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Radioactif 314

mars 10, 2022

Radioactif 314

Le gouvernement régional.

Sur le plan forestier, les compagnies se plaignaient de devoir se rendre trop loin pour répondre à leurs besoins en bois pendant que le gouvernement essayait d’exiger que les compagnies assurent la plantation de nouvelles coupes pour assurer l’avenir.  Le pire ennemi de la région était l’individualisme de chaque localité.  Elles agissaient individuellement, sans se soucier de l’impact sur leurs voisins. 

Aussi, les autorités s’enflaient la tête avec leur petit pouvoir et ne réalisaient pas l’absolue nécessité d’une vision régionale pour solutionner le problème. 

À mon avis, la solution était la création à partir de l’Association des cités et villes, des Centres de développement et des comtés, de ce que j’ai appelé un gouvernement régional. 

Cette nouvelle structure exigeait une très forte décentralisation et déconcentration des pouvoirs du fédéral et provincial vers le local.   C’était ma certitude et j’y travaillais de tout mon cœur quand la Tribune m’envoya comme journaliste à Drummondville.

Aéroport international.

L’offre ne tarda pas à venir. Les membres d’un comité formé pour proposer un projet d’aéroport international à Drummondville me rencontrèrent et m’expliquèrent leur point de vue :  Nous avons un projet d’aéroport international pour remplacer Dorval qui est devenu trop petit et qu’on ne peut pas agrandir à cause de l’espace et du bruit ; si tu nous épaules nous te rendons la réciproque dans ton projet en vue de créer un gouvernement régional.  L’entente fut vite scellée. 

En plus de la régionalisation, il fallait revoir les infrastructures et garantir une meilleure communication entre les villes pour diminuer les coûts d’approvisionnement et offrir des possibilités de réduire les dépenses aux industries qui décidaient de s’installer dans notre région, d’où le projet de Transquébécoise, qui se rendait à Drummondville et Trois-Rivières, puis, au lac St-Jean. 

On avait aussi identifié l’urgence de créer des usines de transformation pour augmenter les emplois disponibles et s’assurer que les salaires soient rémunérateurs, d’où la nationalisation de l’amiante.  Il fallait que les villes cessent de survivre avec la mono industrialisation, ce qui met la vie de ses habitants continuellement en danger économique.

En plus, la beauté de l’Estrie, avec son cachet francophone, était un des éléments qui permettaient, grâce à la proximité de New York, de rêver à d’immenses réalisations sur le plan touristique.  Quand j’avais besoin de déclarations pour promouvoir le tourisme en français, j’appelais Réjean Beaudoin. 

Imaginez!  Drummondville, plaque tournante, entrée de l’aviation commerciale internationale pour l’Est de l’Amérique.  Quels rêves étaient impossibles, si on réalisait ce projet.  C’était l’idéal pour sortir l’Estrie du gouffre économique pour bien des décennies.  J’acceptai et je commençai à mener les deux projets de front. 


Plus ça change, plus c’est pareil.

Il y a 40 ans, les compagnies de textile fermaient leurs portes, sous prétexte de la concurrence déloyale des compagnies de Taïwan.  Un jour, nous avons appris que ces mauvaises compagnies étaient les mêmes que par chez-nous, sauf qu’elles avaient changé de noms.

L’économie mondiale est un réseau de voleurs crapuleux qui profitent des hommes les moins instruits, les plus religieux (les plus aveugles) comme chair à canon et comme bras à faibles salaires pour engranger les profits. 

M. Weber a d’ailleurs déjà démontré que le capitalisme est simplement une sublimation de la sexualité à travers la religion protestante

Les multinationales s’installent dans les pays où il est le plus facile de corrompre les dirigeants et installer des dictatures économiques pour maximiser les profits sans problème.  On appelle ça, la mondialisation, mais on devrait plutôt parler des politiques de la banque mondiale. 

Du règne du Dieu ($$$$) dollar.  Il ne faut pas penser que le communisme est mieux, c’est juste une façon différente d’exploiter la masse.   Tous les individus sont au service d’une même clique de dirigeants.  Sauf, que maintenant la planète est trop petite pour répondre à l’appétit de ces voraces requins, sans que les plus faibles crèvent de faim.

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