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Un sourire d’enfer 70

avril 21, 2023

Un sourire d’enfer 70

Aimer, c’est d’être bien avec quelqu’un. (Gabriel Charpentier)

La capacité de communiquer entre les enfants et les parents de notre milieu garantissait que jamais un jeune ne serait assez honteux ou peureux pour ne pas pouvoir parler directement entre eux de notre relation. Le jeune ne se sentait pas juger ou étouffer parce qu’il m’aimait.    

Cette confiance devrait exister dans toutes les familles et tous jeunes devraient pouvoir parler sans peur, ni honte avec leurs parents d’un événement qui le blesse ou le trouble ou le rend heureux.

Si les parents sont inconfortables d’en parler, c’est qu’ils ont un sérieux problème.  Quoi de plus naturel que le sexe ?  Pourquoi la peur de la nudité rend tant de gens malades ?  Je suis persuadé que la manière répressive de vivre la sexualité chez les jeunes crée beaucoup plus de traumatismes que le fait de jouer à des jeux sexuels..

Après tout, si j’avais pu aller plusieurs jours en examen psychiatrique pour m’assurer que jamais je ne pourrai être un danger pour un garçon avec qui j’aurais une relation sexuelle, il est inutile de dire que j’étais très préoccupé par les effets de ma pédérastie sur les jeunes. 

Cependant, rien, moins que rien, dans ce que je voyais et ressentais me permettait de croire que mes relations pouvaient avoir le moindre effet négatif. Les arguments que l’on inventait pour interdire des rapports sexuels intergénérationnels s’avéraient totalement faux.

Il suffit que les jeunes se sentent vraiment libres et non écrasés par la morale pour que la sexualité devienne un sujet comme les autres. Pourquoi les autorités nous mentent-elles tout le temps quant à la sexualité ?

J’étais révolté quand j’ai appris que ce que n’est pas vrai que te masturber te donne des boutons, ce que les religieux et la médecine essayaient de nous faire croire. Comme il est faux que la masturbation entraîne l’éjaculation précoce.

Évidemment, ce n’étaient pas tous les parents qui comprenaient mon point de vue.  C’était même une très petite minorité qui connaissait assez leurs enfants pour leur laisser le droit de choisir eux-mêmes et n’intervenir que s’il sentait qu’il y avait quelque chose qui cloche. . Je dirais même que ce n’était possible que dans un cercle fermé.  Ceux qui cherchaient à comprendre la vraie vie.  Ceux qui voulaient vraiment le bonheur des autres et ne partaient pas en croyant avec le pré requis que le sexe est mal et honteux.

Un jeune élevé dans un milieu sexuel libéral ne peut pas être perturbé s’il rencontre quelqu’un qui vit ainsi ; mais s’il vient d’une famille scrupuleuse, si on apprend ce qui se passe, c’est l’enfer et le jeune peut être marqué pour le reste de sa vie. Le jeune a bien plus peur de la réaction des autres que de ce qui s’est passé.  C’est un plaisir de jouer aux fesses quoiqu’en disent les autorités.

Les gens ne semblent pas comprendre que tous les enfants apprennent non seulement à travers les paroles, mais qu’ils sont des lecteurs nés de tout le langage non-verbal.  La meilleure preuve est qu’ils apprennent à parler en nous regardant faire. 

La façon dont les parents réagissent face à la sexualité les marque à vie. C’est une empreinte qui nous marque avant même que l’on commence à comprendre qui on est.

Des tonnes d’affaires se déroulent durant notre enfance et dont on ne se rappelle pas. On apprend sans même s’en rendre compte.  C’est ce qui constitue notre inconscient.   

Personnellement, j’avais l’art, m’a-t-on raconté, de placer des couteaux, fourchettes dans les prises électriques.  Je n’en ai pas le moindre souvenir, sauf qu’aujourd’hui, j’ai peur de l’électricité. Alors pourquoi une aventure sexuelle, comme un toucher, survenait, ce qui n’est pas désagréable en soit, me pourchasserait toute ma vie ?

Plus j’y pensais, plus je trouvais cela stupide.  Pourquoi mentons-nous toujours sur tout ce qui touche à la sexualité ? Combien de gens vivent parfaitement équilibrés et ont déjà connu des jeux sexuels dans leur enfance ? Qui ne s’est pas déjà masturbé ?  Il n’y a pas qu’une façon de jouir.


Par contre, combien ont été traumatisés parce qu’on leur a fait peur quand ils ont été pris ?  Combien de jeunes se sont suicidés parce qu’ils ne se croyaient pas aimés par leurs parents ?  On risque d’être beaucoup plus traumatisé par un manque d’affection dans notre enfance que par des caresses. 

Quand on est jeune, la sexualité ça ne veut absolument rien dire, sauf l’affection, se sentir désiré, aimé.  Par contre, en voyant les adultes devenir fous dès qu’on parle de sexe ou quelque chose qui s’y rapproche, on s’imagine que c’est aussi pire que l’apparition du diable.

Si on n’attache pas une importance outre mesure à la sexualité, pour les enfants, la vie sexuelle est pratiquement presque toujours inexistante.  C’est d’ailleurs pourquoi je suis contre l’enseignement de la sexualité à l’école pour tout le monde avant la fin du primaire.  Pourquoi parler d’un sujet qui n’intéresse pas un jeune, qui n’en a pas besoin, sinon pour lui laver le cerveau et lui transmettre des bibittes.  Je suis contre les lavages de cerveaux religieux et moralisateurs. S’en prendre à la sexualité pour un rien, c’est une connerie propre aux religions.

Par contre, l’école doit pouvoir répondre aux cas particuliers, à ceux qui veulent savoir, soit en ayant des spécialistes de cet enseignement ou des moyens (livres, films) qui permettent de répondre aux questions des plus précoces.


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