Un sourire d’enfer 45
Un sourire d’enfer 45
Le Québec fut d’abord le premier panneau de signalisation en français.
Un grand espace et un petit gars qui s’amusait sur le bord de la route, le ventre au vent… Un signe divin ? J’étais surexcité d’être de retour au Québec. Le pays me semblait plus beau que jamais.
Mon année dans l’Ouest m’avait fait oublier que les petits Québécois sont terriblement beaux. Je n’en finissais plus de les découvrir aussi attachants. Ils rient plus qu’ailleurs au Canada et aux États-Unis. Ils sont moins froids et plus latins. Ils sont plus attachants, voilà tout. Ils sont vivants.
Les petits me sont apparus encore plus beaux à Sherbrooke. C’était comme redécouvrir le paradis terrestre. Je visitais le festival des Cantons quand j’ai rencontré Michaël, un jeune que je connaissais déjà ainsi que sa famille.
Je l’ai accompagné dans les rues. Le coeur me dansait comme une soucoupe volante. Il m’amena rencontrer un de ses petits amis qui s’amusait dans une tente. Il sculptait de la glaise. Je suis parti pour un voyage au pays des séraphins quand il a fait une tête d’éléphant. La trompe était, à ne pas s’y tromper, un pénis. Il s’amusait, sachant que j’avais compris, en me tirant des regards moqueurs. Il riait des yeux et modelait des trompes de toutes les longueurs et toutes les grosseurs qui ne laissaient aucun doute. Les éléphants étaient un symbole.
J’étais hypnotisé par sa beauté et son audace. Comment y résister ? Je suis immédiatement tombé dans une de mes petites manies. Je tremblais comme feuille au vent. Un ouragan bourdonnait dans mes veines. Nous sommes partis tous les trois dans les rues.
Si la vie est une expérience cosmique dont le corps est le vaisseau spatial, le sien valait bien un voyage dans la Voie lactée. J’en oubliais l’enfer, car le ciel l’emporte toujours contre les flammes. La peur est une descente aux enfers, elle grossit davantage à chaque marche en descendant.
Nous sommes arrêtés regarder un jeu. Alain était debout, collé à moi. Soudain, un de ses amis est apparu. Alain a craint d’avoir été vu dans son offrande.
J’ai compris son désarroi à sa façon de s’écarter de moi, aux regards successifs qu’il a roulé des yeux de moi à son ami. Le sang afflua dans ses joues comme un tsunami. Je sentais que tout basculait. Il pensait qu’il venait d’être pris au piège.
Après quelques minutes de discussion, je lui ai demandé si nous allions changer d’endroit.
— Je ne vais plus avec toi, tu n’es qu’un maudit fifi.
— Qu’est-ce qui te prend ? demanda son nouveau camarade.
C’était trop tard. Alain ne pouvait plus expliquer sa réaction qui visait à prouver qu’il n’était pas consentant, qu’il ne voulait pas être identifié à un fifi. Comment répliquer sans le mettre encore plus dans un mauvais drap ? J’ai manqué de présence d’esprit. Je n’avais plus qu’à partir tandis qu’Alain jouait à la nouvelle victime. Une victime de la joie.
J’étais jaune. Ma soucoupe volante venait de s’aplatir sur un tabou, une peur, une folie d’adultes. Je sentais les engrenages me tourner dans l’estomac. La brume coupait les yeux qui m’entouraient et venaient de perdre leurs sourires. Tout était zone grise. Les rites étaient devenus des grincements suraigus. Mon essence sanguinaire s’était congelée. Seul le coeur me battait aux tempes des «tilts» de trop de jouissance qui se métamorphosaient en fosses dans le cimetière de mes sentiments. J’avais les nerfs comme des serpentins devenus soudainement trop petits dans mon corps.
Michaël et Alain se racontèrent probablement l’incident. Ils répétèrent les faits et gestes à l’une de leurs mères. Celle-ci qui me connaissait très bien brula instantanément toutes les lettres et les et les nouvelles littéraires que je lui avais fait parvenir. Deux à trois mois de travail.
