Aller au contenu principal

Un sourire d’enfer 62

avril 13, 2023

Un sourire d’enfer  62

(Page 223/288)

Enseigner que la sexualité est mauvaise, c’est un crime ; mais apprendre à dominer ses plaisirs, comme le voulaient les philosophes de la Grèce antique, c’est un pas dans la direction de la SAGESSE. 

La sexualité est grande et belle dans la vérité.

On veut tout savoir sur ce qui se passe quand de telles situations arrivent, mais quand on l’apprend, on réagit comme si le ciel nous était tombé sur la tête.

Il faut dénoncer parce qu’on ne peut pas garder son sang-froid quand ça se produit. 

Ce fut bien évidemment le scandale total quand les jeunes racontèrent nos expériences.  Ces pauvres femmes n’en sont pas revenues, oubliant que dans une éducation libre, ces genres de jeux sont tout simplement normaux.  

Qu’on le veuille ou non les jeunes sont sexués et très intéressés s’ils ne sont pas réprimés.

Quand les jeunes se sentirent vraiment libres de faire tout ce qu’ils voulaient, leur première réaction fut de déshabiller les animateurs. Si ces derniers pouvaient demeurer de bois, pas moi. On aurait dit que les jeunes me percevaient plutôt comme un complice alors que pour les adultes je ne suis qu’un pervers.

C’est évident quant à moi qu’il faut, même si on veut être libre d’une manière absolue, reconnaître qu’il y a une limite, soit de respecter le « oui » ou le « non » de l’autre.  Le consentement mutuel.

Notre réaction à la sexualité dépend strictement de notre éducation quand on était très jeune.  

Si on devient fou au Québec dès qu’il est question de liberté sexuelle, c’est qu’on a été élevé dans cette atmosphère. Il ne fallait même pas y penser si on ne voulait pas être vu comme des cochons.  C’est complètement contre nature, mais on croyait ce que les curés nous prêchaient. 

Entendre le contraire, nous rend malades.  On s’imagine que les jeunes n’ont aucun droit à la sexualité ; mais qu’on le veuille ou pas, ils sont sexués. On se dit libérer des religions, mais on obéit aux règles des religions à travers ce que nos parents nous ont appris.

Les pauvres femmes venaient d’être démenties dans leur propre raisonnement à l’effet qu’elles ne pourraient croire dans la possibilité que les jeunes aiment les expériences sexuelles que si Donald si prêtait.  Et à la première occasion, il était le premier au front.

Ce ne sont pas les jeunes qui ont succombé à mes avances.  C’est moi qui ai répondu favorablement à leurs invitations.  J’en suis encore très heureux et je recommencerais n’importe quand dans les mêmes circonstances.

Si les animatrices étaient sérieuses et voulaient être honnêtes, elles devaient convenir dans la possibilité que des jeunes soient les initiateurs de tels événements. C’est normal puisque c’est un des plus grands plaisirs humains. 

La Grèce antique le reconnaissait, mais considérait qu’il fallait l’encadrer.  Ce que j’appelle le consentement.  Tu ne sautes pas sur n’importe qui et tu dois t’assurer que le plaisir est partagé.

Elles auraient dû reconnaître que leur position ne tenait pas.  Tu ne peux pas refuser absolument de te mêler de la vie du jeune, à moins qu’il y ait violence, lui donner le droit de faire tout ce qu’il veut et, en même temps, lui interdire ce à quoi il pensera dès la première fois qu’il se sentira vraiment assez libre.  Pas besoin d’un adulte, ses hormones se chargeront de lui apprendre.

La notion de respect ne s’intègre pas facilement à celle de consentement, mais c’est à mon avis, là où il faut aller.  Le respect est l’accord de l’autre. La complicité est aussi un plaisir.  C’est la base de l’amitié, du partage et de la réciprocité.

Les femmes, en particulier, mélangent le respect et leur peur de ne pas être aussi belles que les autres. C’est d’ailleurs ce qui les anime lorsqu’elles combattent la nudité.  Elles ne peuvent pas concevoir qu’une belle femme puisse être objet d’admiration, tout en étant, elles, privées de cette même capacité de séduction  

La séduction, pensent-elles, devraient leur appartenir en propre et ne peuvent pas concevoir que la beauté des autres puisse leur faire concurrence.  Les femmes sont jalouses des autres.

Si elles se croient moins belles, elles jalousent tout ce qui est mieux qu’elles.  Leur peur guide leur façon d’interpréter leur besoin de respect. 

Chaque individu est à la fois égal, pareil en étant un humain et différent parce qu’on se constitue à partir de notre génétique, mais aussi de notre éducation. L’inné et l’acquis. Ce sont des éléments fondamentaux dans le développement de sa manière de percevoir la liberté sexuelle.
 
Le problème avec les féministes, c’est de refuser de voir que la perception quant à la sexualité est tout à fait différente entre un homme et une femme, même si les deux sont égaux.

L’égalité n’a rien à faire avec les accessoires.  Les humains ne sont égaux qu’en fonction de leur nature profonde.  C’est un élément rattaché directement à notre évolution sociale.

Les sociétés d’aujourd’hui viennent de celles qui les ont précédés avec quelques nuances près.  Elles suivent les lois de l’évolution.

On ne peut pas voir la sexualité du même œil quand on a compris qu’elle est interdite parce qu’on croyait que faire l’amour pouvait modifier notre état de santé. On croyait que le sperme était une partie du cerveau ou de la moelle épinière ou encore l’écume du sang.

On ne peut pas continuer de croire les religions quand elles condamnent la sexualité, car elles sont fanatiquement contre toutes formes d’activités en dehors de la procréation.  On sait ce que leur célibat a donné.

Si tu crois qu’aucun adulte ne peut intervenir dans la vie d’un enfant comme on le préconisait à l’école libre, pourquoi ferait-on un drame parce que le jeune cherche à établir un rapport de nature sexuel  avec un adulte?  On est absolument libre ou on ne l’est pas.  La vie est fondée sur la logique.

Quand on était jeune, on ne pouvait pas comprendre ce qui se passait. On n’avait pas le droit de rien faire et pire, on commettait un péché seulement en y pensant. 

On se demandait pourquoi on devenait aussi fou dès qu’il était question de sexe. 


No comments yet

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueueurs aiment cette page :