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Radioactif 547

novembre 7, 2022

Radioactif  547

Textes de 2009, p. 1142    
03 Octobre 2009     
La pornographie.

L’arrestation de l’évêque parce qu’il regardait des films pornos prouvent, hors de tout doute, que notre système, en pensant la sexualité comme les femmes battues, n’a absolument rien compris à ce qui se passe chez un pédéraste, chez certains hétéros ou chez les ados. 

Un gars et une fille sont égaux, mais ils sont différents.  Et, on ne respecte pas cette différence. Ton orientation sexuelle devrait être pour tous, de tous les âges, un droit fondamental.         

Qu’on prétende vouloir protéger les jeunes, c’est le contraire qu’on fait.  On les infantilise et les déresponsabilise.  On rend les jeunes paranoïaques face à leur sexualité.   On bloque leur développement en les empêchant de devenir autonomes.  Il y a une différence fondamentale (que la société ne fait pas) entre un geste violent et un échange sexuel.  Ce dernier n’est que plaisir consenti mutuellement.           

Continuez !  Vous en aurez encore une foule de suicides chez les garçons parce qu’on est encore assez bornés pour ne pas concevoir la sexualité comme quelque chose de naturel et de bien.   Et, je regrette, la sexualité existe aussi chez les jeunes ados qui ont des droits et qui ne sont pas la propriété de qui que ce soit, même pas de leurs parents.          

Freud allait plus loin, la sexualité existe même quand tu es bébé. C’est une nécessité absolue pour la survivance de l’espèce.  Les jeunes n’ont pas à vivre la crise d’hystérie des adultes dès qu’ils sont mêlés à une histoire de sexe non violente et consentie.   Ils ont évolué, eux.  Ils ne deviennent pas fous juste à se demander ce que leurs voisins pensent d’eux.  Ils sont de plus en plus capables de réfléchir sans les curés ou les prêtresses des services d’information. On a pu besoin de la police, les féminounes font la chasse aux pédérastes parce qu’elles n’ont pas l’honnêteté intellectuelle de concevoir la différence entre pédophilie et pédérastie. 

Je suis catégoriquement contre la pédophilie, mais je suis pédéraste.          

Loin de créer un plus grand danger de passer à l’acte sexuellement, le visionnement de la pornographie peut être le moyen par excellence de ne jamais le faire, si c’est accompagné d’une bonne séance de masturbation.   Le meilleur moyen de combattre la libido, c’est de la laisser s’exprimer, mais de pouvoir choisir la méthode et le moment.

La libido est une force qu’on ne peut pas annihiler autrement que par la mort.  On peut la contourner, la sublimer, le capitalisme et les artistes, par exemple, mais jamais on sera capable de l’éliminer.         

C’est la force première de tout mâle : propager la vie. C’est pour cette survie que l’homme est plus obsédé par le sexe qu’une femme qui, elle, a, culturellement, le rôle de préserver la vie.  Les différences homme et femme sont surtout d’ordre culturel puisque la différenciation de sexe est presque inexistante dans la formation de l’embryon. Changement d’organes sexuels, à la dernière minute, voilà tout.  Pourquoi ce choix pourrait-il ne pas être clair dès la naissance ?  Pourquoi un individu ne pourrait-il pas naître avec une sexualité ambiguë ?  Pourquoi qu’en vieillissant, tu n’aurais pas le droit de changer de statut sexuel puisqu’aujourd’hui c’est possible sans danger ?  Rien, sauf si tu veux rester accroché au passé, refuser d’évoluer avec le savoir.

En regardant de la pornographie pour se masturber, on élimine son désir
.  C’est possible de vivre ainsi et d’avoir la paix durant des jours et parfois plus longtemps, tout dépendamment du degré d’excitation et ta capacité à bander.       

Évidemment, si se masturber est un péché, on pourrait être blâmé, mais puisque t’es seul, ça ne devrait déranger personne.  Je ne crois pas que personne se masturbera jusqu’à la mort.  Pas tellement le fun! Même si j’étais un masturbateur compulsif, je devais arrêter quand j’avais le gland blessé à force de mettre du cœur au travail.            

Malheureusement, depuis l’Inquisition, il y a toujours une bande de frustrés qui essaient de contrôler la sexualité des autres.  La tv et les féminounes ont pris la place des curés au Québec. Ce sont des frustrés qui sont dangereuses.  Semer la peur, c’est semer la paranoïa.  On dira ce que l’on voudra, dénoncer quelqu’un, à moins d’être directement impliqué, c’est être un stool.  Et pour moi, un stool, c’est une charogne.         