Son Henry Miller québécois venait de l’offenser, il ne vivait pas seulement des lettres de l’alphabet.
Ma littérature amourajeuse m’avait déjà valu d’autres moments de frustration semblable. Le curé de la paroisse avait déjà organisé une véritable campagne auprès de ma mère pour me convertir. Incapable de me faire changer d’avis, le curé m’a affirmé qu’il me livrerait personnellement la lutte si jamais une copie de l’Homo-vicièr forçait les frontières de sa paroisse.
— Trop de gens aimeraient ça, de dire le curé.
J’ai quitté Sherbrooke. Il pleuvait dans mon âme des barbelés. Entre les échos de mes doigts qui refusaient d’oublier Alain, l’humiliation se faufilait et dressait des dents de cobra.
Allais-je être mordu ?
À Barnston, la réception fut émouvante. Tout était le plaisir des retrouvailles.
J’ai été particulièrement heureux de découvrir que mon père se portait bien. Un poids de moins sur ma petite conscience. Cependant, il avait terriblement vieilli. Papa était plus nationaliste que jamais.
— Il est urgent, dit-il, de se débarrasser de Bourassa. Il nous endette trop. Les libéraux semblent avoir décidé de nous ruiner pour que l’on ne puisse plus s’en sortir si le PQ prend le pouvoir. On sera assez endetté qu’on ne pourra plus envisager l’indépendance.
J’étais complètement d’accord avec lui. Leur stratégie semblait bien de nous écraser économiquement à jamais. Nous forcer à croire que l’on a absolument besoin du fédéral pour s’en sortir. Nous mettre à genoux par l’économie.
Stupidement, je gardais mes distances. Je ne cherchais pas autant à parler avec mon père qu’avec ma mère. Pourtant, il aimait bien discuter avec moi. J’aurais bien voulu me corriger à temps de ce restant de révolte qui n’avait plus raison d’exister. J’aurais voulu lui dire combien je l’admirais, mais à chaque fois, j’étais porté à prouver que jamais je n’abandonnerai la lutte pour la libération de la pédérastie. Était-ce de la méchanceté ou de la mesquinerie ? J’aurais bien voulu lui dire une fois » je t’aime », mais c’était difficile de le dire à un homme, même si c’était ton père.
J’étais parti pour Montréal, le matin, plus non violent que jamais. Je ne voulais même plus tuer une mouche par respect de la vie. Je remerciais Dieu pour tant de beauté et je méditais sur le besoin que chaque homme soit le serviteur de l’humanité. Le talent est un don, plus nous en avons, plus nous devons le partager avec ceux qui en ont moins. J’ai parfois de ces élans qui font de moi un curé manqué. J’en profitais puisque le dimanche les « rides » sont plus difficiles à avoir.
Puis, j’ai fini par être embarqué par un prêtre.
— Tu crois en Dieu ? , me demanda le prêtre.
— Certainement, mais pas dans l’Église.
— Tu n’as pas encore rencontré Jésus puisque tu ne dirais pas ça.
— C’est un point de vue.
— Tu vas à la messe ?
— Non. Je suis chrétien, mais je n’admets pas une Église qui s’engraisse sur le dos des pauvres. Je ne pardonne pas à des évêques de bénir des fusils. Les guerres, ça paye l’Église, comme tous ceux qui vivent de cette économie de guerre. Elle ne peut pas faire autrement, c’est une multinationale. Elle pense à ses profits.
L’Église catholique pouvait difficilement condamner le régime militaire brésilien qui massacre le bas clergé. Les Jésuites participaient à la Brascan qui, grâce à l’électricité, maintenait la dictature.
Qu’attend-on pour dénoncer le capitalisme aussi fortement que le marxisme? Ce serait moins payant, n’est-ce pas ? Quand les pauvres se battent contre les riches, l’Église crie aux marxistes. Elle garde le pouvoir de son côté. On oublie de dire que si le marxisme a prise dans ces pays, c’est justement parce qu’ils sont opprimés par les peuples riches et chrétiens. Il n’y a que les marxistes qui osent combattre autrement que par la prière.
