Aller au contenu principal

Radioactif  595

décembre 25, 2022

8 Mars 2011

Est-ce qu’un geste de nature sexuel est violent en soi ?            

Au Comité permanent de la justice et des Droits de la personne, à Ottawa, on étudie la mise en place d’une loi plus sévère contre ce qu’ils appellent les crimes sexuels avec les enfants, la loi 54.  Il est impossible d’accepter la pédophilie, mais il ne faut pas devenir des tyrans.       

Certains témoignages nous obligent à se demander si notre système judiciaire n’est pas strictement fasciste, en essayant de satisfaire la majorité qui n’hésiterait pas à tuer un pédophile pour assouvir leur instinct de vengeance. En fait, on revient à la belle époque de l’Inquisition où le sexe est punissable de mort ou son équivalent.

Aujourd’hui, on devrait parler de prison à vie à cause des registres sexuels.      

Le problème a été soulevé différemment, mais on ne croit pas nécessaire de s’arrêter aux plaintes à l’effet qu’en prison toute personne reconnue coupable de pédophilie ou de battre une femme est passible d’une maudite bonne correction par certains détenus pendant que les gardiens regardent ailleurs. C’est ça la justice ? Belle application de l’esprit de tolérance du christianisme.    

Tout le monde s’entend pour la protection des enfants. Mais il y a protection et surprotection et dans le cas de la sexualité au Québec, donc au Canada puisque les lois sont du ressort fédéral, on en est devenu paranoïaque.       

C’est bien le fun de se faire masturber — même pour un plus jeune — mais dans notre société, c’est un geste violent, dégradant, alors que frauder des gens à la retraite pour plus de 100 millions, c’est un crime non-violent. Ce sont seulement des milliers de personnes qui verront leur vieillesse devenir un cauchemar. Ce n’est pas violent, il n’y a pas de contact physique direct.


Que dire des chauffeurs récidivistes en état d’ébriété qui sont responsables de la mort de tant de piétons ou de cyclistes ? Pas de problème, ils sont non-violents.

C’est une société pas mal fuckée, non ? Le Québec, moi le premier, souffre d’obsession sexuelle.  Pourtant, ça occupe environ cinq pourcents de notre vie.   

C’est mille fois moins pire que le sel que l’on refile dans notre nourriture pour la conserver plus longtemps. Le taux est si élevé que les produits multiplient les maladies cardiaques, mais ce n’est pas grave, ce sont des vieux qui vont mourir sans douleur. Ça va coûter moins cher au système. C’est ça l’économie. 

La nourriture est la prochaine crise mondiale qui sera concoctée par les bourses.

Pourtant, un des témoins a bien dit que la justice c’est le respect des libertés civiles du délinquant et de la protection de la société.

Donc, une espèce d’équilibre qui tient compte que nous sommes tous égaux, mais différents, ainsi que de la gravité du crime.

Plusieurs pensent qu’une peine minimale pour tous est contraire au bien commun parce que c’est improductif. On apprend aussi que tous les crimes de nature sexuelle subissent une très forte baisse.  On dit aussi que les délinquants sur le cyberespace qui regardent de la pornographie, ne passe pas à l’acte en général. C’est pas mal ce que je prétends dans mes carnets depuis des années.  Malheureusement, je ne suis pas professeur, je fus juste pédéraste.  

Encore mieux, le professeur Hubert Van Giyeghem, psychologue et professeur retraité de l’université McGill, a affirmé que la pédophile est une orientation sexuelle comme l’homosexualité et l’hétérosexualité.

Donon ne pourra jamais changer un pédophile. Ainsi, si on tient compte de la réalité, le pauvre pédophile qui n’a rien eu à dire dans le choix de son orientation sexuelle, devrait pour protéger la société, naître et mourir en prison. Ou être chaste comme les curés. Un bel exemple pour nous rappeler que la chasteté est contre-nature. C’est peut-être qu’on songe à une société sans église, donc, sans servant de messe. (Une blague) 

Le sexe est extrêmement politique. On sait que le Québec s’est fait débouter quant à l’âge de consentement par le fédéral. C’est une manière d’invalider la Charte des droits de la personne du Québec. Même certains députés du Bloc ne semblent pas voir la différence entre ce que voulaient le Québec et Ottawa, sous la gouverne de Harper, de l’extrême droite.         

Pas étonnant qu’après 20 ans on soit encore fédéraste. On le sera tant qu’on ne saura pas créer notre propre Cour suprême et notre propre système judiciaire, indépendant de la politique. 

L’enquête Bastarache nous a montré comment des avocats peuvent se servir
d’un scandale pour se faire un petit pécule de plus aux frais des contribuables.                      

27 Mars 2011

La ministre St-Pierre a besoin d’un psy…


Payer 800,000$ pour inciter des gens à devenir des «stools» dans une campagne contre les agressions sexuelles.  Encore faudrait-il décider ce qu’est une agression : une sollicitation, un jeu sexuel, avec ou sans violence.  