Comme je le disais, auparavant dans un de mes textes : un jeune qui vit mal une relation avec un bonhomme ou une bonne femme, par exemple, n’est pas un stool, s’il en parle à ses parents ou à un responsable à l’école.  Il se protège ; mais tous ceux qui incitent à la dénonciation sont des langues sales, des esprits pourris qui parlent au nom des autres en se projetant en eux.  Des gens maladivement peureux qui n’acceptent pas la sexualité ou des tenants du chantage.  Se mêler de ses affaires (à moins qu’il y ait de la violence) c’est aussi très important, il y aurait moins de merde dans le monde, si les gens se mêlaient de leur affaire.  Les droits de l’homme à la vie privée, ça existe.       

Quelle connerie : dénoncer pour qu’on connaisse les pédérastes alors que pourtant dès que tu dis que tu es pédéraste, c’est l’ostracisme. L’enfer.  Plus de travail, plus moyen de publier, tu ne peux même plus être bénévole auprès des personnes âgées. 

On veut simplement te rendre la vie insupportable pour faire peur à ceux qui pourraient penser l’être.  Mais, il y a une part de génétique.  Donc, tu ne choisis même pas ce qui t’arrive. Ceux qui te chassent sont des écœurants.    

Si tu es pédéraste, pour de vrai ou selon la rumeur, les gens doivent arrêter de te parler comme si c’était contagieux.  Si tu oses le dire, c’est pour être certain de ne jamais être un danger pour qui ce soit.C’est un choix personnel.          

Comme disait Foucault, la prison, c’est un regard, le regard perpétuel de l’autre.  Cette transparence garantit que tu ne seras jamais porté à exagérer et t’assurer que jamais tu ne nuiras à un jeune que tu aimes, sans t’en apercevoir.  Tu rends les gens autour de toi témoin de ta capacité à te contrôler et à respecter l’autre.  La peur et l’impossibilité de parler de ton enfer (ou de ton ciel, ce qui fut le cas pour moi) est probablement une des raisons fondamentales pour laquelle les jeunes se tuent pour des raisons sexuelles. Je l’ai vécu, j’écris sur le sujet, je me mets la tête sur le billot (mais ça achève).   Si je recommençais ma vie, je ne le dirais plus, je le vivrais à la cachette. Les gens ne sont pas assez évolués pour comprendre.   

La pédérastie, ça ne se discute pas : tes ennemis sont trop intellectuellement malhonnêtes pour que tu puisses leur faire confiance.  S’ils t’écoutent, c’est pour mieux te crucifier après.  Ils sont l’image parfaite des Inquisiteurs. T’as tort quoique tu dises.  C’est l’Inquisition féminoune qui règne au Québec.     

Par contre, je crois que si les gens étaient moins débiles, tu pourrais vivre cette liberté pour ton bien et celui de la société.  Un pédéraste n’aime pas une fille.  Pourquoi, s’il est professeur, par exemple, ne pourrait-il pas enseigner aux filles s’il y a un tel manque de profs ?  Pourquoi ne pourrait-il pas enseigner aux adultes ?  La pire chose qui peut arriver à un individu c’est de se croire inutile. 

Dès que tu as un dossier, pas question que tu aies le droit d’enseigner ou de vivre en compagnie d’autres humains.  C’est ça être débile : ne pas pouvoir comprendre l’autre, manquer carrément d’empathie.  Voir du danger partout.      

Aussi, dès qu’on s’est bien masturbé en regardant de la pornographie, on perd le goût parce qu’on ne ressent plus de besoin d’éjaculer, donc, on est moins excitable.  Souvent on en est même plus capable. 

La peur de la sexualité tient à la pénétration.  Pourquoi est-ce qu’on interdit tout ce qui n’est pas pénétration, même un attouchement ?  Qui est malade, blessé par un attouchement ?  Si ça te renverse au point de te traumatiser et de changer ta vie, tu es mieux de consulter un bon psychologue, car t’as un problème.     

Ainsi, la masturbation du moins, ça calme jusqu’à ce que ce désir se manifeste à nouveau.  Ce n’est pas un phénomène gai, mais ça se vit chez tous les hommes assez honnêtes pour l’admettre.  Une petite crossette, c’est bon pour oublier un désir à assouvir, sans faire de merde.  L’autre ne sait même pas qu’il a été un tel objet d’inspiration. T’es pas obligé de faire connaître tes phantasmes.        

Évidemment, plus t’es vieux, moins tu as besoin rapidement de te « slaquer la tension ».  Combien de mâles hétéros se masturbent en attendant de pouvoir faire l’amour à leur douce qui a un mal de tête plus souvent qu’à son tour?  L’homme a plus de désirs que les femmes.  C’est génétique.  Ce n’est pas parce que tu es gai que tu es différent.            