Si l’Église était du côté des pauvres, elle ferait éclater la vérité dans les pays riches. Elle forcerait, grâce à ses fidèles riches, les multinationales à agir de façon plus humaine. Elle exigerait des gouvernements riches qu’ils cessent de soutenir les dictatures où les peuples sont opprimés, grâce à leur aide. Elle ne fait rien de ça. Elle lutte plutôt pour sa richesse, son pouvoir.
Quand l’Église cessera d’être complice des superpuissances, elle n’aura plus à tenir des conciles et dénoncer Marx.
Les hommes comprendront qu’elle est une voie de libération. L’Église se fera l’apôtre de la Vérité.
Quand tu crèves de faim, tu te fiches que ton Libérateur s’appelle Lénine, Marx ou Jésus. Quand tu crèves de faim, le paradis après la mort est la solution. Tu veux mourir, car t’espères que ce sera mieux ailleurs. Pourtant, nous n’avons qu’une seule vie à vivre. Qu’une expérience du genre.
Que l’on cesse d’exploiter l’homme par l’homme et l’impérialisme ne pourra plus exister. Que l’on combatte la violence et l’économie ne pourra plus se fonder sur la guerre. C’est ça la révolution chrétienne. L’Église l’a trahi depuis longtemps. Elle aura à payer pour le sang des enfants dont elle permet la mort.
Il n’y a pas que l’argent et le pouvoir dans l’Évangile, il y a aussi l’Amour. Jésus nous oblige à vivre heureux, en harmonie avec le Cosmos : « Soyez parfaits comme mon Père céleste est parfait. » Comment vivre l’Évangile de l’Amour quand tu demeures immobile, sans faire un geste pour sauver tes enfants condamnés à mourir de faim ?
— Tu n’es pas un bon chrétien. Tu juges ton prochain.
— Jésus a aussi combattu les voleurs du Temple.
— Tu n’es qu’un sale petit orgueilleux. Un prétentieux.
Les vapeurs négatives montaient trop vite. Pour mettre fin à cette guerre verbale, je me suis tu. J’ai médité. J’aurais voulu projeter de meilleures ondes. Pourquoi, m’étais-je ainsi défoulé ? En sortant, le curé a ajouté :
— Tu n’es qu’un baveux. J’espère que tu auras ce que tu mérites.
Encore un bel exemple de charité chrétienne. Je suis reparti tout bouleversé. Avais-je manqué à la charité ?
Je me suis installé à Montréal chez Gaétan Dostie. Au cours des premiers mois j’ai, grâce à Gilbert Langevin et son amie Mireille Despard, fait connaissance avec le milieu littéraire. Que de discussions nous avons tenues sur la littérature. J’ai toujours été impressionné par ces génies du verbe. Avec eux, j’apprends plus dans dix minutes qu’avec d’autres en dix ans.
Pour plusieurs j’étais le Jean Genêt du Québec. J’ai donc dû lire Jean Genêt pour comprendre la comparaison. Elle est très mince. Lui, au moins, il a du talent.
Je me replantais dans le jardin du Québec. J’étais un arbre bien perdu qui ne savait plus exactement quoi faire pour participer au combat de la libération du Québec. Un paranoïaque facile à briser, grâce à sa pédérastie. Le « des- soufflé ». Je ne voulais plus faire de politique, mais j’en gardais le gigotons. J’étais devenu encore plus peureux. Je n’avais plus de héros national à imiter. J’étais devenu le Don Quichotte de la désespérance.
J’ai écrit aux magistrats du BC (British Colombia) que je paierais mon amende lorsque les policiers qui m’avaient frappé parce que j’étais francophone seraient inculpés pour assaut. Manger une raclée par la police quand tu te fais arrêter, c’est fréquent. On veut t’apprendre que le Canada est anglais.
