figure lasse, vieillie, tourmentée; un vieil homme épuisé vint lentement à moi.
— Adieu, Roland … maintenant plus un seul mot entre nous. Tu as bien fait de venir … et il est bon pour nous deux que tu t’en ailles … Adieu … et laisse-moi… te donner un baiser en cet instant suprême.
Comme soulevé par une puissance magique, je m’inclinai vers lui. Cette clarté confuse, qui d’habitude était arrêtée par une trouble fumée, brilla maintenant dans ses yeux: une flamme brûlante monta brusquement en eux. Il m’attira à lui, ses lèvres se pressèrent avidement les miennes, en un geste nerveux, et dans une sorte de convulsion frémissante il me tint serré contre son corps.
Ce fut un baiser comme je n’en ai jamais reçu d’une femme, un baiser sauvage et désespéré comme un cri mortel. Le tremblement convulsif de son corps passa en moi. Je frémis, en proie à une double sensation, à la fois étrange et terrible: mon âme s’abandonnait à lui, et pourtant j’étais épouvanté jusqu’au tréfonds de moi-même par la répulsion qu’avait mon corps à se trouver ainsi en contact d’un homme, — affreuse confusion des sentiments qui faisait durer cette seconde, pendant laquelle je ne m’appartenais plus, à tel point que j’en avais perdu la notion du temps.
(Le professeur demande à son élève de partir. lis se quittent pour toujours.)
Jamais je ne l’ai revu. Jamais je n’ai reçu de lui lettre ni nouvelle,[ … ]nul ne se souvient de lui, en dehors de moi. Mais encore aujourd’hui, comme autrefois le garçon ignorant que j’étais, je sens que je ne dois davantage à personne qu’à cet homme, ni à mon père ni à ma mère, avant lui, ni à ma femme et à mes enfants, après lui, et que je n’ai aimé personne plus que lui.
LES ANONYMES
(Français, entre 1700 et 1800)
LA CLÉ
Frère Félix, en son secret dortoir,
Contait fleurette au petit Frère Aimé,
Le moinillon, loin d’en être irrité,
Par maint soupir lui donnait de l’espoir.
Le moine alors levant certain sauchoir
Fit en amour la station première,
Pour aussitôt commencer la dernière;
Le novice lui dit: « Frère Félix,
Y pensés-vous! de Dieu serons maudits.
— Ne craignez rien; pour vous sauver, mon frère,
Prenez, répondit-il, la Clé du paradis. »
LES MÉTAMORPHOSES
Garçon à dix ans est un petit livret
Intitulé: l’Abrégé de nature.
Garçon à treize ans est un petit coffret
Qu’on peut ouvrir en forçant la serrure.
Garçon à quinze ans est un mince buisson
Dont maint chasseur pour le battre s’approche.
Garçon à seize ans est de la venaison
Bien faisandée et bonne à mettre en broche.
Garçon à dix-sept ans est un gros bastion
Où le canon a fait plus d’une brèche.
Garçon à vingt-deux ans est un vieux lampion
Où l’on ne met qu’à regret une mèche.
LA GARGOUILLE
(Français, anonyme, 1826 )
Avant que d’être l’endroit d’une fin de tuyau, servant de l’écoulement des eaux d’un toit, la Gargouille était d’abord un monstre d’une laideur abominable et qui avait « une physionomie changeante et mobile et on ne pouvait saisir la ressemblance de la Bête :
On voit mille et mille têtes
Qui sortent de ce grand corps,
Et qui paru un seul ressort
Ou bien s’agitent ou s’arrêtent:
Si ça n ‘était effrayant
Ça serait divertissant»
On promenait en procession la figure monstrueuse de la Gargouille dans la ville de Rouen (France) et dans quelques autres villes. On y voyait le symbole du paganisme vaincu. Donc, la Gargouille était associée pour cette raison au beau vice.
La Complainte de la Gargouille composée par des auteurs anonymes comprend 32 couplets. Évidemment, les deux couplets qui nous intéressent ici mentionnent le besoin de la Gargouille de séduire les petits garçons et son impudicité.
XV. Réflexions sur la galanterie qui semblait régner dans les démarches de la bête.
On eût dit qu’à la tendresse
Le monstre avait un penchant,
Parfois, d’un geste touchant
Leur prodiguant la caresse,
Il promettait des bonbons
Aux jolis petits garçons.
XVI. La bête prend des libertés.
Croirait-on qu’un coeur farouche
Pour le sexe eût de l’amour?
Faisant patte de velours
Et même petite bouche,
Le monstre avec la beauté
Lâchait l’impudicité.