Tout se passe dans le cerveau, bien plus que dans les pantalons ; mais on agit comme si on ne le savait pas.  Les émotions sont le résultat d’un processus chimique.  Mais, ce n’est pas une raison de laisser tomber le devoir de chacun de créer une personnalité avec des valeurs.  On a tous un petit mot à dire dans notre façon d’agir.  On est peut-être peu libre, mais on est un animal avec un libre arbitre, ce qu’aucun autre animal n’a.         

Te masturber pour te désexciter, c’est une méthode que j’ai très longtemps utilisée afin de pouvoir enseigner sans avoir à me reprocher quoique ce soit puisque de tuer ainsi la tension me permettait de passer à autre chose, d’oublier le sexe et de pouvoir respecter mon mot d’ordre : Never on the job.

Les femmes qui regardent de la pornographie doivent rêver de se faire enfiler par de si belles grosses queues.  Cela peut être aussi la raison fondamentale d’être jalouses des autres qui ont « un service qu’elles n’ont pas ».  Habituellement, les femmes contre la pornographie sont des femmes qui détestent les hommes parce qu’elles ont honte d’être femmes ou parce qu’elles ont eu de la difficulté lors de leur première relation sexuelle.  Elles ont eu peur de la grosseur de la queue de leur premier amant et s’imagine que toutes les autres sont comme elles : elles souffriront en faisant l’amour.          

Ces femmes pensent devoir sauver toutes les personnes dans un même état de vulnérabilité que le leur.  Elles se projettent dans les autres, plus particulièrement dans les enfants.  Elles crient leur peur et leur haine à travers eux. « N’ayez pas peur !  Grand-maman est là pour vous sauver.  » Une paranoïa qui inclut le mari, les oncles, le grand-père, tout le monde, sauf elles.  Les nouvelles vierges ou Maria Goretti modernes.  Les obsédées de la noune familiale et extra-familiale. Les vraies pédophiles finalement, comme le disait Nelly Arcand.       

Je ne dois pas avoir été le seul à vivre cette expérience qui m’a permis d’enseigner durant 15 ans.  Je peux mettre n’importe au défi n’importe qui de trouver un jeune élève à qui j’ai enseigné, d’avoir eu une aventure sexuelle avec moi.  C’est, au contraire, la méthode la plus efficace pour pouvoir fréquenter des jeunes sans avoir le goût de leur sauter dessus. Tu dois te réaliser sans te suicider parce que t’es pédéraste, mais ce n’est même pas toi qui l’as choisi. On l’apprend avec le temps. Ce n’est pas la prison qui t’arrête, mais la responsabilité que tu découvres envers les jeunes à qui tu enseignes.  Le plaisir de les voir: leur esprit s’ouvre et se développe quand il n’est pas dans une société constipée.  Leur beauté intellectuelle (appelé ça comme vous voulez) devient plus trippante que de jouer aux fesses. Tu vis ton sacerdoce pour garder ta job.  Pour pouvoir continuer d’être avec eux.    

Rien de mal dans toute relation sexuelle tant qu’il n’y a pas de violence, pas d’intimidation ou être en contrôle direct avec un enfant, consentement mutuel et plaisir.  Ça m’a pris des années à concevoir ce point d’éthique. 

Être pédéraste, c’est littéralement adorer les jeunes, certainement pas vouloir leur malheur.  Il serait temps que nos féministes se battent avec autant de vigueur contre les drogues que les jeux de fesses, sil elles croient vraiment dans leur amour des jeunes.  L’arrache-coeur, de Boris Vian, est une lecture importante pour comprendre qu’on peut tuer en étouffant les autres par amour.             

La lutte contre les curés, c’est toujours à mon avis depuis que j’en ai parlé lors de mon passage à la Commission Bélanger-Campeau, une question de chantage parce que ça rapporte des millions $$$ ; toujours l’ $$$$.  Tant qu’on enseignera que la sexualité est un mal, il en sera ainsi.  On fourre le monde avec cette idée depuis des milliers d’années… Est-ce qu’on peut se sortir un jour de l’aliénation ?   

Une lutte que je laisse à ceux qui me suivront : ne perdez pas de temps à essayer de faire comprendre ce qu’est la pédérastie.  Si vous l’êtes, préparez-vous à vivre le calvaire, car les humains ne sont que des ordures pour ceux qui ne pensent pas comme tout le monde.  Mais la pédérastie est un amour tellement passionné qu’il dépasse toute forme d’entendement. C’est inévitable pour les gens dont c’est le destin. Tu ne le choisis pas, tu dois vivre avec. Il y a une différence entre un pédéraste et un psychopathe.  Le premier aime les jeunes, le deuxième rêve de les tuer.

