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Radioactif 393

juin 2, 2022

Radioactif 393

Texte de 2008

Hypersexualisation des filles ?

Quand j’étais jeune, les filles étaient encore plus de « marbre » que nous les garçons.  La raison en était très simple : une fille ça peut avoir des enfants et notre société croyait qu’il ne pouvait pas y avoir de plaisir sexuel, sans pénétration, donc, possibilité de procréation.  On ne savait pas qu’on peut sucer le clitoris d’une femme ou la masturber comme un garçon.  En fait, on ne devait jamais parler de sexe.

Les curés menaient tout.  Les femmes étaient mourantes, mais on leur disait qu’elles n’avaient pas le droit d’empêcher la famille.  Évidemment, tout en dehors du saint sacrement du mariage était interdit et péché mortel. 

On nous gardait tellement imbéciles que certains, comme moi, croyaient qu’un «french kiss», était l’autoroute direct pour l’enfer. 

Mais, quand j’ai connu le bateau du plaisir, j’ai vite constaté qu’il en valait plus la peine que le paradis de l’abstinence. On faisait peur aux filles, en insistant sur les travaux domestiques et l’incapacité pour une fille de jouer le même rôle qu’un gars. 

Le gars, lui, devait être sportif et assez fatigué pour ne pas penser à se masturber.  On leur apprenait dès leur enfance à avoir peur du sexe.  Qu’est-ce qu’il y a de changé ?  Rien, sauf que les féminounes crient au danger de l’hypersexualisation à la place des curés. 

Les meneurs de modes continuent le « trip » de la femme objet et de celle qu’il faut être pour être à la mode.  L’industrie de la féminisation.  Sauf, que maintenant ce sont les jeunes filles qui décident de s’émanciper. 

Plus instruites des choses de la vie, elles ont pris conscience que la sexualité est un plaisir et non seulement un danger de tomber enceinte. Tu peux avoir plus du plaisir à faire une pipe qu’à te faire pénétrer.  Ça vient tout chambarder.  Quand on n’a pas peur d’avoir un enfant, ça nous tente aussi de savoir ce qu’on entend par « jouir ». 

Cette liberté, que les vieilles n’avaient pas, inquiète parce que la seule arme qui existe contre le sexe : c’est la peur, d’où faut-il faire croire qu’un simple attouchement est un viol. 

Les femmes ne semblent pas se rendre compte qu’entretenir cette peur de leur sexualité, c’est maintenir le pouvoir des mâles, car le temps qu’elles perdent à se raisonner les déstabilise émotivement.  Entretenir l’insécurité, c’est entretenir l’hypnotisme dont se servent toutes les religions pour écraser les femmes.  Est-ce que j’ai tort de penser ainsi ? Je ne le crois pas.

Les langues sales.           

Quant à moi, pour l’instant, le projet d’Haïti, c’est-à-dire d’aller animer un atelier de création, est mort.  J’ai fait parvenir la note suivante au poète qui m’a invité.  D’une manière, il faudrait que je me ré implique dans l’écriture auparavant, car ça fait des années que je n’écris plus de poésie.           
 
« Je te souhaite bonne chance pour me trouver un remplaçant.  Les gueules sales qui déblatèrent contre moi me prouvent une fois de plus que le Canada est devenu une terre par excellence du fascisme. 

Les fédérastes ne tiennent qu’à leur pouvoir et se font enculer par les Républicains américains, en croyant qu’ils auront aussi plus de pouvoir militaire.  L’économie mène tout.  Économie ne rime pas avec liberté. Je ne t’en veux pas. 

Je te comprends et je trouve ça dommage que ma pédérastie l’emporte sur la littérature à cause de quelques esprits bornés. 

Je te réitère mon invitation, si tu viens au Québec, une terre qui se veut malheureusement de plus en plus canadienne.  Il me fera plaisir de t’y recevoir». Jean.   

Mon problème c’est de m’afficher pédéraste, même si ça fait au moins dix ans que je n’ai pas eu une relation sexuelle de type pédéraste.  

Tu as besoin de fantasmer en maudit pour continuer à croire dans la nécessité de défendre le droit des jeunes à leur sexualité.  

Ça n’empêche pas les malades de la vertu de s’exténuer à s’en prendre à ma conception de la liberté sexuelle. 

Je gage qu’ils ont des blocs de ciment pour testicules.  C’est comme une pierre aux reins, ça fait mal en tabarnache quand tu joues avec  et ça rend l’imaginaire désertique.

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