On dépense tout cet argent alors que l’on n’a même pas l’argent pour payer les dictionnaires français dont ont besoin dans nos écoles, c’est ça (comme elle a dit à la tv).  Ce geste signifie que le Québec a un problème quant à son évaluation des besoins de la société.    

Plusieurs intervenants à Ottawa, lors de la commission sur le projet de loi 54, ont noté une baisse des infractions à caractère sexuel, certains ont même pour la première fois en public reconnu que la pédophilie est une orientation sexuelle, pourquoi les féminounes et le sénateur Boisvenu sont-elles les seules à croire qu’il y a un grand pourcentage de gens qui ne dénoncent pas ? Qu’est-ce qu’elles en savent puisque personne ne le sait, personne ne parle ? Qui peut dire combien de personnes n’osent pas parler, sauf dans une paranoïa homophobe, qui condamne tous les hommes et tous les gestes à caractère sexuel ? Le geste présenté dans cette publicité semble constituer une vraie agression puisqu’il ne semble pas consenti par les deux partenaires. Ou est-ce l’excitation ?      

Si le gouvernement du Québec veut vraiment combattre les crimes sexuels, il commencera par avoir des cours de sexualité à la fin du primaire (avant il appartient aux parents d’éduquer leurs enfants).

Ces cours permettront aux jeunes de se comprendre, de comprendre leur nature profonde, les changements physiques et psychologiques de l’adolescence, leur orientation sexuelle, d’admirer la beauté du phénomène sexuel, du droit autant de dire oui que non à une expérience sexuelle, le poids de cette décision en cour, donc, d’avoir une conscience personnelle et une vie privée.             

Ces cours parleront aussi des maladies transmises sexuellement, des dangers des émotions trop vives lors des premiers amours. En fait, de la responsabilité vis-à-vis sa sexualité.     

Les individus ont toutes les ressources pour être protégés contre une sexualité vraiment violente et non un vocabulaire qui ment quant à ce qui se passe. La sexualité, c’est de l’ordre du plaisir comme le disait si bien les vrais féministes des années 70 pour appuyer l’avortement.          

Est-ce qu’il s’agit d’une campagne pour trouver des causes aux futures avocates qui elles aussi ne parlent que de crimes sexuels dans leurs entrevues.

On sait que les avocats sont payés au pourcentage dans de tels cas et c’est drôlement payant. Un petit 166 millions pour les Jésuites seulement.

La guerre des religions se jouent avec le sexe, même si elles ont toutes une approche qui condamne le sexe. Il faut le pratiquer, mais ne pas se faire prendre. Reste à voir qui est le plus hypocrite.


La morale sexuelle, c’est comme le commerce d’armes, ça paye en tabarnak ! Mais, ça n’a rien de moral. C’est du lavage de cerveau.        


28 Mars 2011

Toast à la liberté !


En appui à Amnistie internationale, je propose à tous de faire ce soir à 22 heures précises, partout dans le monde, un toast à la liberté. Nous en avons grandement besoin.

29 Mars 2011

La démocratie n’a pas de prix.

Voter, ce n’est pas un luxe, ce n’est pas qu’un droit, c’est un privilège et une responsabilité.

Il y a des pays où les gens se font tuer pour obtenir la possibilité de voter alors qu’ici, on chiale parce que les élections coûtent trop cher et ne donneront rien. Si rien ne change, c’est qu’on ne s’en occupe pas assez.    

Si aux dernières élections, tout le monde avait voté, Harper, le dictateur en puissance, n’aurait pas pu agir comme s’il était un gouvernement majoritaire. Nous ne nous serions pas fait imposer un prolongement de la guerre en Afghanistan, le refus de faire respecter les droits du petit Khadr, l’achat d’avions de guerre à coup de milliards.  

Si le Bloc avait été plus fort, peut-être aurait-il eu plus de pouvoir pour amener le gouvernement fédéral à aider davantage dans la foresterie, à solutionner de vieux litiges ce qui auraient amené des milliards dans les coffres du Québec.       

Si la gouverneure générale avait accepté la coalition, nous aurions eu un gouvernement exécutif différent, des priorités différentes. Et, nous n’aurions pas besoin d’élection.      

Sa décision fut un accroc à la démocratie que nous continuons de payer. Si on doit avoir des élections aujourd’hui, c’est à cause d’ELLE parce qu’elle a décidé que la majorité parlementaire ne constitue pas le gouvernement exécutif. L’alliance devait être signée pour quatre ans.          

Les élections actuelles sont voulues par Harper, car il se croit capable d’obtenir un gouvernement majoritaire. Le reste, de sa part, n’est qu’hypocrisie.

No comments yet

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueueurs aiment cette page :