04 Octobre 2009     
Falardeau : un sourire.

Je ne peux pas passer sous silence la perte d’un aussi grand Québécois.  J’ai rencontré Falardeau qu’à quelques rares reprises.  J’ai toujours admiré qu’il se tienne debout.  Je l’ai probablement même un peu jalousé. 

Pour moi, Falardeau, c’est un héros, malgré ses sacres et sa façon de s’exprimer.  Ce n’était pas un maudit bourgeois. Il ne semblait même pas savoir qu’il était aussi important.     

Ce qui m’a toujours le plus frappé chez lui, c’était son sourire. Ce gars-là arrivait à parler en souriant.  Il était comme les grands de notre monde littéraire d’une culture extraordinaire, que je n’aurai jamais.  Quand tu parlais avec Miron, il montait vite le ton ; avec Falardeau, il partait vite à rire.  On aurait dit qu’il flottait au-dessus des bassesses fédérastes.

Un autre point qui allait avec son sourire, c’était l’ironie, l’intelligence, le feu que tu pouvais voir dans son regard. C’était presqu’aussi délectable de lui regarder les yeux que de l’entendre.  C’est le souvenir que j’en ai.   

Falardeau était aussi la preuve qu’une des principales motivations de la censure c’est la politique. 

Quand on ne peut pas faire taire un individu, on essaie de le ridiculiser ou de le dévaloriser.  C’est la manière de censurer quand on ne peut pas le faire autrement.  Mais, Falardeau trouvait moyen de contourner cette mesquinerie politique.           

Le Québec a besoin de beaucoup de Falardeau parce qu’on est une société de plus en plus sclérosée.  On nous vole et on agit comme si on ne s’en apercevait pas.  On se fait mentir par Charest et on revote pour lui. On va nous faire payer pour notre naïveté, mais on trouve normal de se faire détrousser. 

Falardeau avait l’avantage de voir clair et de le dire.   

07 Octobre 2009     
Les rites ne sont pas des religions.    

Comme j’ai essayé de le démontrer dans un texte envoyé à la Commission Bouchard-Taylor, les rites et les règles font partie des religions, mais ce ne sont pas les religions.  Ils ne font pas partie du droit à sa religion.          

Les dogmes et les enseignements sont matières à réflexion et capables de nous inciter à vivre selon un certain idéal ; mais le péché, la notion de bien et de mal, est une invention humainequi nous vient des ascètes qui refusaient la réalité matérielle pour un rêve spirituel. On était loin de voir que la pensée est une force électromagnétique.

Il en est de même des rites et des règles religieuses.  Ils peuvent s’expliquer, mais ils ne doivent pas prendre des allures de règles de vie et d’intolérance.  Par exemple, oui au voile islamique en public, non jamais, de burka ! Oui à l’égalité homme-femme, même si les femmes ne perçoivent pas la réalité comme un homme, en autant que ce soit une véritable égalité.     

La pensée ne pouvait pas provenir de notre corps, croyait-on.  Penser était un mystère.  Normal, on ne connaissait pas mieux.  Le bonheur, ce n’est pas se débarrasser de sa réalité humaine ; c’est au contraire, l’assumer avec modestie et plaisir.  C’est être fier et satisfait de la vie qu’on a mené quand on est rendu capable de l’objectiver et de se dire qu’on a fait de son mieux. 

Malheureusement, les religions sont des institutions sclérosées, incapables d’évoluer, car elles se sont prises elles-mêmes aux pièges de l’ignorance et de l’intolérance. Elles sont en soient des sources inépuisables de discriminations.  À preuve que ce n’est même pas institutionnel, on a qu’à regarder vivre les individus avec la censure, le racisme et l’homophobie.  

Même la Commission des droits n’est pas capable de statuer sur la priorité de la laïcité et le droit des jeunes à leur sexualité.  Elle est prise entre les « valeurs féminounes et la religion ».  Comment peut-on être féministe et accepter que l’on nous impose des règles où on traite la femme comme l’enseigne les religions?  Il faut faire une nuance entre la religion et la lutte paranoïaque contre la liberté sexuelle.             

Personnellement, je crois que l’égalité homme-femme et la laïcité doivent primer sur la religion quand il est question de rites ou de règles.  Les rites naissent de l’interprétation de ce que l’on dit être les saintes écritures.        

