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Radioactif 399

juin 8, 2022

Texte de 2008, page 662

Le scandale St-Pierre.

On apprend dans La Tribune, de Sherbrooke, que la ministre Christine St-Pierre a un budget de 60 millions $ pour combattre les abus sexuels. Les annonces dénoncées récemment parce qu’elles ne disent pas que tu as aussi le droit de dire « oui » font partie de ces dépenses folles.  Un total de 60 millions $ pour propager la paranoïa et la délation.

On veut même implanter un service 1-800. 

Il faut vraiment être tombée sur la tête pour dépenser autant d’argent à la promotion de la dénonciation des abus sexuels alors qu’on a pas l’argent pour retrouver les personnes disparues comme la petite Cédrika Provencher ou les autres personnes disparues. 

Je suis parfaitement d’accord sur le fait qu’il faut combattre, sans répit, même majorer les sentences pour toutes formes d’abus sexuels violents.  Mais, il faudrait avoir l’intelligence de faire une nuance entre un abus violent et non consenti, un viol et une situation (un attouchement ou une incitation) où il n’y a pas de violence, mais plutôt un esprit de jeu, de plaisir. 

On dirait que les féminounes veulent absolument remplacer les curés d’hier.   Elles sont aussi obsédées par le sexe qu’ils l’étaient.  Sont-elles jalouses du pouvoir des confessions?  Elles veulent elles aussi voir et entendre tout ce qui se passe dans le pantalon du voisin?   

C’est indécent de mousser la paranoïa jusqu’à prétendre que tout acte à caractère sexuel est une forme de viol. 

On devrait jouer un peu moins aux moralistes quant à l’argent dépensé.  On n’a pas l’argent pour offrir des cours de français aux nouveaux arrivants et son gouvernement n’a même pas la décence de s’adresser en français aux industriels du Québec. (Le Devoir).  C’est strictement débile. 

On s’entend que la violence et les profits exagérés des multinationales ou leurs fermetures pour de prétendues raisons de mondialisation sont les pires ennemis de notre société?  C’est pire de jouer à des jeux vidéo où l’on passe son temps à tuer qu’à regarder des films pornos. On s’entend sur le fait qu’il faut éliminer toutes les situations de proxénétisme, y compris faire sauter la protection accordée à la pègre pour la prostitution.  Il y a prescription de deux ans.

On retourne aux années 1950, sauf que cette fois, ce sont les féministes paranoïaques qui remplacent les curés.   Faut être pas mal sautée pour dépenser autant d’argent pour défendre une morale bourgeoise et dépassée qui ne correspond même pas aux découvertes de la science alors qu’on apprend que le quart des jeunes au Canada vivent sous le seuil de la pauvreté.  On se réveille ! 

Je préfère me faire poigner le cul que de crever de faim !  Au moins, t’as du fun. …      

En 2006, au Québec, il y a eu 6,003 infractions sexuelles enregistrées par la police.  Combien étaient violentes, on ne le dit pas.  C’est donc dire qu’on a dépensé 3,000$ par effractions, si on juge qu’il s’agit du même nombre durant les cinq prochaines années et, à cela, il faut calculer les pertes que ces accusations créent.  Un accusé pour une effraction sexuelle devient un candidat idéal au bien-être social à vie puisqu’on le pourchasse afin qu’il ne puisse plus travailler. 

Les excès de pudeur sont très coûteux. La religion paie environ 100,000 $ pour chaque cas de pédophilie.  C’est vrai que l’Église est multimillionnaire.  Si tu veux créer un racket payant, crée une religion ou une association contre la liberté sexuelle ! 

Bientôt, on pourra être accusé de harcèlement sexuel juste à regarder quelqu’un intensément.  Je m’excuse, ça existe déjà !

La liberté sexuelle d’alors.

Je me rends compte que le vin, tout comme le pot, sont des ennemis de la création, du moins, dans mon cas.  J’ai profité d’être seul avec Benji et de l’arrivée du printemps pour renouer un peu avec le Chianti et le Pinot noir ; mais en plus des crampes dans les jambes, le vin m’empêche de créer un texte de mon goût. 

Je voudrais bien parler de la fascination qu’exerçaient les beaux petits seins de la petite Hélène, mais qui n’a pas déjà ressenti une telle ferveur. 

Je passe donc à la largesse d’esprit et de l’avant-gardisme des féministes de cette époque.  Ces femmes étaient assez à l’écoute de leurs enfants pour savoir exactement ce qu’ils ressentaient quand ils étaient avec moi.  Elles ont toutes conclues que les jeunes aimaient ma compagnie et qu’en aucun moment je représentais un danger pour leur progéniture.  Tout était clair. Tout le monde savait que je suis pédéraste et faisait confiance aux jeunes.  Cette transparence garantissait toute sécurité pour celles qui faisaient confiance à leur garçon et pour qui la confiance ne signifie pas qu’il ne se produit rien, mais que rien ne va perturber le jeune. 

Je me souviens qu’une de ces femmes, mal à l’aise, me raconta avec émoi que son garçon venait de lui dire que je lui avais touché le pénis.  Elle lui a tout simplement dit : si tu as aimé ça c’est ton droit ; mais si c’est le contraire, nous partirons immédiatement et il ne restera jamais plus en notre compagnie.  C’était son choix.  Le jeune resta non seulement pour le reste de la journée à la maison ; mais il décida de coucher avec moi dans mon lit. 

Ce ne sont pas les féministes d’aujourd’hui qui verrait la vie ainsi.  Elle était tout simplement assez émancipée pour laisser son jeune libre de choisir. Quoiqu’il arrive, elle savait que son petit ne serait pas en danger avec moi.

Cette femme était bien meilleure mère pour ses enfants que toutes les frustrées et les peureuses qui les surprotègent. 

L’arrache-coeur, de Boris Vian, est un roman remarquable à ce sujet.  C’était le temps des expériences de toutes les sortes en autant qu’elles étaient non violentes et consenties.  C’est exactement ça respecter l’intégrité d’un individu et non que les autres, les adultes,  décident pour lui.

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