Radioactif 180
Radioactif 180
03 Octobre 2007
Américanisation.
J’adorais le métier de journaliste d’autant plus qu’à cette époque les médias ne pensaient pas qu’à faire de l’argent. Ils ne coupaient pas dans les dépenses au point de déménager la rédaction dans les palais de justice et devenir prisonniers d’un défaut habituellement réservé à certaines féminounes homophobes : « le bitchage ».
On essaie de remplacer l’autorité parentale par la police qui doit en plus devenir curé.
On essaie de nous faire croire qu’une proposition indécente peut avoir une incidence grave sur notre avenir plutôt que d’apprendre à avoir assez de caractère pour dire non, si ça ne nous tente pas.
Toujours regarder dans le pantalon du voisin, ça permet d’évacuer les propres déficiences de sa personnalité. Nous devenons Américains.
Incapables d’assumer nos responsabilités alors on crie pour avoir le secours de la police pour toutes sortes de raisons. Nous créons un peu plus chaque jour une société superficielle et de paranoïaques. » C’est bizarre qu’à la Commission sur les accommodements, on ne s’est pas encore aperçu que presque tous les problèmes cités sont nés des conflits antérieures avec le gouvernement fédéral.
C’est le cas de l’immigration, de la religion, de la justice, même de l’âge de consentement. Sommes-nous à ce point Alzheimer ? Où est-ce que les participants sont choisis par le secrétaire de la Commission, qui est aussi l’attaché de presse de Jean Charest ?
Rien ne peut changer, si on ne devient pas un pays.
L’indépendance n’est pas dépassée, elle n’a jamais réellement été assumée comme projet.