La religion est un droit individuel.  Tu la vies chez toi, en respectant les lois civiles, et, dans le temple.   Les lieux publics doivent être laïcs et les religions doivent respecter les droits individuels.  Personne ne mourra d’avoir trop prié, mais tu n’as pas le droit de forcer les autres à prier. Tant qu’il n’y a pas de violence, tout est permis.  Tuer, mentir, voler, violer, c’est de la violence légalisée ou pas.  On doit se débarrasser de l’obsession des religions face à la sexualité et en reconnaître la beauté.  La sexualité est une réalité essentielle à la survie de l’espèce. C’est le plus grand des plaisirs comme l’amour est le plus grand des bonheurs. Tout bonheur a ses limites.        

Pour que les religions puissent changer leur discours, sans que l’on pense qu’elles nous ont menti, faut-il nécessairement sauter une ou deux générations? 

Leurs règles s’appliquent à ce qui se passait il y a des millénaires ?  Les rites et les règles permettent non seulement de donner un aspect émotif aux religions, mais ils sont essentiels pour créer le lavage de cerveau religieux ou l’aliénation.   On peut les changer sans tuer complètement les institutions.              

L’Église nous faisait manger du poisson le vendredi sous peine d’enfer si on ne respectait pas cette règle qui n’existe plus aujourd’hui… Le péché n’existe plus, il n’y a plus de règle.  On croit le pape infaillible, mais ça ne fait même pas un siècle que l’Église a décidé d’inventer ce pouvoir-privilège pour ne plus être contestée. L’Islam vient de demander à l’ONU qu’un individu ne puisse plus la remettre en cause.  C’est de la dictature mentale.  Une offense à l’intelligence. On juge un arbre à ses fruits et le moins qu’on puisse dire c’est que la Charia est une pure folie.  Par contre, un musulman qui vit le Coran est aussi bien que n’importe quel catholique.  La Bible, les Évangiles et le Coran sont des livres de réflexions extraordinaires.  Ce sont les règles qui en découlent qui datent de l’époque où les gens étaient des guerriers, des pilleurs et des violeurs. Pourquoi ne veut-on pas les changer, sinon pour dominer les individus ?       

Je suis un mauvais garçon, quoique j’ai intellectualisé le problème et essayer de trouver une solution humaine, un éthique qui respecte à la fois la protection des jeunes et leur droit à la vie privée et l’orientation sexuelle.  Comme si j’avais le droit de penser alors qu’un pédéraste n’a pas le droit de penser. Il fait de la prison, donc, il doit être rejeté, ostracisé.

Donc, je suis une personne qu’il ne faut pas lire, de peur de se mettre à réfléchir. Je suis à l’index. Un index proclamé par les féminounes sur une base sexuelle comme s’il n’y avait que ça d’important dans la vie.            

Je n’ai pas la tête enflée, au contraire, je n’ai jamais cru ni dans mes capacités physiques, ni intellectuelles.  Je trouve que j’ai parfois même agi en imbécile ; trop émotif ou trop saoul, mais je me pose des milliards de questions.  

Je découvre parfois quelques sentiers de réflexion qui pourrait éventuellement représenter une solution sage.  Je déteste qu’on nous mène par le bout du nez en nous mentant.  Malheureusement, aujourd’hui, on ne veut pas réfléchir, c’est trop exigeant.     

Je pense comme Aristote : la liberté ne se comprend qu’en se vivant, qu’à partir de l’expérience.  Il en est de même de l’amour et de la démocratie. Plus fondamental, il en est de même de notre perception du bonheur.      

Tout individu est différent de l’autre et la première règle pour qu’une espèce survive, c’est d’essayer de comprendre l’autre quand tu as le véritable droit de choisir.  Je considère que pour l’humanité ceux qui me font la morale sont bien plus dangereux que je le suis. 

Il y a une différence entre les dogmes et les rites et l’ensemble qui constitue la religion.  Qu’il y ait des livres de réflexion éternelle et immuable, c’est parfait ; mais il ne faut pas croire qu’il n’y a que ça de vrai.  Bizarre que nos grands cerveaux ne l’aient pas compris ou ils l’ont trop bien saisi.        

Tant qu’on n’aura pas les couilles nécessaires pour aller au fond du problème, on aura toujours les accommodements raisonnables dans les jambes.  Je devrais dire entre, c’est plus drôle.  Les lois que Charest/Harper préconisent maintenant sont comme la loi 22 ou de la nation.  Des lois vides. 

La loi 22 faisait du Québec un état français ; mais quand tu la lisais attentivement, tu voyais qu’au contraire, on t’assimilait en douceur.  Les libéraux sont des hypocrites. Pour des votes, ils sont capables de toutes les contorsions imaginables. Et on vote pour ça. On a les gouvernements qu’on mérite.   

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