INDEX ALPHABÉTIQUE
PRÉFACE de Jean Simoneau I-X
Ahmad Al-Tîfâchî 8
Anacréon 10
Aristophane 13
Artémon de Cassandrée 14
Augustin 15
Jean~Antoine de Baïf 16
Honoré de Balzac 17
Matteo Bandello 18
William Beckford 20
Bion 23
Constantin Cavafy 25
Paul Chamberland 29
Jean Cocteau 33
Aleisler Crowley 36
Roi David 37
Lord Alfred Douglas 39
Eubolos 41
Bénédict Fiser 42
Tou Fou 45
Jean Genêt 47
Stefan George 49
Armand Gouffé 51
Viatcheslav Ivanovitch Ivanov 52
Henry James 53
Mikhail Kousmine 54
Lautréamont 55
Thomas~Edward Lawrence 56
Claude Le Petit 7
RamonLlul 57
Jean Lorrain 60
Lucien 62
Pierre de Marboeuf 63
Christopher Marlowe 64
Martial 68
Massinî 71
Président (François) Maynard 72
Maléagre 73
Michel-Ange 75
Gabriel Montoya 77
Robert Von Musil 78
162
Grégoire de NaZÎance 81
Abû Nuwâs 82
Ovide 84
Marc Papillon de Lasphrise 85
John-Allen Pateusham 86
Pétrone 94
Charles~Louis Philippe 96
Philostrate 97
Patrice de la Tour du Pin 98
Pindare 99
Platon 100
Plutarque 102
Politien 103
Raoul Ponchon 104
Jacques Prévert 106
Henri de Régnier 107
Rhianos 108
Arthur Rimbaud 109
Antonio Rocco 112
Frcderick Rolfe 114
Pierre de Ronsard 116
Ruteboeuf 117
Denys-Sanguin de Saint-Pavin 118
Straton de Sardes 119
William Shakespeare 122
Jean Simoneau 124
Solon 129
Achille Tatius 130
Théocrite 131
Théognis de Mégare 135
Paul:Jcan Toulet 136
Émile Verhaeren 137
Paul V criaine 140
Théophile de Viau 148
Walt Whitman 151
Oscar Wilde 153
John Wilmot 156
Johann-Joachim Winckelmann 157
Xénophon 158
Stephan Zweig 159
Les Anonymes 160
163
164
SOURCES
Ahmad Al-Tîpâchî
Anacréon
Aristophane
Artémon de Cassandrée
Augustin
Jean-Antoine de Baïf
Honoré de Balzac
Matteo Bandello
William Beckford
Bion
Constantin Cavafy
Paul Chamberland
Jean Cocteau
Aleisler Crowley
Roi David
Lord Alfred Douglas
Eubolos
Poètes arabes. Traduction Djamel Mamed.
Histoire de l’amour grec, Pogey-Castries. Guy Le Pratt, 1952.
Les Nuées, traduction par Hilaire van Dacle et Victor Coulon, Société
d’édition des Belles-Lettres, 1923.
Histoire de l’amour grec, Pogey-Castries. Guy Le Pratt, 1952.
Les Confessions.
Anthologie des poèmes polissons de la littérature française. Marc
Chevèze, éditions Les Presses Noires, 1968.
La reconnaissance du gamin, La Caricature, 11 novembre 1830.
Nouvelles. Traducteur Alcide Bonneau, Lisieux.
Vathek. Londres, 1876.
Anthologie de la poésie grecque. Traduction Robert Brasillach, Livre de
Poche, 1965.
Poèmes anciens et retrouvés. Gilles Ortlied et Pierre Legris. Seghers!
Autour du moude, 1978.
Les poètes grecs modernes. Traduction Jean Tadros et Yvonne Y ouakis.
Éditions Icaros, Athènes, 1973.
Poèmes. Theodore Grivas, Held, Lauzanne, 1947.
Le Prince de Sexamour. Hexagone, 1976.
Poésies. Éditions Gallimard.
White Stains. Michael Taylor, The litarary remains of George
Archibald Bishop. 1977.
La Bible de Jérusalem — La Bible Osty.
Poèmes. Mercure de France, 1896.
Les poètes grecs marginaux. Traduction Jean Trados. Éditions Hélion,
2000.
Bénédict Fiset La lampe noire, poèmes de Bénédict Fiset.
Tou Fou Poètes chinois anciens. Éditions Xin Su, Chine, 1988. Traduction Vhin
Tram.
Jean Genêt Notre-Dame-des Fleurs. Gallimard, 1951.
Stefan George Poèmes. Traducteur M. Boucher. Éditions Aubier-Montaigne.
Armand Gouffé Poètes et poèmes licencieux. Éditions Hélion, 1955.
Viatcheslav Ivanovitch Ivanov Anthologie de la poésie russe. Emmanuel Rais, Jacques Robert. Éditions
Bordas, 1947.
Henry James Lettres à Hendrik Andersen.
Mikhail Kousmine Les Ailes. Traduction Genevière Mangin, 1977.
Lautréamont Oeuvres complètes. Au Sans Pareil, 1927.
Thomas-Edward Lawrence Les sept piliers de la Sagesse. Traduction Ch. Mauron. Payot.
Claude Le Petit Anthologie des poèmes polissons de la littérature française. Marc
Chevèse. Éditions Les Presses Noires, 1968.
Ramon Llul Poèmes traduits par Juan Expédita.
Jean Lorrain Monsieur de Phocas. Éditions P. Ollendorf. Paris 1901.
Lucien Oeuvres amoureuses. Éditions Bernard Laville, 1970.
