La loi 21 du Québec.
La loi 21 au Québec est contrairement, à ce que l’on prétend en dehors du Québec, surtout au Canada, un moyen d’éliminer toutes les formes de ségrégations religieuses. Cette loi interdit le port de signes religieux de toutes les religions quand on remplit des emplois d’autorité dans l’appareil de l’état. Le but est qu’aucune personne ne se sente lésée dans ses droits quand elle reçoit un service gouvernemental. Par exemple, une femme musulmane aurait beaucoup plus de difficulté à dénoncer la violence conjugale dans sa famille, si elle est devant une personne qui par prosélytisme incarne une quelconque religion pour qui la femme a moins de valeur que l’homme. Dans l’espace public, il n’y a aucune restriction quant à afficher sa foi quelle que soit la religion. Qu’un organisme musulman canadien se mêle de la décision québécoise, c’est s’assurer que les musulmans seront encore plus méprisés au Québec. L’Église catholique a cessé de considérer comme péché de manger de la viande le vendredi, une règle religieuse qui a été abandonnée sans remous. Le port du voile islamique n’a jamais été interdit dans le Coran. Aussi les imans qui veulent la paix sociale devraient donner la permission à une femme qui veut exercer un emploi d’autorité pour l’état de ne pas porter de voile pour cette occasion toute spéciale. Au Québec, c’est l’Assemblée nationale qui est souveraine et il lui appartient de décider du comment vivre ensemble. Au Québec, tu vis ta foi dans ton temple ou dans ta maison. La religion est personnelle. Puisque la personne qui enseignait au Québec avec un voile peut, si elle le portait déjà lors du dépôt de la loi, continuer de le faire, c’est absolument mensonger que de prétendre qu’elle souffre d’une forme de discrimination.