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Radioactif 426

juillet 5, 2022

Radioactif 426

Texte de 2008, p. 744

Je suis nouveau-français d’Amérique.          

Si je respecte les nouvelles lois, voulant l’égalité entre l’homme et la femme, une réalité qui ne devrait jamais être mise en doute, qu’on devrait ajouter à notre Charte de la personne ; je me dois de constater que je suis de descendance Nouveau-Français puisque mon pays d’origine est la Nouvelle-France.

Mon pays, colonisé par la France, mon pays père-mère, fut vendu aux Anglais dans un grand échange d’après-guerre. 

Abandonné, j’ai appris à survivre seul.  Aujourd’hui, voyant qu’on est devenu riche, donc, un marché intéressant, la France qui s’anglicise en écoutant Paul Desmarais (dis-mois qui tu fréquentes et je te dirai ce que tu vaux). Elle essaie de nous faire croire qu’on lui doit quelque chose parce qu’on a quelque part dans nos gênes, les mêmes tendances que Sarkozy , donc, nous sommes des coureurs de jupons infatigables.   

À remarquer que même cette égalité, dès qu’on s’est senti libre, a évolué : de coureur de jupons, nous sommes devenus coureurs des bois.  Pas étonnant que Louis Riel savait que chez tous les autochtones métis, il y a une pinte de sang français.  Nous avons toujours préféré davantage nous nettoyer le fusil dans la nature qu’admirer les conventions militaires. 

Nous avons toujours eu l’esprit large et nous nous sommes toujours sentis bien quand nous étions au large.  Nos ancêtres libres étaient d’ardents défenseurs du « Newlook autochtone», précurseur de l’hypersexualisation, inventée par jalousie par les féminounes qui trouvent toujours les autres plus belles qu’elles. Elles jalousent encore les  « Rocheuses » qu’elles admirent en secret chez les «tops modèles» dans les revues, mais elles nourrissent leurs discours d’espoir que la mode fera tomber les hommes amoureux des petites poitrines ou des corps mieux enveloppés.  

Une vision encore toute religieuse de la femme consacrée «mal en puissance» par les curés ou «Marie Madeleine ».si tu n’es pas « Mère ».   Nos ancêtres savaient que les petites Indiennes valaient bien les petites canadiennes, sauf en hiver.  Et oui, avant le Kanada, (consécration autochtone), il eut la Nouvelle-France.

Remarquer qu’à cette époque, les nouveautés d’appellation contrôlée étaient plutôt restreintes. Et du Kanada, qui signifie « grande fiesta » est né chez les Anglais, un peuple plutôt froid, le Canada. 

Les Anglais ont quand même eu la bonté de nous reprendre en main, en brûlant les maisons le long du St-Laurent , en nous forçant à parler leur langue et en laissant les nobles partir pour la France, (avant de partir pour la gloire en 1789) , éliminant pratiquement l’existence de personnes le moindrement instruites en Nouvelle-France, devenu Nouvelle-Angleterre. 

Ils pensaient que nous n’existerions plus très bientôt. Mais, c’était mal comprendre notre force en viagra.

Quand ils se sont aperçus que nous étions un peuple fort, une race invincible, ils ont tenté de créer leur Canada.  Puisque vaincu, on «le» portait bas, ils ont décidé de nous appeler Bas-Canada.  Persuadés que leur morale, nous forcerait à rester dans nos culottes, ils tentèrent de nous humilier une première fois en se proclamant le Haut-Canada.  On a dû admettre leur sens de l’égalité puisqu’ils nous ont forcés à payer leurs dettes.   

Je ne suis donc pas de descendance «canadienne-française» puisque le Kanada est un concept amérindien et que du français, je fus  » abandonné ». 

Je suis donc un Nouveau-français d’Amérique d’où, grâce à Vespucci, j’adore les mets italiens, particulièrement, la lasagne.  Je suis issu de la pauvreté, mais j’ai du courage à revendre. 

Je suis de race fière, assez fière pour dire à nos intellos qui veulent nous garder dans le Canada anglais, descendant du Haut-Canada, d’aller se faire voir. 

Si nos gouvernements avaient fait l’indépendance, on n’aurait pas de problème identitaire aujourd’hui.  Et pour accompagner nos lasagnes, on prendrait un bon verre de la cuvée Jacques Parizeau, car ce vin mérite la réputation de nos origines latines : « In vinos Veritas» ! 

La folie scrupuleuse.       

Chaque année, quand survenait le début de l’été, on voyait apparaître dans nos classes, l’assistante-directrice avec une règle à mesurer pour s’assurer que les filles n’avaient pas une jupe trop courte.  J’ai toujours trouvé ça absolument débile.  Même si les jupes étaient courtes, les filles avaient quand même des sous-vêtements.  Quelle est cette maladie mentale qui fait que l’on devient hystérique dès qu’on voit un corps qui est le moindrement dénudé ? 

Je me suis demandé si je réagirais différemment si les petits gars arrivaient avec des culottes courtes, ayant une telle échancrure aux cuisses qu’elle me permettant de voir ou deviner les parties génitales derrière les sous-vêtements?  J’aurais sûrement tendance à regarder, car je suis très voyeur, mais au moins, je sais que c’est complètement débile.  Ça ne m’apporte absolument rien, mais j’adore ça quand même. 

Les féministes-curés ne semblent pas voir les choses du même oeil.  Elles agissent comme si elles étaient jalouses ou comme si elles avaient peur qu’une autre personne soit plus attrayante qu’elles.  D’ailleurs, les plus scrupuleuses sont généralement les plus laides ou celles qui se croient les plus belles, mais qui sont frustrées de ne pas attirer autant les regards.  Est-ce une autre méthode pour se faire remarquer ? 

À mon sens, de tels scrupules dénotent un gros problème de maîtrise de soi.  En quoi la façon de se vêtir des autres me regarde-t-elle?  C’est à l’école, direz-vous. So what?  Elles ne sont pas plus nues que sur la plage ? 

On dirait que les humains aiment se coincer dans toutes sortes de règles débiles.  Les cigarettes, par exemple.  Bientôt, il faudra cacher nos dentiers pour ne pas faire peur aux jeunes.  Ou leur montrer ce qu’il leur arrivera s’ils fument trop. Si on les enlève trop vite, ils pourraient penser qu’on veut les sucer. On est même plus maître chez-nous. 

Un de mes neveux attend depuis quatre ans l’acceptation des travaux de réparation à sa demeure.  Le voisin d’un de mes cousins vient de se faire interdire le droit de mettre de l’asphalte dans son entrée de cour.  Bientôt, il faudra un ticket pour avoir droit de respirer.  Quand les gens commenceront-ils à exiger le droit à la vie privée ?  Pas de violence, ça ne regarde que moi. 

Pourquoi n’aurait-on pas un peu plus de plages publiques pour nudistes?  C’est tellement agréable de nager nu…

Avoir honte de son corps, est une preuve de déséquilibre émotif. Alors, imaginez le déséquilibre du professeur qui se sent mal à l’aise de parler de masturbation dans un cours de sexualité. Il a absolument besoin de rencontrer un psychologue pour se faire rapetisser le Surmoi.

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