Radioactif 56
Radioactif 56
12 Août 2007
Les prêtres catholiques.
Les dénonciations des prêtres catholiques aux États-Unis ou ailleurs pour des fautes d’ordre sexuel font partie d’une guerre de religion dont le but est de tuer l’Église catholique afin de la remplacer par des sectes protestantes.
Les religions sont presqu’aussi payantes que les pétrolières. En religion, on ne se sert pas d’armes, mais de dénonciations.
Le pire pour l’Église catholique fut d’essayer de régler le problème en payant des dédommagements aux victimes. En agissant ainsi, l’Église a réveillé l’instinct prédateur financier qui dort dans tous les Américains, grâce à l’American dream. Faire de l’argent vite et facile.
La chasteté est devenue plus importante que la vie. La vérité a perdu des plumes.
L’Église a tellement payé que certains diocèses ont pratiquement fait faillite. Des millions. Ce qui a fait de la dénonciation un commerce très rentable. Les avocats et le système judiciaire ont apprécié cette nouvelle manne.
12 Août 2007
Garder le même discours : $.
Même si elle est capable de payer, l’Église n’a pas eu l’intelligence de s’en abstenir et de modifier son discours face à la sexualité.
On a préféré que de vieux prêtres soient tués en prison plutôt que d’avouer que la chasteté ne vaut pas un meurtre légal ou non.
C’est le problème de toutes les religions et du marketing.
Une fois qu’une façon d’agir s’est avérée très payante, on refuse d’y modifier ne serait-ce qu’un iota pour ne pas prendre de chance. Si ça déjà beaucoup payé, ça va encore payer demain. La formule est invincible.
Cette prison de la tradition tue les religions un peu plus chaque jour. On est moins ignorant, moins aveugle que nos parents et nos grands-parents et les institutions ne s’adaptent pas.
J’avais pointé ce phénomène de dénonciation, repris par la pègre, à la Commission Bélanger -Campeau sur l’avenir du Québec. J’ai passé pour un fou et les églises se sont vidées. Faut pas s’en faire, c’est pareil dans toutes les religions. Il suffirait d’ouvrir l’œil pour le constater…
14 Août 2007
Harcèlement.
Aux élections fédérales, le vampire fédéraste a gelé une partie de ma retraite sous prétexte que les lois fédérastes n’ont pas à respecter les lois du Québec.
Depuis que mon livre La pédérastie mise à nu est en circulation, je souffre de harcèlement. C’est au tour du provincial, en prétendant que je ne réponds pas aux règles du dépôt volontaire dont voici ma réponse :
M. Michel Pelletier, Vos informations sont très différentes des miennes. J’ai effectivement déménagé pour une question de vie ou de mort.
Pour ce qui est de l’argent déposé, il correspond à ce que l’on m’a dit que je devais déposer. Même si je travaille à temps partiel, les revenus ne sont pas suffisants pour plus. D’autant plus, que le vampire fédéraste vous a précédé, sous prétexte qu’il n’est pas soumis aux lois du Québec.
Par conséquent, il prélève déjà 132$ par mois sur ma petite pension. Pire, j’ai fait enlever 100$ par paye pour rembourser plus rapidement mes impôts fédéral et provincial. Je fais déjà le maximum possible.
Ce n’est pas à 10 $ l’heure, à temps partiel, que tu peux rembourser des dettes aussi vite que tu le veux;
Même si Richard Martineau et sa bande de fascistes n’ont pas eu de répercussions sur mon emploi à temps partiel. Ils ont seulement pu faire geler ma page personnelle sur Windows.
On veut qu’on paye, mais en même temps, on fait tout pour vous empêcher de survivre.
2 juin 2021
Monsieur Richard Martineau, La drogue et la boisson sont les pires ennemis des jeunes garçons.
À moins de vivre dans un milieu puritain où le sexe a plus d’importance que la vie, les jeux sexuels n’ont jamais été autre chose qu’un plaisir que l’on cache à ses parents, mais un plaisir quand même, tant que l’on se fait pas prendre puisqu’alors il n’y a plus qu’une solution : jouer à la victime.
Une société qui divinise le puritanisme et l’hypocrisie.
Évidemment, j’exclus la sodomie, car la douleur semble être au rendez-vous plus souvent qu’autrement. D’ailleurs la sodomie est dans presque toutes les pornographies, probablement pour dégoûter ceux qui pourraient être attirés par des relations sexuelles en dehors du mariage.
La seule chose importante dans le cadre sexuel, ce sont la non-violence, le consentement mutuel, le condom et avoir du plaisir. Et si c’est hétérosexuel, assumer la responsabilité s’il y a naissance d’enfant.
Dans vos campagnes contre les pédophiles et les pédérastes vous ne semblez pas connaître la différence entre ces deux réalités. Vous êtes l’exemple parfait du père qui a peur que son fils rencontre un mauvais monstre c’est-à-dire un pédophile, un pédéraste ou dans mon langage, un amourajeux. Pas de problème! Tant que vous n’êtes pas aussi un des paternels qui demeurent indifférents à ce que son fils boive, prenne des drogues ou subisse des blessures sportives, car, ce sont les choses qui démolissent le plus la vie des jeunes.
Ce Monsieur Martineau que je lis tous les jours et que je respecte n’en demeure pas moins qu’il écrit parfois sans savoir de qui il parle et ne reprend jamais ce qu’il a confondu pour expliquer son erreur.
Par exemple, je ne suis pas pédophile, je suis amourajeux (pédéraste), une différence monumentale, même si notre système de justice voit la sexualité avec la vision de la période de l’inquisition. Une ignorance bien pardonnable de votre part, mais inexcusable par le sexologue qui écrit sur moi à vos côtés sur Google.
J’ai écrit je ne sais combien de fois que je suis contre la pédophilie.
Vous ne m’avez pas débusqué, comme vous dites. Je l’ai écrit dans SORTIR, (p. 139) en 1978. J’ai aussi dirigé un travail sur le sujet dans Le Berdache, novembre 1980, journal gai de l’époque. Il y a aussi mon livre Laissez venir à moi les petits gars, à Partis pris.
C’était à l’époque où l’homosexualité était vue comme une maladie mentale mais où on était encore capable de faire la différence entre un viol et un comportement inapproprié. Je n’ai pas été en compagnie d’un jeune de moins de 18 ans depuis plus de 20 ans. Vous êtes un peu en retard dans le démasquage.
Le système qui a donné naissance aux lois actuelles sur la sexualité est le même qui a créé les pensionnats religieux contre les autochtones et provoquer des centaines de milliers de suicides de petits gars qui se découvraient homosexuels, sans compter tous ceux qui ont été rejetés par leur famille pour la même raison.
Cette loi est appliquée par la même Cour suprême qui a permis cette haine des autochtones et qui semble maintenant se déplacer vers la haine de la culture québécoise. Vous n’êtes pas sans vous rappeler le sort de la loi 101 qui sera peut-être le même que celui des lois 21 et 96.
Comme me disait le juge quand j’ai été accusé en 1996 : je ne représente pas un danger pour les garçons, mais je mets les institutions de notre pays en danger.
Je le raconterai très prochainement dans mon prochain livre Un sourire arraché à l’enfer, dans lequel je raconte ce qui se passait quand j’étais journaliste.