La Commission de police du BC m’a demandé de comparaître. Je n’avais pas d’argent pour payer, encore moins pour me rendre à Vancouver. Si la GRC m’amène à Vancouver, qu’est-ce qui me garantit que je n’en reviendrai pas en pièces détachées ? J’y voyais bien plus un piège qu’une tentative de me donner justice. Je gueulais tièdement comme bien de nos révolutionnaires de taverne.
J’ai préparé un dossier sur l’assimilation dans l’Ouest francophone, dossier que Le Jour a perdu. Quant à Québec-presse, je lui ai remis si tard qu’il n’a pu publier qu’un article avant sa fermeture.
Le Jour refusait de m’engager comme journaliste. Certains prétendaient que c’était à cause de ma pédérastie. D’autres pensaient, que j’étais trop radical. Un germe de trouble partout où je passe. J’ai cru que la vérité était toute autre : on me prenait pour un farfelu ou pour un «bum». Ainsi, j’étais un petit révolutionnaire sans envergure.
Comment expliquer la disparition de mon dossier prouvant que le bilinguisme ne sert qu’à angliciser le Québec ? Quel est leur intérêt ? L’indépendance du Québec traîne-t-elle en longueur parce que la période de préparation est payante autant pour l’establishment gouvernemental que l’establishment révolutionnaire ?
Je comprenais que le PQ ou du moins le journal qui le représentait, même s’il se disait indépendant, ne pouvait pas m’engager. Il aurait été mauvais pour eux de m’utiliser à cause de ma réputation de pédéraste. Finalement, j’ai été retenu comme chroniqueur littéraire, à temps partiel. J’écrivais un peu au moins.
Il ne me restait plus qu’à voyager pour ne pas nuire à la cause. Mais, il faut bien vivre. J’ai accepté un emploi dans une imprimerie au département d’expédition à la Ronald Federated Graphic, à Montréal.
Le soir, j’allais boire. La boisson m’a toujours tué, car elle entretient mon complexe d’infériorité. Quand je me crois inférieur, je bois pour l’oublier.
Dans le milieu littéraire, les gens ne me voyaient pas comme un étrangleur de petits gars, tout simplement parce qu’ils me connaissaient assez bien pour savoir que dans ma philosophie, le consentement est essentiel. On ne peut pas avoir un sexe gai, si on n’est heureux de partager les plaisirs.
Le sexe sans plaisir, ce n’est plus du sexe.
On arrivait difficilement à comprendre que les jeunes garçons s’y prêtent avec autant de complaisance. Cependant, on en était témoin et on savait que les jeunes étaient très heureux avec moi.
Le sexe est une partie intégrante de la réalité humaine, ce que les religions ont toujours essayé de nier. Et, qu’on le veuille ou non, c’est un élément de plaisir. Peut-on aller au ciel en s’amusant autant qu’en se sacrifiant ?
— Toi, ce n’est pas pareil, me disait-on. On te voit vivre, tu le dis franchement. On sait que tu n’es pas un danger pour eux, mais tu dois comprendre qu’ils ne sont pas tous comme toi.
— Mais, c’est à vous aussi de comprendre qu’en refusant de décriminaliser la sexualité, non seulement vous faites l’affaire de la pègre, mais vous créez les tueurs d’enfants. La frustration conduit à la violence.
Ce n’est pas la sexualité qu’il faut défendre, mais la violence dans la sexualité. C’est un point de vue aussi important pour les femmes que pour les enfants. C’est pourtant simple à comprendre.
Vous forcez les pédophiles à devenir fous. Ils sont pris entre leur besoin normal de leur orientation sexuelle, car, c’est leur nature, et leur peur de la prison ou d’être dénoncés, ce qui revient au même.
Ils savent qu’en prison, ils seront battus et ils auront à subir pour le reste de leur vie le mépris public, la raclée. Le chantage sera ouvert à tous les jeunes qu’ils ont connus pendant le reste de leur vie, car il suffit pour eux de dire que ça est arrivé entre eux pour que tu sois un homme mort. La parole du jeune vaut autant que la tienne. Il peut mentir, c’est lui qu’on croira, car c’est lui qui est proclamé victime. Et, souvent la police leur dit ce qu’il leur faut dire.