Pierre de Marboeuf Site internet.
Christopher Marlowe Marlowe et Chapman. Éditions Aubier-Montaigne, 1950.
Martial Épigrammes. Traduction S. M. Isaac. Société d’édition des Belles-
Lettres, 1933.
Massini Poème traduit par Alonzo Bruno.
Président (François) Maynard Anthologie des poèmes polissons de la littérature française. Marc
Chevèse. Les Presses Noires, Paris, 1968.
Maléagre
1965.
Anthologie de la poésie grecque. Robert Brasillach. Livre de Poche,
166
Michel-Ange
Gabriel Montoya
Robert Von Musil
Grégoire de Naziance
1965.
AbûNawâs
Ovide
Marc Papillon de Lasphrise
John-Allen Pateusham
Pétrone
Charles-Louis Philippe
Philostrate
Patrice de la Tour du Pin
Pindare
Platon
Plutarque
Politien
Raoul Ponchon
Prévert
Henri de Régnier
Rhianos
Arthur Rimbaud
Michel-Ange. Marcel Mornat. Éditions Gallimard, 1974.
Écrivains amusants, Roma, 1961.
Les désarrois de l’élève Torless. Éditions du Seuil, 1974.
Anthologie de la poésie grecque. Robert Brasillach, Livre de Poche,
Oeuvres en arabe. Traduction Djamel Mamed.
Poésies grecques. Traduction Jean Tadros.
Les premières amours poétiques du Capitaine Lasphrise. Besselin, 1599.
Paysages amoureux. Avec la permission de l’auteur.
Le Satiricon. Traduction Alfred Ernout. Société d’édition des BellesLettres,
1931.
Le mouton à cinq pattes. Le Canard sauvage, juillet 1903.
Livre d’Amour des Anciens. Bibliothèque des curieux, 1928.
Les enfants de septembre. Gallimard.
Fragments. Traductions Aimé Ruech. Société d’Édition des BellesLettres,
1923.
Le Banquet. Traduction L. Robin. Gallimard, 1970.
Poètes grecs. Traduction Jean Tadros.
La fable d’Orphée. Traducteur Jacques Remo. Édition Altre Poesie,
Milan. Éditions Sta Typografica de Classici Italinani, 1808.
La Muse frondeuse. Éditions Bernard Grasset, 1971.
Paroles. Gallimard, 1946.
Les jeux rustiques et divins.
Histoire de l’amour grec. Traduction Pogey-Castries. Éditions Guy Le
Prat, 1952.
Oeuvres complètes. La Pléiades, 1988.
167
Antonio Rocco
Frederick RoHe
Pierre de Ronsard
Ruteboeuf
Écrivains italiens. Traduction Alonzo Bruno.
Le désir et la poursuite de tout. Traducteur Jules Castier. Gallimard
1963.
Anthologie des poèmes polissons de la littérature française. Marc
Chevèse. Éditions Les Presses noires, 1968.
Le Livre d’Or de la Poésie française. Pierre Seghers. Marabout
université.
Denys-Sanguin de Saint-Pavin Recueil complet des poèmes de St-Pavin. Édition Techener, 1861.
Straton de Sardes
William Shakespeare
Jean Simoneau
Solon
Achille Tatius
Théocrite
Théognis de Mégare
Paul-Jean Toulet
Émile Verhaeren
Paul Verlaine
Théophile de Viau
Walt Whitman
Oscar Wilde
John Wilmot
Histoire de l’amour grec. Traduction Pegey-Castries. Éditions Guy Le
Prat, 1952.
Oeuvres complètes. La Pléiade. Gallimard, 1982.
L’Amourajeux, Édition du Temps, Montréal, 1998.
Anthologie de la Poésie grecque. Robert Brasillach. Le livre de Poche,
1965.
Oeuvres amoureuses. Édition Bernard Laville, 1970.
Les bucoliques grecques. Ph. E. Legrand. Société d’édition des BellesLettres,
1927.
Poètes grecques anciens. TraductïonJean Tadros.
Contrerimes. Éditions Émile-Paul, 1921.
Villes tantaculaires. Mercure de France, 1895.
Toute la Flandre. Mercure de France.
Oeuvres poétiques complètes. La Pléiade. Gallimard, 1984.
Oeuvres poétiques de Théophile de Viau. Librairie Garnier, 1906.
L’évolution de Walt Withman. Roger Asselinau. Belknap Press.
Harvaard University, 1962.
Les trois procès d’Oscar Wilde et Lettres. Traduction Annie Brière.
Denoël, 1951.
Sodome. Traduction Michael Taylor, 1977.
168
Johann-Joachim Winckelmann La Renaissance. Traduction Walter Pater. Payot, 1917.
Xénophon
Stephan Zweig
Les Anonymes
Histoire de l’amour grec. Traduction Pogey-Castries. Éditions Stendhal,
1930.
La confusion des sentiments. Traduction Algir Helea et Olivier
Bournac. Éditions Stock, 1926.
Poésies et chansons paillardes et populaires. Éditions Brème, 1977.
Fin de ce livre.