La peur, ça conduit à la folie et la folie conduit à la violence. Est-ce qu’un parent hystérique qui veut venger son fils est moins malade que le pédophile ? Il ne fait pas montre de plus de jugement et de tempérance ? C’est loin d’être certain, car ça dépend de ce qui s’est passé. Il devrait y avoir une différence entre des jeux sexuels sans violence et un viol.
C’est comme l’urgence d’apprendre aux hommes que le mariage ne les rend pas propriétaire de leur épouse. Une extrême jalousie hétéro dégénère en une maladie mentale. Il suffit de pousser la paranoïa. Un problème d’identité qu’il soit sexuel ou autre ne peut que créer des déséquilibres de la personnalité. La honte et la haine qui entourent la pédophilie peuvent les rendre violents. C’est le facteur qui m’a incité à écrire sur le sujet. Empêcher la violence, la prévenir.
Il ne faut pas empêcher les jeunes de connaître les plaisirs sexuels parce que notre société est trop scrupuleuse pour admettre que la sexualité est une grande chose. Quelle est à base de la liberté de conscience, du libre arbitre.
Si on est libre on n’a pas que le droit de non, on a aussi le droit de dire oui. Quel est l’humanisme manifesté dans la condamnation d’une fille qui tombe enceinte ? En quoi est-ce chrétien de juger et condamner un pédophile ?
Les catholiques pleurent sur l’avortement avec raison. C’est affreux. Mais, ils oublient que s’il y a des avortements c’est que l’on est assez peu humain pour admettre l’erreur de jugement et de protéger la mère et son enfant. Un bébé ça ne se fait pas seul, mais souvent le père disparaît. L’intolérance est une raison valable pour vouloir se faire avorter.
Tu ne combats pas l’avortement en stagnant sur un plan de stricte morale, mais en humanisant la société, en revalorisant la naissance, en offrant une forme de vie valable à la fille-mère pour qu’elle ne songe pas à se débarrasser de son problème. L’enfant est un cadeau de dieu si on est croyant.
Percevoir la sexualité comme quelque chose de sale, c’est de la folie pure. C’est comme dire : je suis croyant, mais je pense que Dieu s’est trompé.
Les religions rendent tout le monde fou quand il s’agit de sexualité. L’Église ne vit que pour la combattre, une obsession générer par la frustration de ses curés. La vie est plus importante que les considérations morales nées de religions de frustrés. Vous remarquerez que les chefs, eux, ne se privent de rien.
Il faut cesser d’envisager la sexualité en hypocrite et prendre les moyens pour lui redonner un sens intelligent. Il faut minimiser au maximum la possibilité de faire naître des drames, voir des mortalités, pour une morale qui n’en vaut pas la peine. Personne ne meurt asséché à la suite d’une masturbation ou d’une fellation. Personne ne fond si tu es nu et qu’on te regarde. Le sexe est moins important que la vie. Et, de nombreux adolescents se tuent à cause de notre morale de «poignés».
Vaut-il mieux être scrupuleux et répressif que de vivre enfin dans une société de tolérance et de non-violence ?
L’exemple nous vient de Jésus lui-même qui a défendu Marie -Madeleine. Ses apôtres pêchaient nus. Ses disciples étaient nus aussi au jardin des Oliviers. C’est écrit en toute lettre dans l’Évangile selon Jean. Pourquoi aujourd’hui le nudisme serait devenu mal ? Serait-ce que Jésus n’était pas aussi fou que son Église ?
J’ai l’impression que les Initiés comme Jésus étaient trop intelligents pour les curés qui devaient aveuglément appliquer les lois promulguées par les dirigeants religieux. Les scrupuleux sont fous, car, ils nient notre réalité d’humain. La beauté de notre corps et la richesse de celui-ci.
En me battant pour légaliser la pédérastie, j’étais encore plus un prophète qui crie dans le désert. Moi, je n’ai pas l’argent du système pour faire croire n’importe quoi qui rend les relations sexuelles encore plus honteuses, sales, mal.